Tout l'art est maintenant devenu tout à fait un jeu avec lequel l'homme se distrait, et l'on aura beau dire qu'il en a toujours été ainsi, ce qu'il est maintenant c'est absolument un jeu.
Et je pense que c'est dans ce sens-là que les choses ont changé, et que ce qui maintenant est fascinant, c'est que cela va devenir beaucoup plus difficile pour l'artiste, puisqu'il lui faut vraiment approfondir le jeu pour aboutir à quoi que ce soit de bon.
Il appliquait le fond de teint d'une main légère avec une dextérité née d'une longue pratique. Il était plus prudent, presque économe, avec le rouge. Pour les cheveux, il avait sélection de cirages à chaussures Kiwi dans divers tons de brun. Il les mélangeait sur le dos de sa main, choisissant la nuance appropriée pour la soirée, puis brossait sa chevelure abondante avec une brosse à chaussures. Il se nettoyait les dents au Vim.
La différence est la suivante : pour les artistes du début du siècle (20e), la réalité cachée derrière e voile des apparences est de nature spirituelle, universelle, abstraite, rythmique. Pour Bacon elle est essentiellement matérielle, violente, anomique : on peut en simplifiant beaucoup la nommer l'être-viande de l'homme, son animalité voilé par tout ce que la vanité anthropocentriste sécrète.
Le grand art est toujours une manière de concentrer, de réinventer ce qu'on appelle réel (...), ce que nous savons de notre existence (...) en déchirant les voiles que le réel acquiert avec le temps (...) les artistes vraiment bon déchirent ces voiles
(Re)découvrez les collections du Musée d?Art moderne de la Ville de Paris avec Fabrice Hergott... .(Re)découvrez les collections du Musée d?Art moderne de la Ville de Paris avec Fabrice Hergott, directeur du muséeEntrée gratuiteDu mardi au dimanche,de 10H à 18H www.mam.paris.fr#CollectionsMAMRéalisation / 3.0 Production