Ce manga, « Devilsline » de
Ryo Hanada, est présenté comme un seinen mais je lui ai trouvé un petit air de shojo avec une romance devenue bien classique : celle entre un vampire et une humaine.
Tsukasa Taira, une étudiante lambda, se fait agresser par un vampire avant qu'un hybride, Yûki Anzai, ne vienne la sauver et la ramène chez lui. L'attirance entre eux est immédiate et il revient la voir régulièrement même si une romance serait risquée : malgré son côté humain, Yûki est un danger pour elle car la vue du sang et l'excitation rendent les vampires incontrôlables, aussi ne peut-il même pas enlacer Tsukasa. À côté de cela, il travaille en tant que policier dans une branche où il faut s'occuper des vampires qui se sont montrés violents, afin de garder leur existence cachée. Mais un groupe d'anarchistes décide de révéler la vérité le plus violemment possible.
C'est violent, c'est gore, ça aurait pu être intéressant mais je n'ai pas accroché. Je trouve Yûki intéressant mais pas tout le reste, la romance est insipide et casse trop le rythme plus haletant qu'aurait pu avoir l'histoire du côté des vampires incontrôlables, des anarchistes et des pulsions de Yûki qui fait autant partie des deux camps qu'il en est éloigné. J'aurais aimé que l'intrigue se concentre sur cette dualité que sur une romance qui n'apporte rien même si on apprend en quoi un couple mixte est difficile à se former.
Je ne pense donc pas continuer cette série. Dommage, mais je trouverais sûrement mon bonheur ailleurs.