J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre qui m'a replongé des mes lectures politiques d'il y a quelques années.
Il y a en plus une synchronicité avec les évènements de Charlie en début d'année et la présence de P Val dans le livre avec ses attitudes incompréhensibles. Et je ne parle pas du procès du Carlton ...la chronique sur DSK de Guillon avait été le début de la fin de Guillon. Quant à JL Hees que j'adorais sur France Inter dans son émission de fin d'après midi je suis stupéfait après la lecture de ce livre !
En résumé, un livre très intéressant, se lit très facilement, comme un roman il me manque juste la description de la même période vue par les autres protagonistes.
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Guillon revient encore une fois, sur la question de son licenciement de France Inter, mais au final dans un texte un peu plus sérieux.
Au delà des répliques sanglantes et drôles, on en apprend pas mal sur l'histoire de ce licenciement organisé, ainsi que sur l'Etat d'esprit de France Inter.
On apprécie immédiatement la plume de Guillon, et au delà de son histoire personnelle, c'est une réflexion sur la liberté de la presse, et sur l'indépendance des médias qu'il convient de retenir.
J'ai rigolé, j'ai été choquée, mais au final je me suis bien amusée, Merci M Guillon!
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Texte assez intéressant et effrayant qui illustre la mise en place sourde et rampante d'une dictature qui ne dit pas son nom. On ne peut pas ne pas en sortir scandalisé et avoir peur pour l'avenir de la presse et de l'humour. Guillon, y fait la chronique d'un licenciement programmé, et révèle par la même occasion les coulisses d'une affaire devenue le symbole d'une presse sous pression. Il nous apprend, entre autres, que, dans la cinquième puissance mondiale, certains considèrent l'humour comme une menace pour la démocratie !
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Guillon réussit le tour de force de faire d'un épisode dur de sa vie la matière d'un récit à suspense dont, pourtant, on connaissait la fin avant d'ouvrir le livre.
Lire la critique sur le site : LeSoir
C'est peut-être à ce moment-là, à 46 ans, que j'ai compris comment techniquement une dictature pouvait se mettre en place : quand des gens brillants, intelligents, commencent à se laisser faire, à accepter, à céder uniquement pour ne pas perdre leurs prérogatives.
Vidéo de Stéphane Guillon