Un frère en bocal

Certains gamins de conte de fée vous ramènent un haricot en échange d'une vache, le petit héros de Emilie Chazerand trouve des frangins à acheter à l'épicerie.

C'est pratique, pour partager les corvées, les courses à l'épicerie aussi.

Même si Monsieur Baratini est tout mimi, un frère pourrait ouvrir un planning de temps de jeux plus ample.

Non négligeable.

Hyppolyte a bien réfléchi, bien pesé le pour et le contre, un peu envié la famille nombreuse de six soeurs de son copain Basile qui chamboulent l'ambiance de la maison, craint pour un partage de son papa et de sa maman aussi.

Et puis, Aristide est sorti du bocal. Pop!

C'était comme si il avait toujours existé, tout s'est dédoublé, les lits, les bisous.

Un grand frère, on l'aime, on le déteste, il vous aime aussi et il le prouve.

La chute en promet d'autres vertes feuilles et des fruits bien mûres.

Quelle farce!

Ca va chambouler!

L'album dessiné par Aurelie Guillerey est bourré d'humour qui parfume le texte de malice, de drôlerie en pull et jeans seventies qui saupoudre l'image, dans l'image on voit également un chien qui fume la pipe, une poule dans la maison, des mômes fripons qui font des grimaces...

Les vertes teintes cornichons sont également très prédominantes, le rouge tomate aussi, comme les couleurs de l'italie de Monsieur Baratini.

Mama Mia, quelle est drôle cette boutique!

Dannazione! L'histoire est déja finie!

Le livre est fourni avec un CD pour se la réécouter.