Au début, jusqu'au moment où Tchen-Qîn s'apprête enfin à purger son très long passif avec Tête Noire/Kozo, je me suis dit : "oh, dites-moi, pour le moment c'est plutôt pas mal et pas trop débile."
J'étais surpris.
Mais je ne l'ai pas été longtemps.
Car d'un seul coup, l'inénarrable Pimiko Zu est intervenue pour mettre en oeuvre un des plans complètement foireux dont elle a le secret, et le reste de l'album a sombré dans le n'importe nawak.
Beh oui, on change pas une équipe qui perd, hein.
Sans doute, une légère embellie du dessin, déjà esquissée au tome précédent, se confirme-t-elle...
Gioux aura donc mis pas moins de 6 tomes avant de s'approprier un peu plus les personnages. Ça fait beaucoup. Et ça n'enlève rien au fait que le scénario, tout entier basé sur des délires revanchards qui ne tiennent pas debout, ne tient absolument pas la route.
Pourtant, elle est longue la route, hein.
Mais soyons sérieux cinq minutes : la Pimiko Zu, là... certes, les hôpitaux psychiatriques n'existaient pas à cette époque, mais ça fait très longtemps qu'elle devrait avoir perdu la tête, au sens propre.