Vivre pour manger ou manger pour vivre, telle est la question. Cet ouvrage a l'ambition de nous faire comprendre ce que nous mangeons par quelques uns de nos sens.
Tout d'abord le goût, la base de tout, pour savourer les plats servis trois fois par jour. Après avoir décortiqué les quatre saveurs primaires, appelées les quatre magnifiques : acide, amer, salé, sucré,
Rachel Herz s'est penchée sur quatre saveurs secondaires : l'umami, le gras, le calcium et le piquant qu'elle nomme les savoureuses.
Puis l'odorat entre en scène. Sens complémentaire au goût, il joue un grand rôle pour choisir la nourriture qui nous plait. N'avez-vous pas déjà testé la perte de votre odorat lors d'un gros rhume ? Il vous semble alors que tout aliment est insipide.
La vue a aussi son importance puisqu'un assiette bien dressée est plus alléchante qu'une assiette dans laquelle on a déposé les aliments en tas et sans se préoccuper de leur présentation. Les belles couleurs d'une vitrine de pâtisseries attirera aussi le regard et nous fera saliver d'envie.
Passons à l'ouïe, mais que viennent faire les sons dans notre alimentation ? On dit que la musique adoucit les moeurs, mais il semblerait qu'elle adoucisse également les aliments et que nous n'aimons pas manger dans une ambiance trop bruyante.
Puis les chapitres suivants sont basés sur la conscience de la nourriture, sur le fait d'être rassasié, sur les aliments réconfortants et les souvenirs d'enfance.
On apprend que la science et les expériences menées avec des volontaires ont eu leur importance pour étudier le comportement alimentaire des humains, mais je déplore que cet ouvrage se soit focalisé sur les États-Unis, en se préoccupant peu de ce qui se faisait ailleurs.