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sur 2229 notes
Plus complexe que les précédents ce volet est vraiment difficile à suivre.
Il y a près de 200 pages qui se rapportent à des discussions et des réflexions métaphysiques, ésotériques avec peu d'actions autour d'Alia, de son temple, des jumeaux Ghanima et Leto, les 2 enfants de Paul qui semblent être livrés à eux-mêmes en l'absence de leurs parents.

Alia devient un personnage central, à la fois illuminée et folle qui apparaît au centre d'une nouvelle religion qu'elle tente d'imposer, celle de Muad'Dib face aux Fremen et à la maison des Corrinos...à ses risques et périls au vu des attentats perpétrés contre sa famille : Dame Jessica et Duncan se retrouvent enlevés et Wensicia fait une tentative de meurtre sur les jumeaux par l'envoi des tigres Laza quand le temple fait l'objet d'attaques. Idaho son époux déjà mort une première fois, a beau avoir changé de forme en devenant ghola, il se retrouve une nouvelle fois tué quand Alia opère une sorte de suicide final.

Avec le personnage de Léto, la quête initiatique est plus poussée que celle de son père : comme lui, il affronte la marche dans le désert, comme lui, il est en proie à des visions, rencontre des Fremen et comme lui, il se penche sur la question du temps, des vies-mémoires héritées du passé alors qu'il cherche à éprouver un don de préscience pour voir l'avenir. Les différences, c'est qu'il va au contact des truites de sable avec lesquelles il parvient à se fabriquer une seconde peau et il remet en question le charisme de son père au point de lui disputer l'autorité de ses visions en lui en montrant une autre qui ouvre la voie du Sentier d'Or.

Or, c'est bien le problème de Dune : beaucoup de paroles, des extraits de prophétie en exergue des chapitres et des citations qui sont rapportées par ses personnages mais on reste dans les questions : qu'est-ce que la Voix al gaib, le Kwisatz Haderach ? Doit-on croire que c'est Paul Atréides comme le veut la légende qui l'accompagne depuis son départ dans le désert ? Alia est-elle la matrice du paradis ? Quelle prétention décalée quand on voit que tout autour, il n'y a que des dunes, un désert sans fin ! Dans ce roman qui se rapporte à une quête mystique, on a jamais vraiment l'impression d'entrer dans le sujet, juste de graviter autour : en quoi consiste l'enseignement du Bene Guesserit qui apparaît trop riche et confus à la fois ? Comment expliquer que les visions dans lesquelles les personnages plongent, le plus souvent sous l'effet du mélange de l'épice, se succèdent sans jamais vraiment atteindre un sens ? Au fond, le désert ne serait-il pas le paysage le mieux choisi pour refléter ce vide de la vie intérieure, cet état d'errance des âmes qui n'ont pas de but spirituel ? Un bémol à cette critique générale toutefois car les héros du roman, Paul, Alia ou encore Leto font bien des tentatives dans le domaine si flou et si complexe de la spiritualité sauf qu'en dépit des risque pris et de leurs aventures, on peine à voir le fruit de leurs efforts.







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Tragédie grecque.

Neuf années se sont écoulées depuis le Messie de Dune. Léto et Ghanima vivent sous la garde de Stilgar qui s'enfonce peu à peu dans la nostalgie des temps anciens. Alia leur tante qui assure la Régence succombe à l'Abomination. Enfin, Jessica et l'héritier des Corrino Farad'n ne sont pas en reste et vont s'intéresser aux jumeaux. Tout cela sous l'oeil d'un mystérieux Prêcheur. Comment les jumeaux se sortiront-ils des épreuves qui se dressent face à eux ?

Ce troisième tome comporte relativement peu d'action et se concentre surtout sur les discussions entre les personnages. Ainsi les deux-cents premières pages servent de longue mise en contexte. Après l'action se met en route même si les dialogues restent très présents.

Ce tome est construit tel une tragédie grecque, nous savons dès le départ que l'histoire se finira mal, mais nous ne connaissons pas l'ampleur du désastre final. Nous sommes confrontés à des personnages négatifs, Alia qui sombre dans la folie, Jessica tiraillée entre le Bene Gesserit et les Atréides, le Prêcheur qui n'est plus que l'ombre de lui-même après avoir essayé de mourir, puis Léto qui ne voulant pas reproduire les erreurs de son père sombrera dans l'autoritarisme. Il reste quelques personnages impuissants face au drame qui se joue, Irulan dévouée au jumeaux, Farad'n qui souhaite la paix avec les Atréides, Duncan contraint de comploter pour arrêter celle qu'il aimait, et Ghamina contrainte de rester spectatrice des actes de son frère.

L'acte final entrainera de nombreux morts et marquera, voire brisera les survivants. La fin est très sombre par le sacrifice d'un et la soumission du reste.

J'ai apprécié ce troisième volume même s'il comportait trop de longueurs à mon goût. L'histoire est intéressante, ainsi que l'évolution des personnages. La fin est menée de main de maitre.
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Ce tome fut plus dur à lire que le précédent, mais lors de celle-ci je fus gagné par la certitude que Frank Herbert est véritablement un génie, et je pèse mes mots. Ce livre est ardu à lire, c'est d'une difficulté supérieur à la moyenne, mais pour autant on peut parfaitement suivre si l'on s'accroche un tout petit peu. Et c'est ça qui est fabuleux, car la saga de Dune se poursuit sans trêve ni repos avec ses personnages changeants, ses situations imprévisibles et tout le génie de Frank Herbert planant sur les pages qu'il a rédigés.

Ce tome continue le précédent, en se promettant dix ans plus tard, avec les personnages que nous connaissions déjà mais qui ont évolués par rapport aux derniers événements. Et la situation a encore évolué, bien évidemment. Et c'est là que se situe déjà le talent de l'auteur.

Ce tome s'ouvre sur des changements radicaux entre les personnages, qui doivent maintenant faire face aux anciens alliés. Les vainqueurs se déchirent autour de l'empire, de l'épice et de tout ce qu'ils contrôlent. Mais c'est également le pont névralgique habituel, le centre de tout, Arrakis, appelé Dune, unique planète productrice d'épice, qui est en jeu. Car les changements climatiques de cette planète affectent l'épice, et par là-même tout l'empire.

Ce qui est fascinant, c'est la façon dont Frank Herbert nous tisse des liens entre tout ce qui se passe, l'intérieur de chacun tout comme le destin d'un empire, les tensions et les alliances politiques, les bouleversements de chacun, les métamorphoses qui s'opèrent. Frank Herbert se paye en sus le luxe de nous farcir le livre de considération sur la religion, le pouvoir, la politique, la famille, l'avenir et le destin, l'écologie, le commerce, et quelques petites considérations sur l'humanité par-dessus tout ça. le tout sans se perdre dans le roman, en conservant des fils directeurs parfaitement logiques et bien souvent surprenants, mais très dense.

Je conçois la critique la plus fréquemment entendue par rapport à ce roman : la difficulté de lecture. J'en suis au tome 3, je suis maintenant bien habitué au style de l'auteur, au monde et aux concepts, et pourtant j'ai encore un mal fou à comprendre certaines implications dans les conversations entre les différents protagonistes. Comme si l'auteur faisait des dialogues trop intelligents pour moi. Je crois bien que c'est la première fois de ma vie où je lis un livre pour lequel je suis certain que l'auteur soit plus intelligent que moi, sans conteste. Et c'est bien en cela que réside la difficulté de lire cet ouvrage. 

Un livre d'une intelligence rare pour une saga qui ne l'est pas moins, malgré sa difficulté toujours présente dans la lecture. Mais si vous faites l'effort de vous accrocher, si vous prenez le temps de vous plonger dans la saga en intégralité, si vous ne baissez pas les bras devants les mots nouveaux et les discours emplis de sens cachés, alors vous trouverez une pépite merveilleuse qui continue de m'éblouir sans que j'y prenne garde. Un tel livre se mérite, mais quelle puissance en lui. J'en reste émerveillé. Cette saga est en passe de devenir ma favorite, mais son auteur est ajouté dans mon panthéon personnel sans aucune condition à présent.
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On l'a tous déjà vécu et je l'ai déjà écrit plein de fois mais je vais le redire ici, il n'est jamais simple d'écrire sur un coup de coeur et encore plus quand c'est le coup de coeur des coups de coeur d'une saga. le premier tome de Dune était déjà brillant par l'exposition de cet univers de dingue qu'il offrait. le second était excellent dans l'exaltation et la réflexion qu'il apportait autour de la figure du Messie, il commençait à contribuer à bâtir ce qui a fait de Dune une grande saga littéraire au sens propre. Ce troisième tome réunit tout cela pour nous faire vivre une aventure épique qui transcende les générations. Il atteint enfin la dimension narrative complète que j'attendais de ce titre depuis ses débuts un peu arides.

Frank Herbert a vraiment bâti sa saga comme une découverte au long court. Il nous a bombardé d'informations au début, du moins le croyait-on, mais en fait il continue à le faire plus subtilement par la suite, donnant une richesse incroyable à son histoire et à l'univers qui la compose. La seule différence, c'est qu'à partir du deuxième tome, il prête garde également à donner une dimension narrative beaucoup plus fluide et digeste pour ses lecteurs, ce qui change tout. Là, où j'avais un peu trainé la patte pour lire le premier tome, j'ai dévoré celui-ci.

Nous nous retrouvons sur Dune une dizaine d'années après les derniers événements. Paul a disparu dans le désert, ses enfants, deux jumeaux, sont élevés par les Freemen, Alia dirige comme Régente et là-dessus Jessica revient dans un but pas si mystérieux.

Dès les premières pages, nous découvrons comme dans le premier volet une histoire qui va à nouveau s'ouvrir au-delà de Dune pour nous offrir un récit riche en intrigues politiques, écologiques, religieuses, familiales et intérieures. L'auteur est sur tous les front. Il associe pour cela des personnages phares de la saga désormais comme Jessica, Alia, Irulan mais aussi Duncan, Stilgar ou Gurney, et bien sûr la nouvelle génération représentée par les jumeaux de Paul et le neveu d'Irulan, Farad'n. Ils vont tous êtres pris dans un tourbillon d'intrigues pour le futur de l'Empire et de la planète Arakis. J'ai été happée par l'histoire dès les premières pages sans pouvoir en décrocher. C'est fascinant de voir le mélange des différents niveaux d'écriture de l'auteur, l'imbrication des intrigues et le rôle divers des personnages qui pourtant semble tout à fait fluide et facile à suivre. Herbert a fait de gros progrès là-dessus.

Ainsi, on suit à la fois, une Alia complètement folle, qui a définitivement basculée. C'est un personnage fascinant que j'aurais aimé voir mis encore plus en avant avec ce qu'elle vit et les raisons qui l'ont amenée là. On suit également le retour de Jessica, qui titille sur ses relations avec ses enfants et ses relations avec les Bene Gesserit, tant elle est tiraillée entre les deux. Elle joue ainsi un rôle à la fois familial et politique, qui a de doubles implications intéressantes. Les jumeaux, eux, que l'on découvre ici sont juste fascinants dans leur gémellité et leur individualité. Ils apportent beaucoup, surtout Leto, à l'univers de la série et aux réflexions autour de l'héritage. Puis il y a le jeune Farad'n qui signe le retour de la famille de l'ancien Empereur et qui va offrir le pont qu'on attendait entre les deux, ce qu'Irulan n'avait pas réussi à faire à cause de la relation de Paul avec Chani. L'auteur balaie ainsi tous les champs.

L'intrigue, elle, est simple et multiple. Un complot, encore un, se met en place pour renverser Alia et les jumeaux, mais Jessica Le déjoue habillement, tout comme Leto et Ghanima, faisant plutôt alliance que la guerre et permettant la naissance d'un nouvel empire. Sur Dune, Alia est également en conflit avec certains Freemen qui ne veulent plus du chemin qu'elle propose. Et Leto, lui, digne héritier de son père, découvre que celui-ci s'est peut-être trompé dans sa lecture de l'avenir et du Sentier d'or qu'il n'a pas voulu emprunté.

J'ai adoré suivre les intrigues politique, permettant de voir certains sombrer, se relever ou encore s'affranchir. L'auteur offre un espace à chacun, que ce soit Jessica, Alia, Irulan, Farad'n, Stilgar ou Duncan. J'ai certains petits regrets mais qui tiennent plus à mes préférences personnelles. J'ai également adoré le discours qui va peu peu se glisser dans l'histoire autour de la transformation peut-être trop rapide, trop brutale, de la planète sans avoir tenu compte de son écosystème. Ici, Leto porte une nouvelle voie, un nouveau discours et un nouveau lien également entre le passé, le présent et le futur. La dimension religieuse de l'histoire est d'ailleurs un nouvel élément superbement mis en forme avec les regrets que l'on trouve chez Paul et Stilgar également. Quant à ce que l'auteur dit de l'héritage, c'est proprement fascinant et ça en dit long sur l'émancipation qu'il souhaite à chacun. On doit tous trouver notre propre voie.

Toujours aussi philosophique, mais surtout de plus en plus humain, ce troisième opus m'a offert certaines des plus belles pages de la saga, notamment lors de la matérialisation du choix de Leto. Cette lente transformation qu'il va vivre est fascinante aussi bien d'un point de vue intérieur, écologique (au niveau de la planète), que politique (au niveau de l'Empire). Herbert atteint une forme de complétude qui m'a soufflée, tellement soufflée d'ailleurs que j'en pers mes mots avec cette chronique un peu sans queue ni tête...

Les enfants de Dune est à ce jour, mon tome préféré de la saga. L'auteur a enfin réussi, pour moi, à rassembler tout ce qui fait la force de cette saga : univers fascinant et plume fluide et addictive. Cette nouvelle ouverture de Dune sur l'univers, ouvre aussi une nouvelle voie aux lecteurs, leur offrant un univers bien plus vaste, plus riche, plus peuplé et plus complexe. En mélangeant les histoires de cette étrange famille qu'est celle des Atréides avec celle de la planète Arakis et de l'Empire, l'auteur a trouvé la recette parfaite pour me plaire et produire des moments marquants qui traverseront le temps.
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Plus je m'enfonce dans l'univers plus j'en tombe amoureuse et le tome trois est mon préféré jusqu'à présent. Peut-être parce que je comprends de mieux en mieux le style de Herbert et sa façon d'amener les intrigues et les informations. L'univers est tellement riche et complexe qu'il continue de conserver beaucoup de mystères, c'est brumeux et exaltant, j'espère vraiment que l'adaptation qui doit bientôt arriver au cinéma saura rendre justice à ce petit bijou.
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Entre chaque tome, il s'écoule des années. A la fin du tome 2, les jumeaux Atreides étaient bébés et je les retrouvent enfants. Leto et Ghanima sont des pre-nés, adultes dans un corps d'enfants. Ils paraissent seuls face aux autres, y compris face à leur famille.
Ils sont au centre de ce tome, mais Alia, la soeur de Muad'Dib et la tante des jumeaux, a également un rôle majeur ici. Régente, elle gouverne, semble-t-il, en attendant que Leto soit en âge,

Il a été un peu plus difficile de me plonger tout de suite dans une intrigue où j'avais peu de repères. Les personnages ont évolué entre le tome 2 et 3, les rapports de forces au sein de l'Empire et la planète Dune aussi ont changé. Il faut accepter de ne pas tout saisir d'emblée, mais je sais qu'avec Frank Herbert les événements s'éclairent au fil de la lecture.

Le 1er tome de "Dune" est centré
sur la quête initiatique de Paul devenant Muad'Dib. le 2e tome est emprunt de mysticisme et d'intrigues politiques.
Dans "Les enfants de Dune", Leto prend le chemin d'une quête à l'image de celle de son père, et les intrigues politiques fleurissent. Je m'attends à ce que le roman se termine encore de manière totalement surprenante, j'espère ne pas être déçue !

***
L'un des thèmes majeurs dans ce roman est le changement climatique sur Dune et ses conséquences sur le mode de vie des Fremens, sur les vers qui peuplent le désert, etc.
Il y a un arrière-plan l'éternelle opposition entre tradition et progrès.

Bref, un très bon tome 3.
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Coucou tout le monde !

Aujourd'hui, je viens de vous parler des Enfants de Dune, le tome 3 du cycle de Dune. Bon, alors déjà, ce livre et ce retour s'adressent vraiment à ceux qui sont familiers avec cet univers, et en particulier avec l'histoire du premier tome qui est la plus connue.

Du coup, je vais faire court, sans parler trop de l'histoire et de sa myriade de personnages. En plus, avant de me plonger dedans, j'ai dû moi-même faire quelques recherches pour me resituer à ce niveau.

Sur le plan de la forme et de la plume, il n'y a pas grand-chose à dire ou à redire. Je trouve que la plume de Frank Herbert est géniale, douée d'une intelligence rare et capable de sculpter des métaphores et des passages descriptifs hors du commun. Les dialogues, comme toujours avec lui, sont bons, voire uniques en leur genre, dignes d'un grand film. Là où le bât blesse, c'est que l'auteur prend tellement de soin à broder que cela manque peut-être un peu d'action et de rythme.

Parfois, il faut vraiment prendre son temps pour lire, pour bien tout comprendre et cerner toutes les intentions des personnages. En effet, les complots et interactions entre personnages sont tellement nombreuses que l'on peut s'y perdre facilement.

Pour ce qui est de l'histoire, cette fois-ci, on suit les enfants de Paul Muad'dib, à savoir Paul Atréides, le "héros" du premier tome et du film pour ceux qui connaissent, Leto et Ghanima. Des frères jumeaux qui portent en eux le souvenir des vies de leurs ancêtres. Contrairement à leur tante qui est confrontée à l'Abomination, c'est-à-dire à la possession de son corps par les ancêtres qui hantent son esprit, Leto et Ghanima résistent à cela et s'associent pour trouver le moyen d'éradiquer la présences des vers sur Arrakeen.

Epice, prescience, complots... Les ingrédients sont plus ou moins les mêmes que dans les précédents tomes, mais les rôles varient. J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais je ne suis pas sûr de continuer, par moments, cela reste éprouvant à lire, j'avais moins aimé le tome 2 et ce tome me réconcilie un peu avec le cycle, puisque j'avais adoré le premier.
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Ah, Dune.
Que j'aime cette saga, profondément.
Opinion sans doute controversé en approche, mais je crois que Children of Dune est mon tome préféré. J'adore le premier livre, mais celui-ci a juste quelque chose de plus, à mon sens. Les manigances politiques sont très bien tournées, j'adore le lien entre les enfants de Paul, les jumeaux Ghanima et Leto II, et la descente dans la folie d'Alia, quoique surprenante, me touche beaucoup. Là où je finis Dune avec un sentiment de « je peux m'arrêter là, cette fin me satisfait et je peux m'imaginer ce que je veux », Children of Dune semble inviter à quelque chose de plus. de plus grand, de plus fou. J'ai hâte de retourner sur Arrakis, et de me replonger dans l'univers de Dune. 



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Pour moi c'est malheureusement un abandon, chose assez rare.
Le discours ésotérico-mystico-religieux aura eu raison de ma persévérance et aura étiolé petit à petit mon intérêt pour la saga. Dommage ! J'avais bien aimé l'entame et je m'attendais à un peu plus d'action et moins de facilités mystiques.
Au final, rien qu'en lisant les titres des trois ouvrages suivants je suis à peu près sûr de capter où veux m'emmener Herbert.

Dommage !
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Je poursuis avec un plaisir constant ma progression dans la Saga de Dune et après ce troisième tome je suis déjà pressé de retrouver la planète aride (enfin, elle l'est beaucoup moins) et ses personnages jamais à l'abri d'un complot. Peut-être que sur la fin mon plaisir s'émoussera, mais j'ai déjà en tête les autres romans publiés après la mort de l'auteur et qui viennent compléter la saga... Terrible addiction que Dune.

Paul Atreides disparu, le peuple d'Arakeen a déifié ce Muad'Dib et a transformé son message en religion tenue par sa soeur Aria, devenue souveraine de Dune. Ses jumeaux Leto et Ghanima sont élevés parmi les Fremens et très vite font preuve de capacités incroyables : ils ont en eux les milliers de vie de leurs ancêtres, et dans ces corps d'enfants sont en réalité renfermés le passé et la connaissance du monde.

Les complots ne cessent jamais sur Dune, et si Aria tente de diviser la société pour son propre pouvoir, son neveu Leto s'échappe dans le désert avec sa soeur et feint de périr dans l'attaque fomentée par l'héritier des Harkonen. En exil dans le désert, il va être pris en main par des tribus et subir ce que sa grand-mère Jessica, la Révérende Mère, a prévu pour développer son esprit.

Il y a urgence à agir sur Dune car depuis que la prophétie de Paul Atreides s'est réalisée et que l'eau a ramené la vie végétale sur la planète, c'est cette fois l'épice qui est menacé, ainsi que la survie des vers géants. Il va falloir un changement brutal pour ramener l'équilibre, et Leto est déterminé à le provoquer, quitte à devoir affronter la toute puissante Aria.

Il faut suivre et s'accrocher, parfois lutter contre le mal de crâne, pour rester au fait de tous les stratagèmes que l'auteur a placé dans sa multitude de personnages. Ce roman est incroyablement dense et par souvent prophétique sur l'urgence écologique d'aujourd'hui. Un grand plaisir de lecture qui nécessite d'avoir lu les deux tomes précédents et qui amène inexorablement une forme d'impatience à vouloir découvrir la suite !
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