Encore une fois, ça commence très fort... pas au bon sens du terme.
Tchen-Qîn semble quasi le seul survivant du typhon, sur un radeau au milieu des requins, alors que 1 500 navires mongols ont sombré, lorsqu'il est sauvé par un bateau impérial japonais qui se dirigeait vers la capitale, qui propose immédiatement de mettre son bateau et tout son équipage au service de notre increvable héros pour l'emmener sauver sa femme et sa fille.
Je pense décidément, depuis plusieurs tomes, que
Cothias avait coupé l'interrupteur "vraisemblance".
Nos héros débarquent en Chine et comme des crétins qu'ils sont depuis le début se laissent emballer par le cinoche de Pimiko Zu, qui les trahira ensuite, ça va de soi.
Pimiko Zu qui a encore changé de tête (pourtant pas de dessinateur) pour ressembler maintenant trait pour trait à son ancien soupirant. La seule chose qui les différencie, ce sont les poils de barbe. Ne vous retenez pas de rire en admirant les poils de barbe à la sauce
Gioux, je crois qu'un enfant de maternelle ferait aussi bien.
Puisqu'on parle du dessin, des pages entières sont bâclées, indigentes, les couleurs souvent dégueulasses. On n'est pas loin de la honte, là.
Les représentations de scènes de combat, que ce soit contre les bandits chinois ou le chevalier teutonique à la fin, sont catastrophiques... On dirait que des cases ont été retirées parce qu'il n'y avait pas la place de les mettre.
Le scénario est toujours aussi répétitif : les deux z'héros tombent encore par stupidité suicidaire dans les griffes de Tête Noire le lâche-traître-caricatural, et sont une fois de plus sauvés par un deus ex machina.
C'est dommage, car il y avait certainement des choses intéressantes à exploiter dans le cosmopolitisme de l'empire de Kubylai Khan, mais on ne retiendra encore une fois pas grand chose d'autre que les invincibles défauts du dessin comme du scénario.