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EAN : 9782070744527
260 pages
Gallimard (05/03/1996)
3/5   1 notes
Résumé :
L'ersatz et la construction sont des mots et des expériences ordinaires.
L'ersatz a eu son heure de gloire sinistre pendant la dernière guerre, et depuis il a repris sa place au cœur de l'événement habituel de la vie. Est-ce VRAIMENT cela ? Est-ce BIEN elle ? Y suis-je ENFIN ? sont des expressions d'une quête de la réalité, que soulignent les adverbes. Elles disent que la vie et la pensée de tous les jours connaissent des leurres, qu'on invente l'êt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Enfin je termine cet essai sur "Le trouble de la réalité".
je pense qu'il s'agit là d'un livre qui s'adresse à des personnes déjà fort adeptes et initiées à la psychanalyse. moi qui débute, pour le plaisir de la curiosité, j'avoue que j'ai souvent été perdue dans les concepts et autres formulations... mais le peu que j'aie pu saisir m'a interpelée et fait réfléchir.
Les chapitres sont très variés, certains plutôt abordables, d'autres tout à faits abscons pour une novice. le tout forme un ouvrage très intéressant et intelligent, et je ne manquerai pas de lire d'autres essais de M. Gribinski, lorsque, je l'espère, je serai à même de comprendre ses propos, après la lecture d'ouvrages plus vulgarisateurs !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce ne fut pas la langue inconnue qui était devenue vivante le jour où le gastéropode marin et anormal avait fait boîter la langue morte de Linné. Ni la langue de l'aphasique qui contient l'être éloigné comme un poème contient les lettres de l'alphabet. Ni le silence de l'exilé qui doit apprendre à se taire en deux langues. ni la langue fermée de la peur, langue que l'on parle seul, loin de chemin, d'orée et d'adresse et de gens. Ni la langue marine des traducteurs, langue changeante des frontières [...]. Ni la langue des autres où son moi fut chez lui. Ni la langue du Diable qui a mis sa langue dans nos langues. Ni la langue inverse des proverbes espagnols qui disent les choses à l'envers pour que tu les comprennes. Ni tout à fait celle de l'amant "perdant son plus beau sang par une douce flotte" et qui serait si proche des langues en terre. [...] mais une langue dont pas un seul mot ne m'est connu, une langue dans laquelle les choses muettes me parlent, et dans laquelle peut-être je me justifierai un jour dans ma tombe devant un juge inconnu.
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[...] Ferenczi se met à classer les penseurs en deux catégories : ceux qui, pour penser, doivent s'immobiliser ; et ceux qui, au contraire, doivent gigoter, marcher, bouger (...danser). Ceux qui doivent s'immobiliser, ce sont eux, les inhibés : ils ont besoin de l'énergie économisée par l'arrêt des innervations musculaires pour surmonter les résistances intellectuelles et affectives. Les autres doivent gaspiller l'énergie musculaire pour modérer le débordement des intensités et l'affluence correspondante des idées - et transformer ainsi l'activité fantasmatique en réflexion logique.
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Depuis quand suis-je si lourd et sans poids, sourd sans que rien ne me parle ni personne, bloqué, mais sans obstacle? La pensée s'installe dans sa propre absence, dans mon propre arrêt ; l'attente (mais de quoi, déjà?)est elle-même devenue immobile. Nuit blanche au château du Bois dormant sans sa Belle.
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Les noms sont un des organes les plus sensibles ("Nous avons grandi avec nos noms comme avec notre peau", écrit Freud) ; les noms propres sont peut-être la seule propriété disponible dont nous héritons de notre père durant sa vie ; ainsi sont-ils le refuge de pensées magiques, ils sont dangereux, on peut mourir à cause d'eux et décider de les déguiser pour rester en vie.
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Il savait, disait-il, qu'une femme est pour tout homme un symptôme, et il ne s'avisa pas que l'homme est pour une femme tout ce qu'il vous plaira, une affliction pire qu'un symptôme, un ravage même.
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