Le vent des dieux, tome 7 : Barbaries

Suite de ce deuxième cycle du Vent des dieux, toujours aussi faiblarde.
Les atermoiements de Pimiko Zu étaient déjà pathétiques, ils deviennent grotesques, tout comme l'est la manière dont Tchen-Qîn esquive une volée de centaines de flèches mongoles. Tchen-Qîn qui d'ailleurs est, par moments, méconnaissable, à la fois par rapport au premier cycle, et même par rapport à d'autres dessins du même tome.
On fait la rencontre de Marco Polo au passage. Assez pathétique lui aussi, on dirait que tous les personnages de cette saga sont piteux, même et surtout le suprême général Tête Noire, qui rejoue le coup de la trahison comme dans le premier cycle.
Tout cela est très verbeux, mais bien peu inspiré. Il aurait fallu privilégier la qualité des phylactères sur la quantité.
Décidément, ce second cycle est juste une pâle copie du premier, sauf que le premier était déjà assez moyen...

Nous sommes en mai 1281. Ce tome présente plus d'action et surtout, plus d'Histoire avec l'attaque des Mongols.

L'obsession du général Tête-Noire et l'hystérie de Pimiko m'ont quelque peu agacée... de même que les samouraïs recherchant la mort plutôt que la stratégie.

Les dialogues sont meilleurs que dans le tome précédent et retrouvent presque le niveau du premier cycle.