L'avatar du posteur gruizzli
Bon, c'est pas franchement fou. Je ne connais pas la série Jessica Blandy et elle m'intéresse vaguement par l'idée de voir d'autre série de Dufaux, mais en dehors de ça je ne suis pas spécialement attiré.
Et disons que cette série ne m'a pas spécialement envie de lire autre chose sur cette thématique. Si le trait de Renaud joue beaucoup sur un érotisme que j'ai trouvé parfois inséré au chausse-pied, il m'a semblé aussi imprécis par moment. Les visages, les proportions et surtout les attitudes m'ont parfois parues artificielles.
Pour le reste, l'histoire ne m'a pas particulièrement intéressée. C'est assez classique dans le polar type Arizona ou Nouveau-Mexique. On a une équipe de tueurs implacables, un shérif qui veut s'imposer, une riche veuve à la sexualité gourmande, bref du classique vu et revu. Et autant je peux apprécier dans une série type Preacher qui développe autour de ces archétypes des métaphores de l'Amérique, là c'est ... ben c'est plat. Au final, j'ai eu l'impression d'une longue mise en situation jusqu'à un final pas forcément intéressant.
C'est assez basique, à mon gout, ça incite plus à voir du côté de la série-mère, mais en l'état je trouve l'ensemble très racoleur pour pas grand-chose. Pas intéressé, je ne le relirais pas.
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Jessica Blandy avait prévenu qu'il ne fallait pas croiser la route d'une jeune fille à peine majeure et de son père âgé dans la cinquantaine sous peine de connaître un sort funeste. Il est vrai qu'ils forment un couple de tueur de la pire espèce qui doivent honorer un contrat dans une petite bourgade de l'Ouest américain où les crotales sont légions.
J'ai bien aimé ce récit même s'il y a des moments où c'est un peu incongru. On passe tout de même un bon moment de lecture pour ce spin-off de la série Jessica Blandy. Il faut dire que le scénario nous tient en haleine. Par ailleurs, j'ai bien aimé le trait réaliste du dessinateur qui nous met dans l'ambiance.
Les fans de la série mère apprécieront sans doute bien que cela puisse être lu séparément. Néanmoins, il y a tout de même certains liens subtils qu'ils reconnaîtront aisément ce qui procurera certainement plus de saveur.
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Le premier tome de ce diptyque est très réussi, malgré un dessin que je trouve peu convaincant.
Ce premier tome met en place l'histoire : un duo de tueurs père/fille est chargé d'un contrat. Mais, au travers de leur activité, cela va dégénérer et ils vont se mettre à dos la police, et le mari d'une des femmes qu'ils vont abattre par mégarde.
La course poursuite est engagée et ils vont trouver refuge au sein d'un ranch.
Suite et fin au prochain épisode.
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Renaud dessine toujours aussi bien. Ses filles et ses décors en couleurs directes sont maîtrisés par son trait réaliste. Ses personnages font vrais.
Lire la critique sur le site : Auracan
Cette première partie de Crotales est une très agréable surprise que je vous invite à lire. Sans hésiter. Du bon polar, bien noir, servi par deux auteurs au sommet de leur art !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Gihef se montre plutôt habile à reprendre l’univers du premier, même si ces duels tueurs/vengeurs ne jouent pas dans la nuance...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Quand on chasse le crotale, généralement on ne le trouve pas... et il n'est pas rare qu'il ait mordu avant qu'on l'ait vu.
Bordel...tu t'entends causer, des fois ?...Achète-toi une paire de couilles, cow-boy, les tiennes ont glissé en cours de route.
Cette vieille salope t'a plus que probablement privé de la seule famille qui te restait. Elle a ton sang sur les mains et elle en boit une gorgée de plus chaque jour...