Annoncé depuis un moment, et le titre ne laissant planer aucun doute, tout comme la couverture... je vous annonce le retour de Steve Warson... Ah oui, les spoilers doivent être masqués... désolé, j'avais cru bien faire...
Michel Vaillant mène l'enquête après un coup de fil de Steve Warson, donné dans un café du port d'Amsterdam. Et dans le port d'Amsterdam, y'a des marins qui boivent, et qui boivent, et qui reboivent encore... Les décors sont précis, détaillés, hyper léchés. le port, les bateaux, les polders, c'est de la bien belle ouvrage.
Côté scénario, je m'attendais à voir de nouveau une mention
André-Paul Duchâteau en fin de tome. Mais non, c'est 100%
Jean Graton visiblement. L'action est assez bien menée. Michel fait le coup de force. Il se bat, il cogne, fait des prises de judo... Au-delà de cela,
Jean Graton utilise trop les coïncidences et le hasard pour mener son récit. Il veut toujours tout expliquer en long et en large, alors que très souvent les cases parlent d'elles-mêmes...
Jean Graton ajoute un encadré intempestif. Et pire... il colorie l'encadré au gré de son humeur. Et que dire des couleurs de ces encadrés... Rouge, vert, jaune, bleu... n'en jetez plus.
Cela reste un bon album, qui tranche avec les récits de course. On découvre un Michel Vaillant plus viscéral, intuitif, prêt à beaucoup pour son ami. Et pour ce qui est de Steve Warson, j'avoue toujours ne pas comprendre pourquoi
Jean Graton ne lui a pas laissé la barbe.