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EAN : 9782081290075
386 pages
Flammarion (06/05/2015)
2.98/5   44 notes
Résumé :
Les sœurs Kessler, Nathalie et Alice, étaient très proches, jusqu'à ce que l'adolescence les déchire. Nathalie est têtue, manipulatrice, et très belle; Alice est une rêveuse qui aime les livres et les oiseaux. Durant des vacances en famille près d'un lac du Connecticut, Alice tombe sous le charme d'un jeune peintre qui peine à vivre de son art, Thomas Bayber, en qui elle trouve une âme sœur. Nathalie, elle, reste insensible. Pourtant, à la fin de l'été, leurs vies s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
2,98

sur 44 notes
Reçu pour une opération spéciale "Masse critique", je commencerai tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Flammarion qui m'ont à la fois permis de découvrir un livre que j'ai trouvé extraordinaire mais aussi une auteure que j'ai bien envie d'apprendre à découvrir plus.

Natalie et Alice Kessler sont soeurs et pourtant, l'on ne pouvait pas imaginer qu'elles puissent être si différentes, étant donné qu'elles ont été élevées de la même façon, par les mêmes parents...bref, tout ce qui peut faire que deux personnes puissent au moins avoir certains point en commun.Mais, ici, rien de tel, et si jusqu'à présent, vous pensiez qu'il était impossible d'en venir, au fil des ans, à haïr sa propre soeur (ou son propre frère peu importe), je vous recommande vivement de vous plonger sans plus attendre dans la lecture de cet ouvrage. Comment en sont-elles arrivées là me direz-vous ? Cela part peut-être de leur rencontre avec un jeune peintre, bien que plus âgé qu'elles deux de quelques années mais promis à un vrillant avenir : Thomas Bayber ou alors cela part-il du moment où l'on découvre la maladie de la cadette, Alice, qui est atteinte d'une polyarthrite, mobilisant ainsi l'attention de leurs parents. Bref, nul ne le sait mais toujours est-il que si les apparences, à première vue, n'en laissent rien paraître, Natalie est une personne extrêmement perturbée, qui, bien qu'elle se soit toujours occupée de sa soeur après la mort de leurs parents, lui a fait, sciemment ou non, toutes les pires choses possibles et inimaginables pour que cette dernière n'apprenne jamais la vérité. A propos de quoi me demanderez-vous et comment est-il possible qu'en mentant, on puisse faire autant de mal à quelqu'un ? Tout simplement parce que le temps, lui, ne se rattrape pas et que lorsque l'on découvre la vérité trente-cinq ans plus tard, eh bien, toutes les années qui ses sont envolées ne pourront malheureusement jamais être rattrapées. Cette vérité n'aurait probablement jamais été dévoilée si Dennis Finch, un professeur chevronné et expert en ce qui concerne les oeuvres du plus que renommé peintre Thomas Bayber et de Stephen Jameson, un jeune homme qui aurait pu faire une grande carrière dans le milieu des affaires grâce à la notoriété de son défunt père et expert dans le monde de l'art mais qui s'est trop laissé aller. Aussi, lorsque Bayber fait appel à Finch pour lui faire part d'un tableau qu'il n'aurait jamais vu et qu'il exige que ce soit Stephen en personne qui garantisse son authenticité et personne d'autre, Finch est d'abord un peu déçu que celui pour lequel il a consacré sa vie ne lui fasse pas confiance. Mais si le plan du peintre était en réalité bien plus complexe qu'une banale authentification d'oeuvre d'art, un plan machiavélique qui serait destiné à révéler au monde entier la vérité, aussi douloureuse que celle-ci puisse être pour chacun des protagonistes qui entrera en jeu ?

Un roman qui va au-delà de tout ce que voue auriez pu imaginer (du moins, je dois avouer que cela fut mon cas et que je me suis prise une grande claque, l'auteure dévoilant des faits nouveaux jusqu'à la toute dernière page...). Un roman extrêmement fort, avec des personnages très attachants, bien qu'il y en ait qu'on arrive à détester au fur et à mesure que la cruelle vérité se dévoile au fil des pages. Une écriture fluide et légère...un livre qui a fait mon ravissement et que je ne peux que vous recommander !
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Que s'est-il passé pendant l'été 63 pour marquer aussi profondément le peintre Thomas Bayber et les deux soeurs Kessler ? Pas grand chose, en fait. Mais parfois il suffit de pas grand chose (et d'un psychopathe ou deux) pour gâcher des vies...

Secrets de famille, rivalités fraternelles, oeuvres d'art cachées ou perdues, amours également cachées ou perdues, hasards de l'inspiration... avec son air de ne pas y toucher, ce roman touffu aborde quelques thèmes de fond.

Rondement mené, prenant, pas désagréable, le livre n'est pas inoubliable non plus, car on ne s'attache pas trop aux personnages et on ne découvre pas grand chose de nouveau. Cela dit, je n'oublie pas qu'il s'agit d'un premier roman, et laisserai probablement une nouvelle chance à l'auteure.

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Un jeune peintre talentueux et charismatique, deux soeurs séduites et des amours clandestines entrelacées qui changeront et influenceront dramatiquement la trajectoire des individus sur plusieurs décennies.
Quand le peintre se meurt, son désir de mettre la touche finale sur ce passé chargé de pertes et de secrets se fait impérieux et conduit un historien d'art et un expert à la recherche de portraits disparus, dans le sillage de soeurs envolées...

Un roman qui se construit donc sur la charge sentimentale de relations amoureuses contrariées, de jalousie, de secrets, de trahisons et de révélations finales. La structure romanesque est faite des retours en arrière vers cet été 63, faisant apparaître peu à peu le tissage qui lie entre eux les personnages. C'est un roman bien écrit, un peu triste, un peu poétique, et qui s'autorise des tranches d'humour sympathiques.

La thématique un peu trop mélodramatique à mon goût m'a peu intéressée mais c'est un roman qui a de nombreux atouts pour trouver son public.

En cadre de la fiction, c'est une plongée intéressante dans le business entourant la création artistique, avec les différents métiers de la sphère commerciale: galiéristes, marchands, historiens d'art, experts, techniciens de laboratoires de recherches et de datation. Un monde feutré aux codes obscurs, une compréhension de la passion qui anime les professionnels sans pour autant nier la face mercantile.

Merci à Flammarion et Babelio pour leur confiance.
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Déjà, ne vous fiez ni au titre, ni à la couverture, qui laissent attendre un roman beaucoup plus léger, estival et adolescent. le titre original (plus prétentieux) "The gravity of birds" est plus approprié, de même que la couverture de l'édition américaine - le dessin d'une cage vide sur laquelle est posé un oiseau - qui reflète beaucoup mieux l'ambiance 'so british' et un chouïa surannée, guindée, de l'ouvrage.

Pas d'histoire de jeunes filles à la plage, donc, mais un imbroglio entre une affaire de tableaux disparus, des secrets de famille, des rivalités entre soeurs - imbroglio à démêler en regard de ce qui s'est passé en août 1963 et en 1972.

Quelle est la différence entre un bon roman riche, dense, savamment agencé et un récit touffu, ennuyeux, qui part dans tous les sens et reprend lourdement des ficelles de romans policiers ? Pendant toute ma lecture, j'ai trouvé que cet "Eté 63" appartenait à la seconde catégorie, tout en me disant que j'aurais pu le trouver génial, mais que là non, vraiment, ça ne passait pas en dépit de l'intérêt que je porte à certains sujets (relations toxiques dans une fratrie). J'ai eu bien du mal à le terminer mais j'y suis arrivée, même pas consolée de mes efforts par les derniers rebondissements - du déja-vu...

• Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour ce partenariat.
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A travers cette histoire de deux soeurs américaines totalement différentes, l'une très réveuse et naive , l'autre plus réaliste et opportuniste, la romancière nous livre un roman qui aurait pu être une très belle saga comme les américains savent tant en faire .
Hélas, malgré les indéniables qualités du roman, je n'ai pas réussi à m'accrocher à cette lecture...trop lente à se mettre en place, trop alambiquées ( il est question d'un tableau peint par un jeune artiste dont une des soeurs était tombé amoureuse) et qui permet de revenir sur ce qui s'est passé pendant ce fameux l'été 1963, et une fin trop abrpute achèvent de rendre cette lecture un peu trop déceptive pour convaincre.
Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Flammarion pour la lecture. et la découverte..
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
[annonce de l'assassinat de Kennedy]
Elle était assise à l'avant de leur voiture aux côtés de son père en ce mois de novembre et elle l'avait vu, un peu inquiète, monter le volume de la radio et hocher la tête d'un air incrédule. Il était allé se garer sur le bas-côté comme la plupart des autres conducteurs et avait plongé la tête dans ses bras. Par la fenêtre, elle avait vu les passagers des autres véhicules en proie aux mêmes émotions.
(p. 124)
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"C'était une chose de déplorer les défauts de ses proches dans le secret de son coeur, une autre d'écouter un étranger en dresser la liste."
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"[...] le talent d'un artiste se juge souvent sur son habilité à rendre compte à la fois de la lumière et de l'ombre. Si jamais il vous était donné un jour de choisir, consacrez plutôt votre vie à rechercher la première."
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"C'est un terrible fardeau pour un enfant, de devoir aider ses parents à se révéler sous leur meilleur jour..."
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Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir peur de déplaire aux gens qui vous aident et qu'on devrait aimer parce qu'ils sont en bonne santé, eux, qu'ils vous témoignent un peu de gentillesse alors qu'on est devenu cette ... chose, cette créature aigrie, amère et irascible... Quand on a compris que cela ne s'améliorera pas ... on finit par devenir invisible.
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