Whyborne & Griffon, tome 4 : Nécropole

Après un repas de Noël assez mouvementé dans la famille Whyborne, voilà ce cher Percival appelé à la rescousse de sa chère amie Christine... en Egypte. Assez réticent dans un premier temps à quitter Griffon, Contresens et son cher musée, une attaque au sein même de celui-ci le force à reconsidérer ses plans... d'autant que Griffon est plus que partant pour l'aventure.

Nous voilà donc plongés en Egypte, les chameaux facétieux, la chaleur étouffante, le désert, le sable, bref tout ce que ce cher Percival adore, quoiqu'en fait, tout ce qui n'est pas sa routine "Contresensienne" le perturbe... Rajoutez à ça un mystérieux tombeau, des créatures effrayantes et redoutables, la trahison, la suspicion, des hiéroglyphes, des mystères, une réapparition étrange, des familles dysfonctionnelles, des sabotages, bref... la routine pour notre duo.

Nous retrouvons donc les deux hommes pour une nouvelle aventure, mieux vaut d'ailleurs avoir lu les précédentes pour appréhender totalement l'état d'esprit des héros. J'apprécie toujours autant Griffon, plutôt droit dans ses bottes, mais j'avoue que les insécurités de Percival m'ont un tantinet agacée dans ce tome : il faudrait peut-être enfin qu'il admette ce que son Pinkerton personnel ressent pour lui et qu'il cesse son "il va m'abandonner, il est trop bien pour moi, il mérite mieux, patati patata". Ce tome introduit un personnage plutôt prometteur, Iksander, et permet à Percival d'explorer un peu plus sa magie et ses talents d'invocateur. le couple Griffon/Percival nous offre quelques moments plutôt intenses, toujours entrecoupés d'échanges verbaux un peu collets-montés, nous découvrons un peu le passé de cette chère Christine, bref... un tome somme toute plutôt agréable et distrayant.

Dans ce tome 4, notre pauvre Percival est contraint d'abandonner son musée chéri pour se rendre, quelle horreur, en Egypte à la demande de sa meilleure amie et intrépide archéologue, Christine. Ce tome nous en apprend un peu plus sur le passé de celle-ci et comment elle est devenue ce personnage atypique au XIX° siècle: une femme libre qui se considère comme l'égale des hommes. Bien sûr, ils vont rencontrer une créature mosntrueuse, une semi-déesse de l'Egypte antique.
J'étais ravie de voir mes héros préférés se lancer sur les traces d'Amelia Peabody (Elizabeth Peters) et d'Alexia Tarabotti (Gail Carriger).

Dans ce tome nos héros Whyborne & Griffon quittent les rues sombres et inquiétantes de Contresens pour partir à la rescousse de leur amie Christine en Égypte.
J'aime toujours autant cette série qui cette fois ci nous entraine dans un véritable roman d'aventures dans les paysages magnifiques de l'Égypte. Pendant ma lecture j'ai pensé plusieurs fois au film La momie. Cette atmosphère bien spécifique des fouilles archéologiques, la magie ancienne et les créatures mythologiques qui peuplent le panthéon égyptien ont été très bien décrites par l'auteur. Il m'a été impossible de lâcher ce roman. La relation entre nos héros évolue bien et tout les trois ressemblent vraiment a une famille. le mystère autour de Whyborne grandit aussi et peut être que sa pratique de la magie n'est pas si fortuite que ça. En tout cas l'auteure nous laisse de petits indices ici et là sur ce que l'on pourrait découvrir dans les prochains tomes.
J'ai donc hâte de lire le suivant.

Un tome très intéressant qui met enfin en avant Christine. On en apprend enfin plus sur son passé et sur cet amour à sens unique qu'elle a plusieurs fois évoqué auprès de Whyborne à demi mot.
En centrant ce tome sur ce personnage secondaire, l'autrice amène un petit vent d'air frais sur la saga qui commençait un peu à s'essouffler sur les doutes de Whyborne et Griffon qui ont tendance à nous faire tourner en rond.
Déplacer l'enquête dans un nouveau pays se révèle aussi être rafraîchissant, et permet de confronter nos héros à de nouveaux éléments et personnages. Cette fois, nos héros ne s'en sortent d'ailleurs pas sans casse, on peut donc espérer une prise de conscience pour la suite, et moins de tergiversations.