Para bellum...
Un ami m'a fait découvrir le livre de ce jeune auteur que je ne connaissais pas.
A priori, la science fiction ne fait guère partie de mes centres d'intérêt et je ne lis que très peu de romans qui appartiennent à ce genre littéraire. Eh bien, j'ai été bluffé ! Pas de petits hommes verts ou de créatures aussi invraisemblables que caricaturales dans le roman de Lucien Heuts, mais une intrigue habilement menée, haletante, avec un épilogue totalement inattendu qui m'a enthousiasmé. Pour ne rien gâter, les dialogues sont vivants, pleins d'humour, le récit suit un rythme alerte et dynamique qui nous porte allègrement de chapitre en chapitre, sans jamais s'ennuyer.
La fin laissant la porte ouverte à de nouvelles aventures pour les protagonistes, je ne saurais que trop inviter Lucien HEUTS, jeune écrivain très prometteur, à imaginer une suite...
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Jusqu'où serais-je prêt à aller pour le bien de l'humanité. Face à la mission primordiale qui est la leur, les personnages vont-ils écraser tout ce qui se dresse sur leur chemin, ou vont-ils coopérer, refusant de sacrifier leur humanité au nom du bien commun? Tant de problématiques abordées habilement au fil de ce livre, dans lequel on reconnaît de nombreuses influences, de la Guerre des Mondes à Mad Max, jusqu'à trouver son ton définitif sombre et anxiogène dans une deuxième moitié riche en émotions. L'humour et l'action côtoient un pessimisme très présent, et ces ambiances différentes se complètent au lieu de se chevaucher, ce qui donne plusieurs dimensions à ce livre.
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Après une première moitié sympathique, le livre part dans une direction différente, beaucoup plus sombre et mature. Dommage, il se termine au moment ou on commençait à mieux comprendre le monde dans lequel il se déroule. Enfin, c'était une bonne lecture pour ce qui me concerne.
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-C’est calme, hein ?
-Je ne m’attendais pas à ce que…
-La guerre touche le quotidien des gens ? c’est comme les petits caractères sur un contrat. Tu n’y fais pas attention et tu en prends seulement conscience quand tu es à pieds joints dans la merde. Les gens râlent toujours après le gouvernement : pourquoi on n’intervient pas là-bas ? Pourquoi nos gouvernements sont lâches ? Pourquoi on ne déclare pas la guerre à machin ?
Thomas soupira, la bouche figée dans un rictus de dépit, et fixa la ville déserte.
-Voilà pourquoi.