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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très grand livre, qui décrit de façon exceptionnelle la seconde guerre mondiale vue du côté russe, notamment lors de la fameuse bataille de Stalingrad.
Il y a aussi quelques passages qui décrivent la guerre vue du côté allemand.
Vassili Grossman, correspondant de guerre de l'armée rouge, était au premier plan pour voir et observer ce tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale, et ensuite l'avancée de l'armée rouge pour repousser les nazis jusqu'en Ukraine.
Il y a les comparaisons entre les camps soviétiques (Goulag)et les camps d'extermination nazis. Il y a le culte de la personnalité des dictateurs Staline et Hiltler, le poids de l'État qui peut broyer les personnalités les plus fortes, et surtout il y a ceux qui croient sincèrement à des idéaux et qui sont anéantis par le système alors qu'ils en étaient les plus ardents défenseurs. C'est souvent terrible. Mais il y a aussi le thème de l'espoir qui apparaît parfois sous les figures de l'amour, et de la bonté.
Ce livre magistral est pour moi une démonstration de philosophie politique implacable des totalitarismes du XXème siècle, et des faiblesses de la nature humaine qui les ont rendus possible.
Un très grand livre.
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J'ai passé mon été, sous le ciel gris bleuté de Bretagne, en compagnie de «  Vie et destin » de Vassili Grossman.
Un chef-d'oeuvre de 1200 pages, dans l'enfer de Stalingrad.
l'auteur analyse, avec talent, clairvoyance et d'un trait de plume affûtée, la similitude entre la cruauté nazie et la brutalité du stalinisme. Il souligne la connivence terrifiante entre les camps d'extermination
et le goulag, entre trahison et suspicion.
Au fil des pages, le long des mots, l'écrivain dessine des personnages attachants, épris de vérité, luttant pour la liberté et débordants de tendresse. ce sont des individus , au coeur simple, transfigurés
par le souffle poétique du romancier. Ils portent en eux, l'amour du vivant et sauvent l'humanité.
cette fresque époustouflante, épique et magnifique a illuminé mes soirées estivales.
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Né dans une famille juive, en 1905, sur une terre ukrainienne appartenant alors à l'Empire russe, l'écrivain soviétique Vassili Grossman a peu à peu pris conscience de la complexité de son identité et de l'impossibilité pour un citoyen de construire librement son destin dans un régime soumis aux dogmes totalitaires du Parti Communiste. Il est mort en 1964, à Moscou. Considéré aujourd'hui comme son chef d'oeuvre, son roman Vie et Destin, achevé en 1962, avait été aussitôt saisi par les autorités soviétiques. Il ne sera publié qu'à partir des années quatre-vingt.

Vie et Destin raconte la bataille de Stalingrad, engagée à l'été 1942 entre les forces armées du Troisième Reich et celles de l'URSS. Les combats s'achèvent par l'encerclement des troupes allemandes et leur reddition pendant l'hiver. Une victoire salutaire de l'armée soviétique ! Son retentissement inversa le cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle reste la page la plus glorieuse de l'histoire de la Russie.

Pendant que la bataille fait rage dans le centre et les quartiers industriels de la ville, l'auteur se penche sur le quotidien des membres d'une famille soviétique et de leurs proches. Des personnages incarnant des stéréotypes de leur société, dispersés sur un territoire vaste, exposés à des destins changeants ou contrariés, et qui s'emploient à survivre.

Les profils sont bigarrés : des officiers supérieurs, au combat sous le feu allemand et marqués à la culotte par des commissaires politiques veillant au strict respect de la ligne du Parti ; un spécialiste de physique nucléaire, fin observateur de l'âme humaine, y compris de la sienne ; un vieil ouvrier aux convictions bolcheviques inaltérables, prisonnier dans un camp allemand ; une femme médecin militaire, juive, déportée en camp d'extermination et menée jusqu'à la chambre à gaz, une scène horrifiante ; d'autres femmes, plus ou moins éloignées de leur compagnon, s'efforçant de subsister en ville, en dépit des pénuries et des bombardements ; des communistes déchus de leur aura et échoués au Goulag. A noter aussi quelques apparitions d'officiers allemands, nazis zélés ou soldats fatigués.

Au travers de ces personnages fictifs et de figures historiques réelles, l'auteur trace les contours d'une comédie humaine, dans laquelle chacun s'adapte et se comporte comme en temps de paix et de prospérité (relative). Emotions sentimentales, vanités ridicules, jalousies irrépressibles, lâchetés déniées, compromissions minables : personne ne manque à ses petits travers humains courants.

Grossman avait assisté de bout en bout, comme journaliste, à la bataille de Stalingrad. Il avait ensuite suivi l'armée soviétique jusqu'à Berlin et était entré dans les camps d'extermination nazis (Treblinka). Il n'hésite pas à renvoyer dos à dos les régimes totalitaires hitlérien et soviétique, qui confisquent les libertés individuelles au profit d'une collectivité fantasmée. Il avait aussi noté les failles de leur commandement militaire : pour nourrir l'hystérie du chef suprême, on sacrifie des hommes dans des assauts sans espoir, pour en saluer ensuite l'héroïsme. Grossman avait aussi perçu les limites de ce que les communistes appellent le centralisme bureaucratique, qui implique de se conformer aux décisions venues d'en-haut, même si le bon sens et la conscience conduisent à d'autres options.

Dans le roman, le Parti reproche au spécialiste de physique nucléaire de se consacrer à des théories contraires aux principes matérialistes de Lénine et d'être imprégné d'« abstractions talmudiques ». Un relent d'antisémitisme qui n'est pas un détail de l'histoire. Dès les purges de 1937, Staline s'en prend aux Juifs, qu'il accusera plus tard de « cosmopolitisme sans racine ». le rejet des Juifs prendra de l'ampleur au début des années cinquante, lors du prétendu complot des blouses blanches. En 1953, la mort de Staline aura peut-être évité une seconde Shoah.

A l'instar de Guerre et Paix de Tolstoï, dont Grossman s'était inspiré, la lecture de Vie et Destin manque de fluidité, en raison de la diversité des sites, du découpage des scènes et du nombre de personnages. Une complexité amplifiée par la tradition russe de désigner ceux-ci tantôt par leur prénom et patronyme, tantôt par leur nom, tantôt encore par leur surnom. Une lecture très longue, mais passionnante, qui apporte un certain éclairage aux événements actuels de Russie et d'Ukraine.

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Grande fresque dans la lignée de Tolstoï, mêlant un foisonnement d'intrigues romanesques et des considérations philosophiques sur les systèmes totalitaires. Malgré quelques passages un peu longs, la lecture est à la fois passionnante et pédagogique.

Principaux personnages : deux soeurs, Evguénia et Lioudmila Chapochnikov. Evguenia quitte son mari Krimov, un vieux bolchevik (qui sera arbitrairement arrêté), pour le colonel Novikov (qui maîtrisera de main de maître sa division de char, notamment en retardant de 8 mn leur intervention dans l'offensive) ; Strum, le mari de Lioudmila, physicien de génie, qui passera de la crainte de l'arrestation à la gloire après un appel téléphonique de Staline. Il est à la pointe de l'intelligence et du génie humain mais il est simultanément accaparé par des problèmes personnels (son amour pour la femme de son collègue), des remords dans des attitudes quotidiennes ou des questions bassement alimentaires ou matérielles.

Strum est le personnage le plus creusé. Ses questions sont celles de VG.

P 1134 : « Tous étaient faibles, les justes comme les pêcheurs. La seule différence était qu'un misérable qui accomplissait une bonne action se pavanait ensuite toute sa vie, tandis qu'un juste qui en faisait tous les jours ne les remarquait pas, mais était obsédé, des années durant par un seul péché » ;

Ce livre est un chef d'oeuvre. A relire dans 10 ans

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Choisir un livre pour l'île déserte ? Ca me semble hors de portée. Comment dire que celui-ci est plus important que cet autre-là ? Comment sacrifier tant de livres qui m'ont étonnée, ravie, fascinée, subjuguée, qui m'ont appris des mondes et des temps que je ne connaitrai que par eux ?
Et puis… et puis j'ai ouvert « Vie et destin ». Je n'ajouterai rien à tout ce qui en a été dit, et bien dit. Il n'y a sans doute pas une seule page à oublier de ce livre. Mais j'ai été sidérée par les monuments à l'intérieur du monument : la dernière lettre bien sûr, les « gribouillages » d'Ikonnikov, l'inspection des ultimes préparatifs de la chambre à gaz, la maison 6 bis, la fin de Sofia et David, la déroute morale de Strum.
Ces moments-là laissent sans voix. Qu'y ajouter ?
Puisqu'ils disent tout, ce sont eux qui me parleraient encore sur une ile déserte. Donc, voilà, j'ai trouvé le livre que j'emporterais.
Il m'a fallu du temps : six décennies depuis que j'ai appris à lire ; pas sûr que j'aurai celui d‘en découvrir cinq autres…

PS : pour ceux qui prennent le livre pour la première fois, il y a sur la toile des sites qui récapitulent les noms des personnages et leurs liens. Je me mords les doigts d'y avoir pensé à la moitié de ma lecture seulement !
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Bouleversant d'humanité. Magistral.

Dans la langue la plus simple, mais la plus juste, Grossman parvient à écrire toute la profondeur du plus beau et du plus horrible chez les hommes dans la guerre. On doit évidemment citer en exemple la lettre que la mère de Strum écrit du ghetto à son fils: un adieu qui brille très humblement d'une effroyable et tragique splendeur. Et les feuillets d'Ikonnikov sur le Bien et le Mal!

Je confirme: l'un des plus grands romans du XXe siècle. Et de tous les temps.
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Pour un lecteur acharné, il y a une vie avant et une vie après la lecture de Vie et Destin. Personne ne peut sortir indemne de cette lecture, bouleversante,
Peut-on ne pas lire VED ? Oui , même un lecteur intéressé peut pendant des années tourner autour de ce gros bouquin
sans y toucher et appréhender l'effort que l'on imagine pour aborder un tel mythe. Mais…. ; si on l'ouvre, si on met le petit doigt à l'intérieur, on tombe, on disparait car ce livre est un gouffre

Ce livre d'histoire a également sa propre histoire, longtemps interdit, il sera publié en 1983 , 20 ans après la mort de son auteur.


Il y a plusieurs manières d'approcher l'ouvrage de Vassili Grosman ;
Par l'histoire, par la littérature, ou par le message humain qu'il nous apporte

L'histoire

Il y a le coté historique, on vit littéralement la bataille de Stalingrad, moment clef dans le déroulement de la seconde guerre mondiale. Mais on assiste également à la création par les allemands de ghettos à la concentration et à l'extermination du peuple juif dans les camps de la mort on découvre également les purges de Staline en 1937 ; la vie dans les goulags En fait, on suit avec Grossman son propre parcours historique jusqu'à sa découverte de l'antisémitisme soviétique


Un monument de la littérature :
. Les romans russes ont souvent une place à part dans la littérature mondiale, du fait de leur ampleur de leur précision et du projet littéraire qu'ils développent.
La littérature Russe est une histoire de familles, et chaque auteur semble solidaire de l'ensemble des auteurs de son pays. Ce n'est pas qu'il y ait un style commun ou un message humaniste et politique commun, c'est que leurs textes sont tous emprunts d'un héritage commun qui mêle la littérature nationale et le peuple russe. 28sec
Dans cette grande famille Grossman pourrait être placé au milieu. le titre du roman est un pendant à Guerre et paix de tolstoi, et grossman cite souvent dans ce roman les autres auteurs Russes et en tout premier lieu Tchekov
« La voie de Tchekhov, c'était la voie de la liberté. […] Essayez donc un peu de faire le tour de tous les personnages tchékhoviens. […] Tchekhov a fait entrer dans nos consciences toute la Russie dans son énormité ; des hommes de toutes les classes, de toutes les couches sociales, de tous les âges »

Les personnages de Vie et destin sont également très nombreux au moins 150 parait il, ils sont regroupés autour de la famille et des amis de Strum qui est un double de l'auteur de son métier, de ses amours, de son courage, et de ses faiblesse. Certains sont à Moscou d'autres sont à Stalingrad d'autres sont dans les camps de travail dans des ghettos ou dans les camps d'extermination. le lecteur vit et souffre avec tout ce groupe pendant ces quelques années décisives, on a froid l'hiver, on suit les nouvelles du front, on est inquiet par les dénonciations et la menace d'être interrogé par la police de Staline, on subit les petites trahisons d'amis proches, on s'émerveille de la résistance au malheur de ces femmes et de ces hommes russes qui avaient tous un idéal commun
L'un des chapitres les plus bouleversant du livre le chapitre 17 ) est celui ou la mère de Strum écrit à son fils et lui raconte ses derniers jours avant son exécution ce témoignage est inspiré directement par le sort de la propre mère de Grossman.

Si Vie et destin est assez typique des grands romans staliniens dans la forme, dans le fond il est totalement différent du fait de son message humaniste.


Le message humain :
Dans le siècle de la barbarie et des désillusions, la réflexion de Grossman suit son propre parcours car il est exemplaire. En fait, grâce à l'écriture, comme son personnage Strum il arrive à la vérité .

Ecrivain de la nation russe, dans l'esprit du parti communiste, son premier grand roman, le peuple est immortel, sera même proposé pour le prix Staline , membre de l'armée rouge, il est à Stalingrad en 1942 et en juillet 44 , il entre dans les camps de concentration à peine libérés, et sera ainsi le premier à les décrire. Son récit L'Enfer de Treblinka sera utilisé lors du procès de Nuremberg
Mais Grossman est également un écrivain contestataire, sa prise de conscience des conséquences de la main de fer de Staline lors des purges de 1937, du climat politique pendant les années de guerre puis l'apparition d'un antisémitisme d'état qui se dévoile peu à peu vont effacer chez lui l'espoir d'une rédemption du régime soviétique après l'expérience de la guerre.
Dans la victoire de la Russie il retrouve une prolongation de la monstruosité du nazisme, et va faire dans son livre, la démonstration du parallèle entre les régimes nazi et soviétique qui finalement se retrouvent dans l'antisémitisme


Mais Grossman reste optimiste et nous délivre un message de bonté et de confiance dans l'homme
Plus les ténèbres du fascisme s'ouvrent devant moi plus je vois que l'humain continue invinciblement à vivre en l'homme/ même au bord de la fosse sanglante /même à l'entrée de la chambre à gaz, j'ai trempé ma foi dans l'enfer
Si encore maintenant, l'humain n'a pas été tué dans l'homme, alors jamais le mal ne vaincra.

Lien : https://www.youtube.com/watc..
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VIE ET DESTIN de VASSILI GROSSMAN une fresque de 800 pages que j'ai dégusté pendant 2 semaines entrecoupé de la lecture de quelques nouvelles plus légères. le livre commence en 1941 à Stalingrad et se termine fin 1942 par l'encerclement de l'armée allemande et le début de la contre offensive russe. C'est la guerre racontée à travers la vie d'une famille à la manière de guerre et paix. Mais c'est surtout une interrogation sur la convergence des régimes nazis et communistes. Les camps de la mort nazis pour exterminer les juifs, la dékoulakisation par Lénine de 1920 ses millions de morts la famine et le cannibalisme qui s'ensuivit les purges staliniennes la vie quotidienne faite de contrôles permanents et de délation , les disparitions des voisins emmenés à la Loubianka et qui ne réapparaissent jamais. Terrible description de cette période. Grossman a écrit ce livre en 1960 sa parution en Europe se fera un 1980 et en Russie en 1988.
Une écriture superbe, un témoignage de l'intérieur ( grossman était journaliste et sur le front pendant la guerre) difficile de croire en l'homme après cette lecture.
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lu en 2021. Depuis 15 ans, ce livre attendait sa lecture. Pour un pavé de 1200 pages, le covid devait s'installer dans notre vie avec la cohorte de toutes les interdictions qui nous ont été imposées pour que je m'y plonge.
D'après les historiens et les romanciers, c'est un des plus grands livres du siècle. Grossman, juif russe né en 1905, fut pendant longtemps un écrivain et un journaliste communiste d'une orthodoxie absolue. Correspondant de guerre, il avait couvert la bataille de Stalingrad, et à ce titre, il décrit parfaitement la monstruosité des combats qui ont duré 6 mois, fait 800 000 victimes russes, et 400 000 allemands (voir son livre « Années de guerre »). Après la guerre Vassili Grossman est un homme meurtri, déchiré. Il a assisté au déchaînement de l'antisémitisme dans son propre pays (sa mère assassinée à Baby Yar), entendu les procès, analysé le stalinisme. Frappé par la convergence de deux systèmes politiques opposés : nazisme et communiste qui aboutissent à créer des camps de concentration/goulag ; gestapo/KGB, et un nationalisme d'état, il utilise la forme d'un roman avec des personnages fictifs pour analyser et accuser la politique répressive et meurtrière menée par Staline. Son manuscrit est saisi par le KGB, mais paru en 1980 en Europe, ce livre n'a survécu que par miracle.
Il dénonce les famines des années 1920 et 1932 en Ukraine, les arrestations arbitraires, les camps de prisonniers, les procès de 1937 où Staline a décapité l'ancienne garde des militaires lors de la révolte d'octobre, fidèles à Lénine ; l'antisémitisme sournois qui va s'amplifier après la guerre. La vie et la liberté sont de plus en plus précaires, personne n'est à l'abri d'une dénonciation. La méfiance devient un mode de vie.
La lecture est ardue, je me suis souvent perdue dans les personnages et effectué de nombreux retour en arrière. Mais ce livre est indispensable. Il est devenu l'introduction à un autre pavé qui fait suite : « le livre noir du communisme » qui illustre absolument les pages de ce roman.



Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Vie et Destin est un monument de la littérature et est essentiel pour la compréhension du XXème siècle. le volume du livre (1171 pages en format poche) est un challenge, mais malgré mes doutes initiaux de pouvoir arriver à gravir cette montagne, je fus véritablement happé par un texte captivant de bout en bout et maintenant plus que satisfait d'avoir découvert ce chef d'oeuvre.

Il faut bien reconnaitre que sa lecture en cette période, alors que l'Ukraine résiste à l'envahisseur russe, de nombreux passages du livre sont éclairants sur l'intimité historique de ces deux pays. Les chefs militaires russes, après avoir brisé l'armée allemande à Stalingrad, sont en compétition pour être les premiers à entrer en Ukraine en tant que libérateurs.

Une oeuvre que je recommande vivement, c'est dans ma mémoire un des cinq livres les plus marquants que j'ai pu lire.
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