Dune, tome 3 : Les Enfants de Dune

Un livre que j'ai trouvé plus difficile à lire que les 2 tomes précédants. Je pense ne pas avoir tout compris. Beaucoup de chose se passe dans ce volet et il est indéniable qu'il est le point qui va changer la saga. Beaucoup d'idées encore une fois, notamment l'utilisation (mauvaise) de la religion pour son profit.
Enfin l'écriture reste la même : calme, pleine de sérénité. J'ai rarement vu une saga aussi tranquille malgré le fait qu'il se passe beaucoup d'action.
Dune est donc toujours brillante à mes yeux. Je fais une petite pause et je m'y remet rapidement.

je l'ai moins apprécié que les deux tomes précédents. Je l'ai en fait trouvé beaucoup trop compliqué, voire des fois tordu, dans le sens où quand on est sur des chapitres sur le mystique, la prescience, les visions, etc, je ne comprenais trop souvent pas grand chose. J'aime toujours autant l'esprit, l'ambiance et les enjeux de l'histoire, mais les façons qu'à eu l'auteur de les mener à terme dans ce tome m'ont perdu. J'ai envie de lire le 4e tout de même en espérant retrouver la même lecture envoûtante des deux tomes précédents.

Le pouvoir et particulièrement la théocratie engendre des monstres et des affrontements : Jessica contre Alia, Alia contre Duncan, des abominations issues du passé reviennent à la surface , des terreurs tapies dans le futur contraignent à des choix terribles . La dimension mythologique s'accroît encore . J'ai été triste pour Alia , j'ai été fasciné par la figure du Prêcheur.

Entre l'ascension linéaire, épique et tragique, de Paul, et le long règne de son fils dans le roman suivant, on trouve le tome intermédiaire de l'histoire de Dune. Tome intermédiaire mais non secondaire, car outre qu'il raconte la passionnante histoire des enfances de Leto et Ghanima, il vibre de toutes les intrigues, rivalités et stratagèmes de ce panier de crabes politique qu'est devenu Dune après la disparition de Paul : des plans dans des plans dans des plans, où chacun rivalise de subtilité ; nul personnage principal écrasant les autres, mais une multitude d'êtres qui se poussent et se dévorent pour atteindre la lumière ; et enfin, la haute figure tragique d'Alia, seule et possédée, qui est peut-être une des très grandes réussites du roman et de tout le cycle.

Ce tome 3 explore les mystères et les légendes qui entourent la planète Arrakis. On a même des révélations sur l'origine du ver des sables et sur le pouvoir latent du "mélange" épicé : cela nous donne un aperçu des forces cachées qui façonnent l'univers de Dune.
Comme dans les précédents tomes, "Les Enfants de Dune" aborde des thèmes philosophiques tels que le destin, le libre arbitre, le pouvoir et la nature de l'humanité. Ces thèmes sont explorés à travers les actions et les dilemmes des personnages principaux, offrant une réflexion stimulante sur la condition humaine. Et c'est top ! le seul truc c'est la plume pour moi bien trop obscure et lourde... j'ai du mal !

Je ne continuerai donc pas la saga je pense...

La saga se déplie au fil des générations, entre mystique et prescience écologique. Les successeurs des Atreides nous emmènent au delà de nos horizons et nous font rencontrer cette vie « Extraterrestre  »! Je me laisse embarquer !

Les enfants de dunes, les pré-nés de Muad'Dib, les descendants Atreides ou tout autres noms que pourrait porter ce tome a été mon préféré de l'univers Dune jusque là.

Le tome 2 m'avait un peu moins plu mais il était une part du passé essentiel pour la réalisation de ce présent comme Kralizec sera une étape nécessaire avant la renaissance de Shai Hulud.

L'histoire, le côté SFF est déjà en tant que tel ultra addictif et plaisant mais quand on y ajoute les réflexions philosophiques, les axes de réflexions sociaux, écologiques, relationnels,… on se retrouve face à un chef d'oeuvre.
Jusque là on pouvait se dire que l'histoire aurait pu s'arrêter à la fin du premier tome et se demander pourquoi l'auteur cherchait une suite à une histoire qui n'en nécessitait pas forcément mais maintenant on comprend qu'on est plongé dans un univers plus grand que nous, et on veut y rester !

Ce qui est drôle c'est qu'avant de commencer l'univers, en en parlant autour de moi j'avais toujours le même retour: « le 1 est top mais après ça part en cacahuète, je me suis arrêté après le tome X parce que l'auteur part trop en vrille,… »
Et maintenant je meurt d'envie de confronter ces gens pour échanger nos opinions car je ne pourrait être moins d'accord !

Désireux de poursuivre l'aventure Dune, je me suis plongé dans ce troisième opus fébrile et impatient.

La reprise fut difficile à bien d'un titre. Les réflexions mystiques de l'auteur, aux relents prononcés d'épice, m'ont perdu plus d'une fois. J'avais la désagréable sensation d'avoir toujours une ou deux guerres de retard avec des nouveaux personnages installés dans l'intrigue mais que je découvrais paradoxalement pour la première fois. Entre deux, trois apnées, j'ai pu suivre le fil d'Arianne qui a vu l'émancipation de Leto et Ghamina et la plongée irréversible d'Alia.

Une lecture ardue tant l'univers de Dune, imaginé par son auteur, est nimbé de mystère pour le profane que je suis. Je ne sais pas si ce fut le tome de trop pour maintenir mon entrain dans la découverte de cette oeuvre, mais ce fut ô combien périlleux.

Dune est une saga vivante. Peu importe que le livre soit fermé, les personnages continuent d'exister et le lecteur ne peut que se raccrocher aux wagons d'Arrakis et pour essayer de suivre le rythme effrayant de cette intrigue monumentale.

Troisième volet du cycle de Dune, à mon sens le plus réussi (à ce stade)

Je tire une nouvelle fois mon chapeau à Michel Demuth, qui livre une version française exceptionnelle, respectueuse du rythme, de l'atmosphère, et des intentions souhaitées par l'auteur – ce qui est sans doute une prouesse égale à la rédaction d'un tel bouquin.

Je passe très rapidement sur les quelques répétitions et longueurs, principalement dans le premier tiers du récit, qui peuvent sembler rébarbatives, mais qui traduisent, je pense, la volonté de Frank Herbert de ne pas perdre ses lecteurs en route. Effectivement, Dune n'a rien d'accessible ; il ne s'agit pas d'une littérature des plus reposantes. La diversité des personnages et la richesse de l'intrigue nécessitent des rappels fréquents quant à la cosmogonie ambiante, la situation politique, les différentes familles, castes, complots multiples… Sans parler des incursions osées dans les domaines spirituels et métaphysiques ; mieux vaut être attentif !

Un peu perché, par moments, le Frank Herbert ? On peut le dire. Seulement, son imaginaire s'appuie sur des conceptions très pragmatiques, sur des croyances réelles, présentes ou passées, des jeux d'enfants, une culture préalablement introduite de sorte que tout son développement tient debout. Ainsi, la transformation de Leto, tant spirituelle que physique, nous paraît sinon plausible, tout du moins logique. Plus encore que pour son père, Paul, l'on assiste à la naissance d'un mythe vivant. C'est superbement bien mené, surtout lorsque l'on réfléchit aux parallèles avec notre propre civilisation, les croyances et déifications absurdes, et que l'on tente malgré nous de situer chronologiquement cette fiction dans nos propres repères culturels. Un régal d'évasion et de réflexion !

Frank Herbert fait partie de ces auteurs exigeants avec ses lecteurs, qui doivent s'investir intellectuellement dans leur lecture pour en apprécier toute la substance. Si vous ne savez pas lire de cette manière, ce cycle a de fortes chances de vous ennuyer. Mais si vous acceptez la multitude, la complexité, les divergences de visions, d'ambitions, et d'intérêts, ce livre saura vous emporter dans les méandres du sable de Dune.

Tous ces plans et ces complots à grande échelle peuvent vite donner le tournis, mais nous sommes comme happés par l'empathie que l'auteur déverse dans chacune de ses lignes. L'intimité des personnages est savamment retranscrite, qu'il s'agisse de leurs affrontements intérieurs, de leurs angoisses, de l'amour conflictuel que certains se vouent, de leurs espoirs quant à l'avenir qu'ils ont pu entrapercevoir… C'est toute cette ambiance qui fait la qualité de l'écriture ; on observe les personnages au plus près, chaque mot de leur dialogue est un déclencheur subtil, aussi bien dans nos esprits que pour la continuité du récit, un vrai travail d'orfèvre !

Et bien sûr, que serait une belle aventure sans sa mystique, ses créatures, et cette substance tellement prisée et convoitée par tous les belligérants, dans et en dehors des frontières d'Arrakis ? L'épice est au centre de l'histoire, au centre des préoccupations de chacun, puisqu'il conditionne l'existence de tous, leurs évolutions respectives, leur vision à long terme, jusqu'au plan de Leto. Ce héros si détonant, qui appelle d'abord toute notre sympathie, mais dont l'extrémisme nous apprend à nous méfier de lui, puis à le craindre – les autres intervenants ne sont pas en reste. Un ascenseur émotionnel qui traduit le savoir-faire des grands auteurs.

Dune s'ancre définitivement dans le TOP 5 de mes plus belles lectures !
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Un tome très proche dans le ton que le deux.
Par moment c'est toujours aussi abstrait. Cela peut même être à la limite de l'incompréhensible.
Ce côté mystique, ésotérique est déroutant et très pénible.
Autant l'histoire et les personnages sont vraiment très bon mais l'auteur gâche tout avec ce charabia.
Je vais faire une pose dans ce cycle car franchement si la suite ressemble aux tomes 2 et 3, pas sûr je retourne dans le désert d'Arrakis.