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EAN : 9782080113665
64 pages
Flammarion (30/06/2008)
4/5   1 notes
Résumé :
Après avoir montré comment la Révolution a modifié le paysage artistique (création des musées…) et quel rôle pédagogique elle voulut donner à l'image, ce petit livre expose les caractéristiques de la peinture, du dessin, de la gravure, de la sculpture et de l'architecture durant cette période et évoque une nouvelle forme d'art : la fête.
En 63 pages, une bonne introduction.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'auteure de cet ouvrage, Hélène Guicharnaud, est conservateur en chef du Patrimoine et et docteur en Histoire de l'Art.
Ses travaux portent sur la peinture et le dessin français, tout particulièrement des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle travaille au musée du Louvre, chargée des arts graphiques.
C'est donc en experte qu'elle a rédigé cet opuscule de 63 pages en 1989 sur l'art sous la Révolution française.

Présenté en quelques chapitres courts, le livre décrit, tout d'abord, les nouvelles valeurs avec la prise de conscience d'un héritage artistique et culturel national qui est réuni et conservé. La Convention a besoin des artistes pour élaborer les symboles et les monuments de la jeune République : l'image est un moyen privilégié pour instruire les générations de citoyens illettrés.
L'Assemblée créée donc des Institutions comme le Comité d'Instruction publique, la Commune des Arts, l'Institut National
Les symboles et allégories exaltent des préceptes nouveaux qui sont l'égalité et l'unité, notamment.
Les arts traditionnels (la peinture, le dessin, la gravure, la sculpture, l'architecture) et les nouveaux (fêtes) concourent ainsi à l'éducation, à l'emploi des artistes et la contre-révolution s'en sert aussi.
Des reproductions de monuments, plans, dessins, sculptures et peintures sont largement présentes pour illustrer (dommage que le livre ait été édité en noir et blanc…).

Un livre simple et rapide à lire pour aborder et visualiser l'art sous la Révolution française sur tous ses aspects mais qui reste succinct et ne constitue qu'une introduction pour une étude plus approfondie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les réformes politiques et administratives décidées par les premières Assemblées nationales de la Révolution font naître chez les artistes l'espoir de remplir pleinement le rôle civique, pédagogique, qu'ils pensent depuis longtemps être le leur. En même temps, souhaitant s'associer aux grandes réformes en cours,
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Le peuple est associé aux fêtes, non plus comme spectateur, mais comme acteur. J.-L. David devient sous la Convention le principal metteur en scène des fêtes. Sous sa direction, Paris s'orne de monuments provisoires, comme ceux de la fête du 10 août 1793, qui disparaissent après le 9 thermidor. Gossec, Méhul, Chénier composent les musiques et les textes de ces cérémonies, des acteurs célèbres incarnent des idéaux révolutionnaires.
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Les arts, en raison du rôle pédagogique qui leur est assigné, sont confiés au Comité d'Instruction publique créé le 14 octobre 1791, puis au ministre de l'Intérieur à partir de 1795.
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Dans les fêtes, l'homme de la Révolution, acteur et spectateur, est plongé au paroxysme du symbolique.
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