L'hôtel du bout du monde

Un bon roman, que je qualifierais de roman psychologique et non de thriller.
Des mystères il y en a dans ce livre, qui nous emmène dans les tréfonds de l'âme de Mallow, artiste maudit, mais point de suspense insoutenable.
C'est avant tout un roman avec de belles analyses psychologiques des personnages, de profondes réflexions sur le sens de la vie, sur l'art ou sur la marginalité.
La construction du roman est quant à elle originale puisque centrée tour à tour sur dix personnages, et bien amenée.
L'atmosphère mystérieuse et l'écriture ciselée sont très plaisantes.
Deux petits bémols toutefois : l'épilogue que j'ai trouvé flou, laissant pas mal de questions en suspens, et de trop longues descriptions de l'art de Mallow, parfois ennuyeuses.
Mais c'est un bon roman, aux personnages intéressants et à l'univers riche.
Une belle découverte.

L'hôtel du bout du monde est un bon roman.
Je ne le rangerai pas dans la catégorie des thrillers, je dirai plutôt que c'est une chronique, sur la recherche de l'identité d'un homme, artiste plasticien, qui se distingue par de nombreux coups d'éclats secrets ou médiatiques, et qui font sa renommée.
Cette recherche fait se rencontrer des femmes ayant subi son charme, et ont été marquées par ce Mallow Gabaz.
Tour à tour l'auteure nous décrit les sensations de ces femmes, victimes, envoûtées, selon le moment de la rencontre et d'hommes qui se sont également trouvés sur son chemin mais pas dans le même contexte.
Beaucoup de psychologie dans ce roman, des descriptions très bien étayées, où l' on arrive à comprendre chaque personnage .
Cet Homme a en lui une folie, un ego propres aux artistes qui est parfaitement décrit par Catherine Gendron au travers de Justine, cinéaste, Lucie, journaliste et Claire, hôtelière. on cerne très bien ce personnage hors norme et ont l'apprécie.
Ce roman pourrait très bien devenir un film.

Merci aux éditions Paul&Mike ainsi qu'à Babelio pour la découverte de cette auteure et de son roman.

Ce roman a été lu dans le cadre de la masse critique de Babelio.
Madeleine, jeune femme a été retrouvé assassinée dans un blockhaus sur une plage du Nord de la France. En parallèle, nous suivons également le parcours de l'étrange et ténébreux Mallow Gabaz. Il s'agit d'un peintre tourmenté.

Le roman est assez court, mais j'ai peiné pour en venir à bout. Cela s'explique par le format. Les pages comportent rarement des paragraphes, ce qui donne un aspect bloc au texte. Cela m'a, du coup, un peu rebuté.
En revanche, l'idée est très originale. Le livre est découpé en dix parties. Chaque partie s'attache à un personnage qui est de près ou de loin lié à l'affaire de ce meurtre. Petit à petit, les pièces s'imbriquent pour nous donner l'ultime révélation et le fin mot de l'histoire. Il est parfois compliqué de se retrouver dans les personnages et de comprendre tous les petits détails qui jalonnent le texte, mais ensuite tout s'éclaire.

Pour résumer, un livre original avec parfois des longueurs dans le texte.

A lire sans hésitation, tout y est, intrigue, vie et vue d'artiste peintre, sentiments, amitié. ...