Essai fondateur de Mecilas Goldberg datant de 1905. L'auteur argumente pour un langage visuel nouveau avec des illustration u dessinateur Rouveyre. le livre est important, il a intéressé des grands peintres comme Picasso et Duchamps mais n'est pas toujours très simple à suivre. les références ne sont évidemment pas contemporaines et à la lecture je n'ai pas été d'accord avec toutes ses idées. Ce livre n'est pas facile à lire mais si l'on s'accroche un peu on peu y arriver. cependant, il faut être bien passionné!
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La réalité dans son sens strict est un fait isolé autonome qui, tout en ayant des analogies avec d'autres faits, existe par lui même. la réalité, c'est l'individualisation des faits confus, c'est de l'abstraction, de la quintessence des particularités fugaces, confuses, sans personnalités.
En art, la déformation est la base de toute expression, plus la personnalité devient intense, plus aussi la déformation se précise, 'individualise pour aboutir à des formes synthétiques suprêmes, à des formules de cabale, à des hiéroglyphes, à l'algèbre particulière de l'art.
C'est le désordre des courbes qui montent, serpentent, descendent, et finalement s'entortillent autour de quelques obliques qui leur donnent de l'unité, la figure n'est qu'une série de courbes en avalanche qui s'entre déchirent et s'entre dévorent à belles dents.
Créer une œuvre d'art, c'est annoter le jeu de l'équilibre des forces universelles, l'équilibre de la vie et de la mort, du rire et de la larme, de l'ombre et de la clarté.
Il y a donc dans tout fait qui se présente à nos sens, une réalité plus intime, plus impérative, plus simple qu'il faut découvrir. c'est dans cette réalité qui devient le "point du monde des sens, le principe de l'esthétique et de l'art".
Emission présentée par Annette Wieviorka qui reçoit Catherine Coquio pour le livre de Mecislas Goldberg « Disgrâce couronnée d’épines » paru aux éditions Poncerq dont elle a écrit la préface.