Cette fois, cette note concerne un livre emprunté à la bibliothèque. J'ai découvert cet auteur à l'occasion des AIR 2010. J'avais alors lu «
tout le monde s'en va qui m'avait conquise.
C'est une belle écriture mais elle m'a laissée indifférente. Basée sur l'année passée par
Anaïs Nin à Cuba,
Wendy Guerra invente le journal qu'aurait pu écrire Anaïs. Je comprends l'attirance de
Wendy Guerra pour cette femme car elles ont des trajectoires et des habitudes semblables mais voilà je me suis ennuyée.
Je comprends le besoin de révolte d'une femme à cette époque où seul le mariage compte, je comprends le vide laissé par l'abandon du père et les difficultés face à la pauvreté. Car finalement descendre de milieu social est probablement pire que d'avoir toujours appartenu à un milieu (même pauvre). Mais pourquoi cette rébellion me semble t elle si stérile ? Alors que dans «
tout le monde s'en va » la petite fille m'avait émue et j'aurais aimé la prendre dans ma bras, cette
Anaïs Nin me semble seulement neurasthénique. En même temps, j'ai l'impression d'être passée à coté de quelque chose… Si seulement je savais quoi…
En conclusion, si vous ne connaissez pas
Wendy Guerra, je vous conseille vraiment de la découvrir dans «
Tout le monde s'en va », concernant «
Poser nue à la Havane » vous l'aurez compris je ne peux pas vraiment le recommander…