Il y a quelque temps, j'ai été contacté par les éditions Grasset pour être invitée au lancement d'un nouveau livre. Malheureusement pour moi, étant déjà prise ce jour-là, je ne pouvais m'y rendre. Après confirmation reçue peu après par mail, ce ne sera que partie remise !
Je les remercie cependant dans l'instant et très sincèrement de m'avoir proposé l'envoi de plusieurs livres. Ceci était dans le but d'en réaliser un service presse. C'est avec grand plaisir que j'ai accepté comme je le fais depuis toujours et ce peu importe la notoriété de l'établissement.
Parfois, il y a des livres dont il est difficile de faire l'avis, de dire ce que nous en avons pensé. «Journal d'un infréquentable» rédigé sous la plume de S. Guillon fait parti de ces livres.
Même si j'ai rigolé à certains passages et que j'ai apprécié ma lecture, il est difficile en toute franchise pour moi de me faire un avis bien précis sur ce livre.
A travers cet ouvrage, on voit la politique, le monde de la télé avec humour. L'univers que l'on nous décrit est fait de manière humoristique et non d'un point de vue très sérieux ou ennuyeux. Généralement, quand nous parlons politique, il n'y a pas vraiment de rigolade. Cela peut très vite devenir ennuyeux mais le cas ne se pose absolument pas ici.
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Trublion, iconoclaste, poil-à-gratter, avec sa tête de sale gosse et son regard faussement dans le vague, il ne se laisse pas conter fleurette. Son dernier livre "Journal d'un infréquentable" (Grasset) revient sur une année de grands et de petits coups de gueule.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Depuis quelques semaines, la colère gronde chez les journalistes d’iTélé. La rédaction menace de se mettre en grève1. En cause, l’indépendance éditoriale de la chaîne info et l’arrivée sur ladite chaîne de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour corruption de mineurs. Dans les médias, les critiques portant sur la gestion de Bolloré n’ont jamais été aussi vives. C’est dans ce contexte bouillonnant que je démarre la promotion de mon spectacle au théâtre Déjazet.
Lorsque vous ne faites plus de télévision, les gens pensent que vous n’existez plus. Ils ne peuvent vous imaginer faisant autre chose ailleurs, comme écrire un livre, jouer au théâtre, tourner un film… Tous les samedis soir, à la même heure, et durant des années, vous vous rendiez chez eux, dans leur salon, puis un beau jour, plus aucune visite. Vous avez tout bonnement disparu à l’instar d’Alain Colas. Vous êtes le « Alain Colas » de la télévision.
Le monde de la télévision est ainsi, quand vous quittez le sérail, vous n’avez plus de nouvelles de personne. Et puis lorsque vous êtes de nouveau intéressant, désirable, « bankable », c’est comme si vous les aviez quittés la veille, ils vous adorent, ils ne vous ont jamais oublié.
Certains haïssent les dimanches, moi c’est la fin de l’été. En même temps que les jours raccourcissent, mon angoisse monte, le compte à rebours s’est enclenché, me donnant toujours la même sensation que je n’y arriverai pas. (Car) rien ne me rend plus anxieux que d’écrire un papier. Et si on me complimente à son propos, l’inquiétude augmente car je pense alors que le prochain sera fatalement moins bon.
En télévision, on ne réfléchit pas, on saute sur l’occasion offerte, bien heureux d’être de nouveau sous la lumière des sunlights, surtout quand on n’existe plus depuis deux ans comme moi.
Vidéo de Stéphane Guillon