Comme dans un roman d'été

Gros coup de coeur !

Qu'est ce qu'un roman d'été ? En anglais, le titre est: Beach read ( lecture de plage). Un roman léger, forcément un roman d'amour ?
Dés le titre, le ton est donné, l'auteur se moquera gentiment de ce qu'elle est en train de produire ( une comédie romantique ) , de son personnage féminin, auteure de romance, et plus généralement du métier d'écrivain.


January est en plein craquage... Son père vient de mourir, sa mère ne veut pas parler de la double vie qu'il avait, elle n'arrive plus à écrire, elle qui a à son actif cinq romans, alors qu'elle a une dâte de remise de manuscrit. Elle n'a presque plus d'argent, et son petit-ami, à bout, vient de la quitter. Aussi, décide -t-elle de partir dans la deuxième maison de son père, celle qui abritait ses amours clandestins. Là, elle s'occupera de la succession, et aura tout le calme nécessaire à son projet d'écriture, vu qu'elle n'y connait personne.
Mais son voisin, n'est autre qu'un ancien de la fac, un rival qui, entre-temps, est devenu un écrivain renommé, alors qu'elle, n'est qu'une romancière pour “bonnes femmes ”.
Un défi et un marché plus tard... chacun devra écrire son prochain roman dans le style de l'autre...

Qu'est- ce qu'un “bon écrivain"?
Au delà de la merveilleuse histoire d'amour qui va se jouer, c'est une jolie réflexion sur le métier d'écrivain, sur les dead-lines, les pannes d'écriture, la pression des maisons d'éditions et sur l'organisation de leur travail.
Impression pour le lecteur d'être une petite souris et de comprendre les mécanismes de création, et toute la " machinerie " qu'il y a derrière.
Ce roman a des allures de poupées russes ( le roman dans le roman,...)

Mais c'est aussi une réflexion aussi sur le deuil. January ne devra pas seulement faire le deuil de son père, elle va devoir faire le deuil de celui qu'elle croyait qu'il était. Un roman sur comment devenir adulte ...

C'est une histoire follement romantique, poignante, amusante, et tellement, tellement agréable à lire !

Mieux qu'un roman de plage... Un petit bijou.
Un GROS coup de coeur...

January Andrews est autrice de roman. Sa vie bascule à la mort de son père, lorsqu'elle apprend que celui-ci menait une double vie. Depuis sa vie s'est « cassée » la figure : rupture amoureuse, syndrome de la page blanche, etc.

Elle est donc contrainte de partir vivre dans la maison du passé caché de son père dans le Michigan. Lors de son emménagement, elle fait rapidement connaissance avec son voisin, sans le voir vraiment, de dos ou de nuit. Mais elle va vite se rendre compte qu'il s'agit d'un homme de son passée …

J'ai apprécié ma lecture, mais j'ai trouvé l'histoire entre January et Gus un peu trop facile. Je m'attendais à voir ressurgir des conflits du passé, mais ça n'arrive pas vraiment. Quelques accrochages mais rien de bien transcendant à mon goût. Par contre, j'ai apprécié de découvrir petit à petit les personnages, les fêlures du passé, comme on est nombreux à en avoir.

Si je ne me trompe pas, il s'agit du premier livre publié en France d'Emily Henry, et je lirais avec plaisir ses prochains livres.
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Je ressors de cette lecture très partagée. Certains aspects du roman m'ont beaucoup plu, et d'autres m'ont ennuyée voire même exaspérée.
L'intrigue est assez classique : deux personnages que tout opposent, aussi différents que peuvent l'être janvier et août (january et August en anglais), (enfin, ils sont quand même écrivains tous les deux, avec chacun un certain succès dans leur domaine) se retrouvent à habiter des maisons voisines le temps d'un été. Chacun est persuadé que l'autre le méprise, alors qu'en fait... Enfin bref, c'est une romance avec le happy-end de rigueur.

Certains passages m'ont beaucoup plu : les tout débuts de l'amitié mitigée entre les deux jeunes gens, la manière dont l'héroïne défend sa conception de la littérature féminine, jusqu'à parier avec son "adversaire" qu'il ne serait pas capable d'écrire une romance.
Cependant le défi d'écriture passe rapidement à l'arrière-plan, devenant juste une excuse pour organiser des sorties à deux pour découvrir leurs sources d'inspiration respectives (et plus si affinités).

C'est un peu dommage que le héros (qui est un homme tourmenté par un sombre passé, évidemment) soit tout de suite entièrement conquis par la jeune femme qu'il n'a pas oubliée depuis la fac. Son attitude et ses attentions ne laisse aucun doute sur son attachement et, comme tout semble joué d'avance, il n'y a plus vraiment d'enjeu. Je sais que c'est une romance et que le dénouement est couru d'avance, mais quand même...
J'ai aussi trouvé que l'héroïne versait beaucoup de larmes, à tout bout de champ. Et puis les scènes de rapprochement interrompues juste "au moment où" finissent par devenir répétitives ; en plus chacun fait ensuite comme si de rien était ce qui me paraît peu crédible. Et lorsqu'enfin leur relation avance un peu, les montagnes russes émotionnelles continuent et les mélodrames s'enchaînent comme si l'héroïne n'avait aucune confiance en son amant, aucune mémoire de ce qu'il lui a dit...

J'ai fini par me lasser du manque de nuances et de maturité des personnages qui se comportent encore comme les étudiants qu'ils étaient quand ils se sont connus à la fac. J'ai même lu les derniers chapitres "rapidement"...
Tout cela pour dire que je n'ai pas été vraiment séduite par ce roman, et c'est d'autant plus dommage que le résumé était prometteur...

January Andrews écrit des romances et doit rendre son prochain manuscrit dans quelques mois. En panne d'écriture, presque fauchée, elle doit trouver refuge dans la maison que son père lui a laissé en héritage, symbole de sa double vie.
Son voisin n'est autre qu'Augustus Everett, qu'elle avait croisé pendant ses années d'université. Elle ne garde pas un super souvenir de celui qui depuis est devenu célèbre grâce à ses nombreux best-sellers.

Annoncé comme une comédie romantique, ce roman est bien plus que cela.
L'autrice joue avec les codes de la littérature contemporaine, y compris avec son titre à double sens, pour mettre en lumière le travail de l'écrivain avant que son livre ne soit entre nos mains. En faisant se croiser deux genres littéraires incarnés par chacun des personnages, cela lui permet de pointer les similitudes dans la démarche intellectuelle, dans le stress que peut provoquer une page blanche, dans la pression que peut mettre un éditeur en attente d'un premier jet... que l'on écrive de la romance ou autre chose.

Il n'y a pas que cet aspect-là qui apporte la profondeur à l'intrigue puisque le personnage de January est confrontée au deuil qu'elle doit faire de son père. Ce double exercice de deuil (puisque son père décédé n'était pas l'homme qu'elle avait cru connaître) donne au personnage un côté très touchant et en même temps explique certaines de ses réactions qui pourraient énerver les lecteurs. le personnage masculin n'est pas en reste question manque de confiance en soi.

Et nous avons donc là tous les ingrédients pour la comédie romantique qu'on attendait dans le genre grumpy & sunshine tout de même car même si January est en deuil, elle est accro aux happy ends tandis que Gus n'y croit pas une seconde. Et comme ils ont décidé de collaborer pour évacuer tous les deux ce manque d'inspiration qui les empêche de démarrer leur prochain roman, nous avons droit à des scènes et des dialogue cocasses, parfois très drôles.

Petit bémol pour moi avec la version audio dans laquelle j'ai eu beaucoup de difficultés à me faire au jeu de voix de la lectrice.
La version écrite finira bien par venir à moi un jour, et ce jour-là, je suis certaine de retrouver January et Gus pour quelques heures de lecture plaisir.

C'est une "romance" américaine qui voudrait faire croire qu'il pourrait exister une prétention littéraire dans ce texte: que nenni! Quel ennui, des platitudes, beaucoup de larmes "qui inondent le visage" à propos de tout et de rien , et le reste à l'avenant :il m'aime; il m'aime plus; je suis une bécasse, et ce pendant 370p.
Bref, ce n'est que mon humble ressenti, et chaque lectrice(dans ce cas) est différente. de 1 à 5 étoiles probables . Je pense à la traductrice.