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EAN : 9782890778474
Flammaion (01/01/2018)
3/5   4 notes
Résumé :
Manger n'est pas qu'une simple affaire d'estomac. Toutes nos décisions en matière d'alimentation dépendent en effet de notre cerveau. Savez-vous par exemple que la taille et la forme de nos assiettes déterminent la quantité de nourriture que nous y mettons, que l'usage de sacs réutilisables nous pousse inconsciemment à acheter plus de sucreries, que ce que nous voyons et entendons modifie le goût de nos aliments et que certains arômes peuvent freiner nos envies de g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Vivre pour manger ou manger pour vivre, telle est la question. Cet ouvrage a l'ambition de nous faire comprendre ce que nous mangeons par quelques uns de nos sens.
Tout d'abord le goût, la base de tout, pour savourer les plats servis trois fois par jour. Après avoir décortiqué les quatre saveurs primaires, appelées les quatre magnifiques : acide, amer, salé, sucré, Rachel Herz s'est penchée sur quatre saveurs secondaires : l'umami, le gras, le calcium et le piquant qu'elle nomme les savoureuses.
Puis l'odorat entre en scène. Sens complémentaire au goût, il joue un grand rôle pour choisir la nourriture qui nous plait. N'avez-vous pas déjà testé la perte de votre odorat lors d'un gros rhume ? Il vous semble alors que tout aliment est insipide.
La vue a aussi son importance puisqu'un assiette bien dressée est plus alléchante qu'une assiette dans laquelle on a déposé les aliments en tas et sans se préoccuper de leur présentation. Les belles couleurs d'une vitrine de pâtisseries attirera aussi le regard et nous fera saliver d'envie.
Passons à l'ouïe, mais que viennent faire les sons dans notre alimentation ? On dit que la musique adoucit les moeurs, mais il semblerait qu'elle adoucisse également les aliments et que nous n'aimons pas manger dans une ambiance trop bruyante.
Puis les chapitres suivants sont basés sur la conscience de la nourriture, sur le fait d'être rassasié, sur les aliments réconfortants et les souvenirs d'enfance.
On apprend que la science et les expériences menées avec des volontaires ont eu leur importance pour étudier le comportement alimentaire des humains, mais je déplore que cet ouvrage se soit focalisé sur les États-Unis, en se préoccupant peu de ce qui se faisait ailleurs.
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Un livre sympatique et plein d'informations, au final on a plus l'impression que d'un recueil de tout ce qui concerne la nourriture.
Il y a les évidences que tout le monde connait et ce qu'on ignore.
Après je trouve dommage qu'on s'interesse plus à des personnes qui ont du mal à manger au lieu de s'attaquer au surpoids ou à l'obésité qui est survolé dans ce livre pourtant récent.
De plus, le livre parle avant tout des américains, en survolant le monde une fois encore.
Ça m'a rendu la lecture indigeste au final.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous aimons les grandes portions et mangeons plus lorsque la nourriture est servie en quantité copieuse qu’en quantité réduite. Une grande pile de pancakes aura bien meilleure mine qu’un ou deux pancakes sur l’assiette. C’est pourquoi les images publicitaires représentent toujours des portions abondantes. Lorsque nous voyons une portion de pancakes ou de pâtes en grande quantité, nous prenons aussi des plus grandes bouchées et mangeons plus vite que lorsque nous en recevons une plus petite portion. Manger vite interfère avec la capacité de notre corps à savoir quand nous sommes rassasiés, ce qui signifie que lorsque nous sommes servis de grandes portions de nourriture, nous avons tendance à manger au-delà de ce que nous ferions si notre corps avait le temps de nous dire d’arrêter.
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Un autre problème grave qui découle de la perte de l’odorat chez les personnes âgées est que les arômes des aliments ne sont plus des rappels de l’heure du repas ou des stimulants de l’appétit, ce qui peut entraîner une alimentation insuffisante, surtout chez les personnes vivant seules. La malnutrition rend les gens irritables, confus et négligents – des symptômes qui imitent ceux de la démence. La similitude est si frappante que les personnes âgées sont parfois mal diagnostiquées et traitées pour la démence quand la seule chose qui ne va pas avec elles est une mauvaise nutrition due à un mauvais sens de l’odorat. Cela étant dit, l’incapacité de sentir les odeurs est également un signe avant-coureur de maladies neurologiques dégénératives – en particulier la maladie de Parkinson et celle d’Alzheimer. Les enfants et les adolescents atteints de troubles du spectre de l’autisme ont également plus de peine à détecter les odeurs que les enfants en bonne santé.
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Un triste fait de la vie est que, comme la vision et l’ouïe, notre sens de l’odorat s’affaiblit avec l’âge. Notre sens du goût diminue aussi, mais pas du tout dans la même mesure ; en vieillissant, nous perdons moins de notre sens du goût que tous nos autres sens. Lorsque l’équilibre entre la mort et la régénération des neurones olfactifs commence à faiblir au profit de la mort cellulaire, nous avons moins de récepteurs fonctionnels de l’odorat. Ce manque de régénération commence généralement vers le milieu de la cinquantaine et, au moment où nous atteignons 80 ans, environ la moitié d’entre nous ne peuvent plus du tout sentir les odeurs. Comme le changement est lent et graduel, la plupart des gens ne s’en rendent pas compte et compensent la nourriture « pas tout à fait comme d’habitude » en ajoutant plus de condiments, en particulier du sel.
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Plusieurs expériences ont montré que les gens consomment moins de soupe dans un bol plus petit parce qu’ils en surestiment la taille. La conclusion est que si nous disposons de petits bols et assiettes, nous consommons moins de calories.208 Donc, oui, vous pouvez blâmer les assiettes trop grandes et les portions extralarges correspondantes comme facteurs majeurs de l’épidémie d’obésité. La plupart des assiettes normales d’aujourd’hui mesurent la même taille que les plats de service familiaux
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Voulez-vous connaître le secret de la maitrise de soi devant un buffet à volonté ? Asseyez-vous aussi loin que possible du buffet ! La différence d'accessibilité peut n'être que négligeable, mais plus il est facile d'atteindre la nourriture, plus elle aura des chances d'atteindre votre bouche.
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