Juste une ombre

Oui, effectivement, "Juste une ombre" et "N'éteins pas la lumière" de Bernard Minier traite du même sujet, le harcèlement, mais les deux histoires sont complètement différentes. Tout aussi bien l'une que l'autre, mais avec Karine Giebel, la fin n'est jamais celle que l'on espère. Mais elle est logique, elle colle plus vraisemblablement à ce qui se passerai réellement, même si on aimerait que ça se termine autrement. On est toujours mené au travers de la vie de ces personnages dans l'horreur, on a peur avec eux, on a de la peine pour eux, ils nous énervent, nous attendrissent, on les détestent mais au final on sait que ça ne pouvait pas finir autrement. On en ressort différents.

Cloé, jeune femme à qui tout semble réussir, que se soit en amour, ou son travail. Elle n'hésite pas à "piétiner" les autres, si cela peut lui permettre une ascension dans sa carrière. Arrogance, charisme, tout cela n'est que carapace, au plus profond d'elle, une culpabilité la ronge, l'accident de sa petite soeur.
Lorsque un soir, en rentrant d'une soirée elle est suivie par un inconnu, tout bascule, puis jour après jour, c'est un engrenage terrible qui se met en mouvement.
Cloé perd le contrôle. Est elle folle comme le suggère ses proches ou l'Ombre est elle vraiment là, dans son quotidien, dans son intimité?

A lire absolument

Jeune femme ambitieuse, Chloé pense pouvoir tout contrôler et manipuler tout le monde... excepter peut être cette ombre qui la suit partout, la harcelant au moindre moment de calme, tout en ne paraissant n'avoir jamais exister... Folle ou non?

Ma chérie m'a dit "Prend et lis!" et moi j'ai dit "Ok...". avouons le, ce thriller m'a rendu parano. Chaque page tournée était une claque de plus dans cette histoire horrifique. le livre ne se lit pas, il se dévore et se vit comme un film. Karine Giébel parvient à incruster les sentiments et sensations de ses personnages au coeur de l'esprit du lecteur, quitte à le laisser à moitié mort de stress à chaque fin de chapitre.

Un livre à acheter à la première occasion! Un vrai coup de maître et des premiers pas entièrement satisfaisant avec cet auteur pour moi!

PS : Chère Madame Giébel, Si vous lisez ceci, pourriez vous en écrire une suite? La fin m'a laissé m'a laissé un arrière goût de poussière (tellement j'étais sur le cul...) et d'infarctus (mon dieu cette fin!!!!) :P cordialement ;)

En bref, c'est un coup de coeur pour moi : un style facile à lire et prenant, des personnages qui font réagir le lecteur (en bien comme en mal) et une intrigue complètement folle ! Un thriller psychologique digne de ce nom qui, en plus, nous offre une fin magistrale loin de l'idée que l'on a pu s'en faire durant les 600 pages du roman.
Lien : http://0z.fr/H69uW

Pour tout vous dire et bien qu'elle se place ici en victime j'ai d'emblée trouvé le personnage de Cloé Beauchamp antipathique, ce n'est pas son ambition qui me dérange, au contraire il n'y a aucun mal à vouloir le meilleur mais pas besoin de traiter les autres comme de la merde et de les écraser à la moindre occasion, même dans sa vie privée elle est imbue d'elle même comme ce n'est pas permis (voilà un extrait qui résume parfaitement le personnage : « Plaire à quelqu'un, même si c'est au mec de Caro. Même si c'est un minable. Faire de l'ombre aux autres, même si c'est à sa meilleure amie. »). Même son passé douloureux ne suffit pas à justifier son comportement ; au risque de passer pour un sadique je vous avouerais que j'ai plutôt pris du plaisir à la voir perdre de sa superbe et passer du rôle de prédatrice à celui de proie. Au moins pendant la première partie du récit, après ça devient franchement flippant (même si Cloé reste toujours aussi conne).

A contrario le personnage d'Alexandre Gomez, le flic bourru par excellence qui cache sa souffrance personnelle derrière cette apparente froideur, m'est tout de suite apparu sympathique (j'ai adoré la scène où il remet à sa place un flic de la BAC qui se la pétait un peu trop). Les moments qu'il partage avec sa femme sont de loin les plus chargés en émotions (parfois contradictoires) du bouquin. A vrai dire on se demande ce qu'il vient faire dans le récit, sa vie et son enquête n'ont rien à voir avec Cloé ou l'Ombre ; il faut attendre le chapitre 30 (sur 62) pour qu'ils se croisent et le 33 pour qu'ils se rencontrent, et la rencontre fait des étincelles mais il faut bien la dureté d'Alexandre pour faire tomber Cloé de son piédestal et la ramener sur terre. Elle l'ignore mais pour Alexandre sauver Cloé serait une forme de rédemption.

Enfin bien sûr il y a l'Ombre, et oui nous lecteurs savons qu'elle est une menace invisible mais bien réelle, soit dit en passant son mode opératoire est d'une perversité particulièrement machiavélique, je n'en dirai pas plus pour éviter de casser l'effet de surprise mais c'est le summum du harcèlement ; de quoi faire perdre les pédales même aux plus aguerris. Quant à son identité l'auteure prend un malin plaisir à brouiller les pistes et à nous livrer de faux indices. Il faut dire que l'auteure maîtrise parfaitement son intrigue, elle joue habilement avec nos nerfs ce qui, personnellement, n'est pas pour me déplaire quand je lis un thriller (la preuve je l'ai achevé en deux petites journées).
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Mon avis :Vous ne connaissez pas Karine Giebel ? vous n'avez jamais lu cette auteur ? mais c'est une véritable hérésie .. dans son dernier livre, elle nous livre une histoire diabolique et complétement délirante où elle nous fait toucher la folie. Je me suis régalée et je dois dire qu'avec ce thriller, elle atteint les sommets. Un coup de coeur, j'ai adoré.

Cloé, c'est la working girl, ambicieuse jusqu'au bout des doigts, prête à vous croquer dès votre moindre faux pas. Elle la veut absolument cette place de DG et je peux vous dire qu'elle va vous écraser, vous broyer si vous restez sur son passage. Pourtant cette machine bien huilée va s'enrayer le jour où elle est agressée dans la rue; depuis, une ombre l'observe et la piste constamment. Pour Cloé c'est une lente descente en enfer et tout doucement elle sombre dans la folie.

Alexandre Gomez est commissaire de police et flirte tous les jours avec la mort, il essaye de se bruler les ailes pour oublier que sa femme est en train de mourir d'un cancer. Chaque soir, il rentre chez lui, dort dans son fauteuil au chevet de son lit et attend la fin. Mais à trop vouloir cotoyer la mort, il entraine son coéquipier dans une sale affaire, écrasé par des malfaiteurs, il est aujourd'hui à l'hopital entre la vie et la mort.

Deux êtres qui vont finir par se rencontrer, Cloé traine sa folie et tout le monde semble penser qu'elle devient complétement paranoïaque. Elle est folle, agressive et sombre dans l'alcool, les cocktails de médoc .. puis un jour elle croise Alexandre.

C'est véritablement le thriller psychologique pas de sang, pas de scéne de boucherie mais c'est d'une violence inouie, une tension tout le long du livre vraiment palpable, c'est l'histoire d'une proie et d'un chasseur.
Vous tournez les pages en vous demandant jusqu'où cela va aller et je peux vous dire que c'est droit dans le mur, c'est une véritable torture.Des chapitres courts avec une écriture qui claque, pas le temps de reprendre son souffle, c'est véritablement angoissant. Puis une fin terrible ... un thriller de 500 pages, vous allez devenir accro.

Décidément Karine Giebel devient pour moi un auteur incontournable du thriller français et je ne manquerai pour rien au monde son prochain livre. Mes préférés : "Les morsures de l'ombre" (non chroniqué) et "Meutres pour rédemption". J'avais bien aimé "Terminus Elicius" et "Chiens de sang", il me manque plus qu'a lire "Jusqu'à ce que la mort nous unisse"

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Waouh ! Je viens de terminer "juste une ombre", quelle claque !
Je n'avais jamais lu de Karine Giebel. C'est une reine du suspense qui a l'art et la manière, qui fait monter la tension avec presque rien, juste une ombre...
Tragique, dur, psychologique sans hémoglobine, incroyablement noir et bien écrit. Facile à lire.
C'est un polar sur la manipulation portée à son paroxysme, un polar où l'on ne sait plus qui croire mais aussi un polar sur la difficulté de faire croire l'incroyable.
C'est fort, très fort...

Roman policier dont l'intrigue est parfaitement bien menée.
On finit par douter de toutes les hypothèses, on reste en apnée jusqu'au bout, jusqu'à la dernière ligne.
L'angoisse est amenée intelligemment, l'écriture est nerveuse, idéale pour nous tenir en haleine.
Excellent moment de lecture

Excellent. J'ai adoré ce romain . C'est mon tout premier de l'autrice . C'est un bon thriller psychologique qui garde le lecteur sous tension. Je l'ai dévoré
Chloé est elle paranoïaque ? Est elle folle?
Cette ombre existe elle vraiment ? Imaginaire ou réalité ? Chloé se sent traquée , elle va sombrer peu à peu. C'est la descente aux enfers

J'ai beaucoup entendu de bien de Karine Giebel et ça m'a motivé pour découvrir un de ses ouvrages. N'ayant pas l'habitude des romans noirs, c'était d'autant plus intéressant.

"Juste une Ombre" nous raconte la descente aux enfers de Cloé, une jeune femme belle, intelligente mais arrogante à qui tout semblait réussir avant qu'une Ombre mystérieuse commence à la traquer et à l'intimider. Elle ne parvient pas à convaincre ses proche qu'elle est en grand danger et sombre progressivement alors que l'Ombre ressert son étreinte. Parallèlement, on découvre Alexandre Gomez, un flic dark à qui il arrive des trucs dark et qui a un comportement typique de ce genre d'histoire dark mais évitant de justesse de tomber dans la caricature. Ses mésaventures finiront par l'impliquer dans la sinistre histoire que vit Cloé. Mais cette Ombre, c'est qui ou c'est quoi? Et que veut elle?

La tension est présente tout au long du récit, même si le premier tier est un peu plus lent. C'est poignant, rythmé et nous amène très progressivement vers l'horreur. J'avais deux théories quant à la nature exacte de l'Ombre, et l'une d'elle était la bonne. Comme quoi, c'est possible de le deviner, tout en n'étant pas trop évident. La fin par contre m'a totalement surpris et m'a mis quelques gifles au passage. J'ai adoré cette conclusion, mais je sais que ça ne fera pas l'unanimité.

Premier point que j'ai beaucoup apprécié en début de roman, il est difficile de savoir si l'Ombre est un psychopathe, une projection créée par Cloé qui perd les pédales ou même un phénomène surnaturel. Ce suspens disparait malheureusement bien vite.

Quant aux personnages, ils sont intéressants, suffisamment complexes avec des défauts marqués qui les rendent humains (voire détestable par moment, mais ça n'en fait pas de mauvais personnages), cependant parfois un peu ahuris. Certains de leurs comportements sont stupides et à la limite de provoquer des incohérences, c'est ce qui a fait perdre le demi point dans ma note. L'histoire reste malgré tout plutôt bien ficelée dans l'ensemble et les 500 pages se lisent sans difficultés.

Difficile d'en parler plus sans spoiler, alors autant conclure ;
Ce fut une très bonne première expérience des livres de Karine Giebel. Elle maîtrise sans aucuns doutes l'art du suspens et joue avec les attentes du lecteur avec habileté. elle nous malmène en même temps que la pauvre Cloé qui oscille rapidement entre dépression, espoir, combattivité, paranoïa et folie. Chaque page tournée rend un peu plus difficile de déposer le livre ce qui fait qu'une fois bien engagé, la lecture se termine très rapidement. Si le pitch vous tente, n'hésitez pas un seul instant!