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Jeremiah tome 9 sur 40
EAN : 9789031414796
Dupuis (01/06/1993)
3.72/5   49 notes
Résumé :
Jeremiah a laissé Kurdy pour partir avec Léna, indésirable dans la ville depuis la mort de son père. Voila donc les deux jeunes gens en cavale durant cet hiver plus que rigoureux. Cette promiscuité va les rapprocher.

Au gré de leur dérive a travers le pays, ils tombent sur un port qui abrite un ancien paquebot, réhabilité en « arche ». Le navire accueille surtout des parias, déshérités et rejetés de la société.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
8 tomes déjà, derrière nous. Voici le 9ème.

Jeremiah, de nouveau, en ces temps post-apocalyptiques ...

Après les déserts surchauffés, les mégapoles en ruines, la monotonie des Grandes Plaines, la moiteur du bayou, Hermann nous propose l'hiver, la neige, le froid, la solitude des grands espaces boisés et surtout la mer. le décor, en approche lente, se met en place: un port désaffecté; des navires rouillés pris dans les glaces, un ex bateau de croisière définitevement à quai. Son nom: "L'Arche des naufragés du froid" dixit un résident. Pour Jeremiah et Lena: un refuge temporaire contre la mort par le froid, dans l'immensité des bois, sous la neige comme un linceul. Trop beau pour être vrai en ces tristes temps post-apo. Se méfier. D'autant que de bien étranges passagers rôdent sur les ponts, dans la capitainerie et les cabines: des déclassés, des rejetés, des parias, des délaissés, des infirmes, des faibles d'esprit ... peut-être des mutants. Des vêtures de cirque pour chacun, comme autant de taches de couleurs vives dans l'immensité blanche. Ne pas se fier à l'air de fête qui plane sur cette faune déjantée et méchamment rieuse. Les visages laids semblent mordus de grimaces haineuses, perclus de rires sans rime ni raison. Un patriarche règne en maître, avenant quoique hypocrite, trop calme et posé, paternaliste, mais regards en coin et propos troubles et dissonants.



La chasse à courre, juste histoire de rire, va bientôt commencer ... Qui pour le rôle de gibier ?

La suite appartient au récit ...

Bienvenue, lecteur, en ce port glacé, celui de l'angoisse diffuse, qui fera part belle à un Fantastique d'atmosphère, sans se mêler de SF (ou si peu), si ce n'est celle qui sous-tend l'ensemble de la série.

Comme d'habitude, Hermann s'en sort bien. Sauf que ... quelques bémols traînent de ci de là.

Le cycle post-apo mâtiné western qu'Hermann consacre à Jeremiah a pris son rythme de croisière et file désormais sur l'aire d'un succès justifié. le dessinateur-scénariste n'a plus rien à prouver. le talent est là, le lectorat aussi, la critique pro itou qui apprécie le job effectué. Néanmoins, avec "Un hiver de clown", Hermann va user des grosses ficelles graphiques éprouvées au détriment d'un scénario relâché, marquant le pas. le récit s'en ressent, ses faiblesses d'intrigue peinent à renouveler l'effet de surprise. Si le tome qui nous occupe explore une fois de plus, presque en one-shot astucieux et judicieux, un élément du background post-apo jusqu'alors resté dans l'ombre, les personnages s'affadissent et nous laissent un peu dans l'indifférence de ce qu'ils sont, de ce qui leur arrive et va advenir d'eux. "Un hiver de clown" se fait simple tome de transition. Ce constat d'un ventre mou dans la série fait suite à l'absence d'un personnage d'importance jusqu'alors récurrent: Kurdy.

L'épisode précédent s'était conclu sur une grave dispute entre Jeremiah et son compagnon de route et ami, différend qui les conduit désormais à mener des chemins séparés. le trublion gouailleur est allé porté son cynisme mordant et son espièglerie ailleurs. le texte d'un unique phylactère lui est consacré, il est assorti d'un banal renvoi en bas de page vers l'opus précédent.

Kurdy n'est plus là, Jeremiah l'a lourdé, En échange, on récupère Léna, la désormais petite amie du héros. Mais la gente demoiselle parait bien fade et trop sage au regard de ce qu'Hermann pouvait obtenir de Kurdy en termes d'effets dramatiques et humoristiques. En contrepartie, Jeremiah, désormais sexué au yeux du lecteur, promet des potentialités jusqu'alors inabordables. Coup double possible, on le pressent, si le trublion revient un épisode ou l'autre, en parallèle avec Léna, lourd de ce qui faisait de lui le vrai héros de la série.

Bientôt Kurdy de retour sur vos écrans BD, sa gouaille infernale et éternelle, son casque military police cabossé, sa mule Ezra obstinée et revancharde, ...! J'en prend le pari. La série ne peut continuer sans lui.

Le cycle, sur son élan, file sur son aire. Herman, désormais, connait la recette graphique à appliquer. Que ses vignettes enneigées et glacées sont belles et inspirées, elles suivent des ficelles dignes du 7ème art qui, appliquées au 9ème, laissent pantois: plongées, contre-plongées, panoramiques .... Reste, que pour une fois, le scénario marque le pas. Ou alors, c'est moi, qui ne fut pas en état de réceptivité optimale. Ce qui ne m'empêchera pas, d'envie, de me jeter sur le tome suivant.
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L'hiver est venu. Jeremiah et Léna affrontent la neige. Ils s'apprêtent à camper quand un type en haillons vient mourir à leurs pieds. Une cloche se met à sonner. Ils découvrent alors un port et une communauté "un peu barrée", qui semble vivre au gré des marées sans trop se soucier du lendemain.

Et si les choses n'étaient pas vraiment comme elles semblent?

Hermann innove, mais dans des limites finalement assez convenues. D'une part, pas de Kurdy. On le mentionne, très brièvement. Mais c'est tout. Ensuite, la neige et le froid. Après 8 tomes au soleil, à avoir chaud, terriblement chaud, on découvre l'hiver. du sexe aussi. Suggéré, bien sûr. Mais Jeremiah est un être sexué. On évolue vers de l'adulte? Encore trop tôt pour le savoir. En toute fin du tome, le duo se voit confier Willie, un enfant dont les parents ont été exécutés par cette communauté de clowns. Tous ces éléments sont autant de "nouveautés". Mais, Hermann ne fait finalement rien d'autre que nous montrer un nouveau travers de cette société post-apocalyptique. Ainsi qu'il l'a fait pour la Secte, et à d'autres reprises. Il crée ainsi un portrait de ce "nouveau monde", par touches, de manière quasi impressionniste.

Comme souvent, la grande force de ce tome réside dans les angles de vue, quasi cinématographiques, dessinés par Hermann, dont on se dit qu'il peut tout faire. C'est dynamique, vif, emballé.
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Dans cette aventure, Jérémiah se retrouve seul avec sa nouvelle amie Léna, sans la présence de Kurdy. Je trouve que ce couple marche à merveille.
Nos amoureux doivent faire face à la neige dans cette nouvelle aventure où l'hiver est arrivé.
Nos compères, qui étaient en train de mourir de froid, ont trouvé refuge sur un vieux cargo de croisière. Sur ce bateau de croisière, un groupe de nains clowns difformes est présent.
Malheureusement, Jérémiah va rapidement réaliser que ces curieux petits individus invitent du monde à bord de leur navire, pour dépouiller leurs hôtes et vivre du dénuement de leurs victimes.
Dans cette histoire, Hermann inverses les rôles, les nains habillés de manière clownesque ne sont pas là pour faire rire leurs invités. Leur objectif principal est de renverser le spectacle en se plaçant en tant que spectateurs plutôt qu'en tant qu'acteurs. Ils font en sorte que nos deux amoureux soient obligés d'avoir froid, afin de pouvoir les observer se contorsionner, marcher sur des filins, tomber, se faire mal et avoir froid pour grelotter.
Tout cela dans le but de s'amuser d'eux et de rire.
Nous sommes vraiment plongés dans une atmosphère pesante avec un scénario bien conçu et qui se lit facilement.

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Une lecture sympathique à défaut d'être vraiment bonne. Est-ce lié à l'absence de sarcasmes de Kurdy? Parce que, voilà, Kurdy est le grand absent de ce tome...et qu'est ce que Jérémiah sans Kurdy? Parce que Léna...ce n'est pas le genre de personnage auquel j'accroche.
Mais bon, qu'en est-il de l'histoire? Elle est plutôt bien pensée même si elle reste très convenue et j'ai trouvé la narration plus cohérente et fluide que dans le tome précédent.
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Sans se hisser au niveau des meilleurs tomes de la série, ce 9ème volume de « Jeremiah » s'avère plaisant. J'ai été un peu déçue que Kurdy n'apparaisse pas du tout dans ce tome. Kurdy est un personnage bien plus intéressant que le lisse Jeremiah et son absence empêche une totale immersion. En effet, sans Kurdy, pas de point d'attache, on est plus distant avec ce qui se déroule. Ceci dit, « un hiver de clown » bénéficie d'un scénario original et bien troussé. le récit est bien mené et propose un crescendo dans l'angoisse et le malaise. Les joyeux drilles qui composent la communauté dans laquelle Jeremiah et Léna trouvent refuge sont en effet de plus en plus inquiétants au fur et à mesure qu'avance l'intrigue. L'histoire prend ici place dans un décor enneigé, un paysage inhabituel dans la série mais que Hermann maîtrise aussi bien que les paysages arides et désertiques.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Oh, excusez-moi monsieur Jeremiah. Je ne serai donc jamais qu'une sale gosse de riche, uniquement tournée vers son bien-être propre ! Qu'y faire ?
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- Il faut le ranimer ! ... je vais chercher l'alcool...
- Inutile. Cet homme est mort de froid avant même de s'effondrer. (p.11)
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C'est facile de jouer les maître-chanteurs quand on est seul à posséder une tente à deux places et qu'il gèle dehors... (p.10)
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Alors range tes flèches et cesse de faire allusion à Kurdy lorsque tu es contrariée. (p.7)
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