À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes.
Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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Éric CorbeyranRichard GuérineauLe chant des Stryges - Saison 3 tome 4 sur 6
EAN : 9782756069470
Delcourt (03/12/2014)
/5
29 notes
Delcourt (03/12/2014)
Résumé :
"Une expérience interdite sur le point de faire basculer l'univers des Stryges? À l'approche de la fin de cette série mythique, la tension est palpable, le suspense à son comble.Après avoir découvert le remède imaginé par Sandor G. Weltman pour remédier à la stérilité des Stryges, Debrah a décidé de tenter sa chance. Alors que le f?tus grandit dans le corps de sa mère, les tensions au sein de l'équipe se multiplient. Il semblerait qu'un traitre se cache parmi eux? M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Les dessins dans ce 4ème tome du 3ème cycle (toujours pas fini avec ce dernier album paru), diffèrent (une fois de plus) par rapport à la BD précédente. Si la palette des couleurs reste chaude et réaliste, les personnages sont esquissés de façon plus brute, leurs visages comme coupés à la serpe. Mais ces traits soulignent parfaitement les tensions qui existent désormais entre les divers protagonistes.
La camaraderie et la bonne entente (fortement ressenti dans les deux premiers cycles) entre Nivek (ex-garde de corps) et la très féminine et mystérieuse "Ombre" font maintenant partie du passé... Suspicion et rancune les ont remplacées... et la trahison (voir tome 14) à laissé des traces qui déteignent également sur les autres membres du groupe qui "étudient" les Stryges.
Sans vouloir dévoiler qui (!) il est sensé tuer, le meurtrier particulièrement cruel qui a été lâché dans la nature (tome 15) est "responsable" de quelques scènes "sangulièrement" gores et peuvent heurter la sensibilité de lecteurs non-avertis.
Sinon, le bon suspense est toujours au rendez-vous... et c'est ce qui me rend grognon sur le moment, parce que je vais devoir attendre le saint-glin-glin pour la suite !
Allez, messieurs les auteurs : Exécution !
La camaraderie et la bonne entente (fortement ressenti dans les deux premiers cycles) entre Nivek (ex-garde de corps) et la très féminine et mystérieuse "Ombre" font maintenant partie du passé... Suspicion et rancune les ont remplacées... et la trahison (voir tome 14) à laissé des traces qui déteignent également sur les autres membres du groupe qui "étudient" les Stryges.
Sans vouloir dévoiler qui (!) il est sensé tuer, le meurtrier particulièrement cruel qui a été lâché dans la nature (tome 15) est "responsable" de quelques scènes "sangulièrement" gores et peuvent heurter la sensibilité de lecteurs non-avertis.
Sinon, le bon suspense est toujours au rendez-vous... et c'est ce qui me rend grognon sur le moment, parce que je vais devoir attendre le saint-glin-glin pour la suite !
Allez, messieurs les auteurs : Exécution !
La tension monte depuis le tome précédent. Elle s'en ressent à deux niveaux. D'abord entre les personnages principaux dont les intérêts et objectifs divergent et qui se font rattraper par leur passé commun, source de conflit, de vengeance et de violence. Il est intéressant de savoir ce que l'auteur va proposer pour faire évoluer ses personnages et leurs interactions. D'ailleurs le récit passe au second plan, l'auteur reste sur ses personnages et les replace au centre de l'histoire; jamais il n'oublie que ce sont eux qui nourrissent et font l'histoire et pas le contraire.
Le second niveau concerne justement le récit qui est ici mené par un nouveau personnage, apparu quelque tome auparavant, mais commence à prendre de l'ampleur, et dont les actions commencent sérieusement à inquiéter. C'est bel et bien ce personnage, totalement en roue libre, à tel point qu'il parait même en dehors du récit lui même, qui mène le jeu, et qui fait l'histoire. Tout ce qui se déroule a des conséquences immédiates ou à courts termes sur les choix des autres personnages. Il s'octroie une telle liberté, une telle autonomie et ses actes sont d'une telle violence et d'une telle cruauté inhumaine qu'il suscite forcément la terreur et est source d'une extrême tension, tension d'autant plus grande qu'il n'apparaît qu'épisodiquement.
Ai je dis que j'aimais beaucoup cette série....??
Le second niveau concerne justement le récit qui est ici mené par un nouveau personnage, apparu quelque tome auparavant, mais commence à prendre de l'ampleur, et dont les actions commencent sérieusement à inquiéter. C'est bel et bien ce personnage, totalement en roue libre, à tel point qu'il parait même en dehors du récit lui même, qui mène le jeu, et qui fait l'histoire. Tout ce qui se déroule a des conséquences immédiates ou à courts termes sur les choix des autres personnages. Il s'octroie une telle liberté, une telle autonomie et ses actes sont d'une telle violence et d'une telle cruauté inhumaine qu'il suscite forcément la terreur et est source d'une extrême tension, tension d'autant plus grande qu'il n'apparaît qu'épisodiquement.
Ai je dis que j'aimais beaucoup cette série....??
Un tome plus simple à décrypter. Il faut dire que le nombre de camps se restreint, que les Stryges sont peu présents dans le tome et que les motivations de chacun sont claires.
Debrah considère que l'expérience Weltman est un succès, elle a ce qu'elle veut (un vaccin anti-Stryge). Elle va donc mettre fin à l'expérience et renégocier l'accord avec les Stryges (qui seront en position de faiblesse). Nivek est envoûté par la Stryge enceinte. Il s'échappe avec elle et l'assiste pour l'accouchement. Et Carson, le tueur psychopathe hybride, continue à dézinguer les hybrides. Abeau et Cylinia lui ont promis ses terres ancestrales en échange, mais Carson n'a jamais respecté une parole...
Un tome violent et sadique, marqué par l'empreinte de Carson.
Côté dessin, on peut s'étonner que la charte graphique ait encore changé. Guérineau est toujours aux commandes mais on a parfois (voire souvent) l'impression que le dessin change d'un tome à l'autre. La fin se rapproche.
Debrah considère que l'expérience Weltman est un succès, elle a ce qu'elle veut (un vaccin anti-Stryge). Elle va donc mettre fin à l'expérience et renégocier l'accord avec les Stryges (qui seront en position de faiblesse). Nivek est envoûté par la Stryge enceinte. Il s'échappe avec elle et l'assiste pour l'accouchement. Et Carson, le tueur psychopathe hybride, continue à dézinguer les hybrides. Abeau et Cylinia lui ont promis ses terres ancestrales en échange, mais Carson n'a jamais respecté une parole...
Un tome violent et sadique, marqué par l'empreinte de Carson.
Côté dessin, on peut s'étonner que la charte graphique ait encore changé. Guérineau est toujours aux commandes mais on a parfois (voire souvent) l'impression que le dessin change d'un tome à l'autre. La fin se rapproche.
Stryges demain, jeux de vilains
Debrah, sans doute atteinte par un syndrome post-soixante-huitard, a décidé d'introduire un processus démocratique en associant l'ensemble des hybrides à la décision concernant l'avenir des Stryges.
Dans le même temps, avec son équipe que Nivek vient de rejoindre, elle exploite les travaux du défunt Weltman en tentant de faire jouer aux monstrueuses créatures à plumes, le jeu du papa et de la maman, par le biais d'une fécondation in vitro. Cette histoire de mariage pour tous va quand même un peu loin.
On se rappelle que de son côté, la fratrie multi centennaire Abeau et Cylinia, partisane d'un régime fort et opposée à toute idée d'assemblée générale, a chargé le psychopathe Sinner de distribuer des jetons d'absence. Et il prend son travail de chasseur de têtes, tellement au sérieux, qu'il sera difficile d'atteindre le quorum.
Moralité : quand on joue avec des monstres, on court le risque de se se brûler les ailes.
Vaillamment, Corbeyran et Guérineau poursuivent une série qui en est déjà à sa troisième saison. le scénario reste cohérent, contient sa dose de rebondissements propre à maintenir le suspense et ce volume est très direct et simple, avec un final d'anthologie tirant vers le gore.
Comme d'habitude, le dessin de Guérineau séduit (fort et dynamique) autant qu'il dérange (des visages parfois un peu bruts et l'aspect photoshop-é) et la mise en couleurs de Dimitri Fogolin reste superbe.
Encore un volume hautement recommandable.
Rendez vous dans un an.
Debrah, sans doute atteinte par un syndrome post-soixante-huitard, a décidé d'introduire un processus démocratique en associant l'ensemble des hybrides à la décision concernant l'avenir des Stryges.
Dans le même temps, avec son équipe que Nivek vient de rejoindre, elle exploite les travaux du défunt Weltman en tentant de faire jouer aux monstrueuses créatures à plumes, le jeu du papa et de la maman, par le biais d'une fécondation in vitro. Cette histoire de mariage pour tous va quand même un peu loin.
On se rappelle que de son côté, la fratrie multi centennaire Abeau et Cylinia, partisane d'un régime fort et opposée à toute idée d'assemblée générale, a chargé le psychopathe Sinner de distribuer des jetons d'absence. Et il prend son travail de chasseur de têtes, tellement au sérieux, qu'il sera difficile d'atteindre le quorum.
Moralité : quand on joue avec des monstres, on court le risque de se se brûler les ailes.
Vaillamment, Corbeyran et Guérineau poursuivent une série qui en est déjà à sa troisième saison. le scénario reste cohérent, contient sa dose de rebondissements propre à maintenir le suspense et ce volume est très direct et simple, avec un final d'anthologie tirant vers le gore.
Comme d'habitude, le dessin de Guérineau séduit (fort et dynamique) autant qu'il dérange (des visages parfois un peu bruts et l'aspect photoshop-é) et la mise en couleurs de Dimitri Fogolin reste superbe.
Encore un volume hautement recommandable.
Rendez vous dans un an.
Bon, bon, bon...
Par où commencer ?
Je viens à peine de finir ce tome et je suis encore sous le choc des dernières pages. Corbeyran nous plonge carrément dans l'horreur et le gore avec un Sinner qui n'a rien à envier au Dr Lecter. Jusqu'ici l'horreur était plutôt maîtrisée ; dans ce seizième opus, c'est l'orgie et à mon sens, cela n'apporte rien à l'intrigue, nous avions déjà bien saisi l'ampleur de la cruauté du tueur en série par les épisodes précédents. Bien que cela soit inévitable, j'aurais tout de même préféré une autre fin au duo d'hybride multi séculaire.
Niveau scénario, nous progressons. Debrah et son équipe ont réussi à donner naissance à un bébé stryge, sauvé par Nivek dans un énième acte de trahison. Il est temps pour elle d'aller retrouver la grotte des origines.
La fin de ce cycle suppose t-elle la fin du chant des stryges ?
Par où commencer ?
Je viens à peine de finir ce tome et je suis encore sous le choc des dernières pages. Corbeyran nous plonge carrément dans l'horreur et le gore avec un Sinner qui n'a rien à envier au Dr Lecter. Jusqu'ici l'horreur était plutôt maîtrisée ; dans ce seizième opus, c'est l'orgie et à mon sens, cela n'apporte rien à l'intrigue, nous avions déjà bien saisi l'ampleur de la cruauté du tueur en série par les épisodes précédents. Bien que cela soit inévitable, j'aurais tout de même préféré une autre fin au duo d'hybride multi séculaire.
Niveau scénario, nous progressons. Debrah et son équipe ont réussi à donner naissance à un bébé stryge, sauvé par Nivek dans un énième acte de trahison. Il est temps pour elle d'aller retrouver la grotte des origines.
La fin de ce cycle suppose t-elle la fin du chant des stryges ?
critiques presse (1)
Graphiquement, Richard Guérineau est toujours au top. Son trait est bien mis en valeur par les couleurs inspirées de Dimitri Fologin. Il met en images quelques scènes difficiles et gores qui, visuellement, risquent de choquer certains lecteurs. Son style est toujours aussi efficace et donne du rythme à cette saga.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3)
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Vous savez, on a tous des mauvais jours... Le problème, c’est que je ne vous ai encore jamais vue dans un bon jour !
Les questions... On se les pose toujours au mauvais moment, vous avez remarqué ?
Quand les réponses arrivent, il est généralement trop tard...
Quand les réponses arrivent, il est généralement trop tard...
Ce flou... Cette folie qui persiste au fond des pupilles... Ce sont les stigmates d'une rencontre...
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