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EAN : 9782875230683
88 pages
Nevicata (01/03/2015)
3.5/5   12 notes
Résumé :
Il n’y a pas une Italie. Les Italiens eux-mêmes se définissent d’abord par leur ville, leur région d’origine, leurs racines locales sur ce territoire tardivement unifié. C’est cette mosaïque de tempéraments, d’influences, de cuisines et de traditions que cette balade nous permet de découvrir, dans les pas d’un auteur installé de longue date dans la péninsule.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un grand merci aux Editions Nevicata, ainsi qu'à Babelio, pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération masse critique.

L'esthétique du miracle, c'est cette manière formidable qu'ont les italiens de s'adapter à toutes les situations qui se présentent à eux, même les plus critiques. L'art de la débrouille, disons.

"cet art inné, si profond, de s'en sortir dans les situations les plus compliquées, de s'arranger, au besoin en passant outre les règles : aucune rigidité nordique ici, aucun rationalisme non plus. La moindre formalité administrative est un véritable parcours du combattant. Et pourtant, l'italien s'en sort toujours. Cette " esthétique du miracle" peut irriter, paraître absurde, éreintante, grotesque même. Elle constitue néanmoins l'essence même de l'italianité"

J'ai passé un très beau moment à lire ce petit livre, qui m'a fait voyager dans ma propre italianité et j'y ai découvert, ou retrouvé des choses qui m'ont fait plaisir. Richard Heuzé passe en revue divers aspects de la culture italienne. Allant de la gastronomie à la politique en passant par l'histoire ou l'art... On ne peut éluder la question de l'exploitation des immigrés, mais aussi la criminalité avec les trois branches de la mafia, dont la 'ndrangheta, qui est la plus dangereuse.

L'Italien est attaché à sa région d'appartenance, et se sent moins en phase avec le sentiment national comme le serait tout autre citoyen.

"L'Italien ne revendique pas spontanément son l'italianité. Il se reconnaît avant tout comme originaire de telle ou telle commune, cité ou région."

Il n'a jamais aimé suivre les règles, et préfère s'arranger à sa façon. Il a le sens de la famille, du clan. Il aime le beau. En effet, quand je vais en Italie, j'aime cette fantaisie qui règne en toute chose, en tout objet.

Dans son art, s'exprime un côté anarchique, qui défie les règles.

La musique n'est pas beaucoup abordée ici, et pourtant elle est essentielle pour tout italien. Beaucoup d'enfants naissent une guitare dans les bras en Italie.

J'ai passé un excellent moment avec ce livre, très agréable à parcourir. qui reste objectif, je pense. J'ai appris des choses et j'ai voyagé.
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Portrait de l'Italie, ce pays fabriqué de toute pièce avec des régions si typées et si différentes et dont le seul point commun est une même sensibilité culturelle. L'auteur passe à travers tous les clichés généralement attribués à l'Italie : Eglise omniprésente et omnipotente dans la société, corruption, mafia, institution de la « mamma », importance de la pasta dans la cuisine italienne, … sans véritablement réussir à les démentir … Dommage de résumer ce pays et les Italiens à ces lieux communs …
Le livre se termine par un entretien avec Monique Veaute, directrice du Palazzo Grazzi et fondatrice du festival annuel d'art contemporain Romaeuropa, qui tente de caractériser les artistes contemporains italiens, sans réellement convaincre car ses observations s'appliquent à tous les artistes contemporains occidentaux …
Beaucoup moins bien que le recueil consacré à la Pologne, peut-être parce que je connais mieux ce pays … Je crois que, pour appréhender l'Italie et son peuple, il vaut mieux regarder quelques films de Fellini, de Rossellini, de Nina Moretti ou de Sorrente (et j'en oublie …).
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J'ai adoré ce petit livre reçu dans le cadre de Masses Critiques. D'abord, il est très joli, petit, avec une couverture recouverte de scooters italiens et de cafetières. Les pages sont épaisses. Mine de rien, cela compte.

Ensuite, le contenu est tout aussi qualitatif. Dans une première partie, l'auteur nous propose de découvrir l'Italie actuelle, à travers son analyse sur la politique, la culture, la gastronomie, l'économie, ou encore la religion. Il évoque bien-sûr les différentes mafias, et la corruption.

Puis, on enchaîne sur des entretiens, qui approfondissent les grandes questions de l'influence de la religion sur les italiens, ou encore de la vie culturelle.


Richard Heuzé nous explique qu'il n'y a pas qu'une Italie, mais que l'Italie est faite d'un ensemble de régions et de cultures très différentes les unes des autres. L'unification est récente, et les dialectes restent bien présents. le nord et le sud ont peu de choses en commun, et il est difficile de faire des généralités sur un pays aussi multifacette.


L'italien se définit d'abord par sa région d'origine et par sa famille, plus que par sa nationalité.

Le style est très abordable, et cela se lit comme un roman. C'est un livre de 80 pages seulement, que l'on peut dévorer d'une seule traite. Je le recommande vivement pour tous les amoureux d'Italie et les curieux !


Bien que passionnée par ce pays, j'avais encore des choses à apprendre en lisant ce livre !
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Quelle belle découverte que ce livre et la maison d'édition.
On y fait la découverte de l'Italie mais aussi du peuple italien à travers leur histoire, leurs coutumes, les arts...
Un moment très agréable de lecture et de découverte et (re)découverte (étant d'origine italienne) et passionnée par cette culture.

Merci Babelio, à l'éditeur et à la masse critique!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont pourtant ses particularismes, ses milliers de clochers, ses dialectes encore vivaces, ses tables colorées et son provincialisme solidement ancré dans les mœurs qui font le charme de l’Italie. Un pays tout en complexités, en oppositions, en paradoxes contradictoires, fier de ses différences qu’il étale et cultive à l'excès. La diversité est sa première richesse.
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Le goût du produit revient souvent dans les conversations. Ne pas le dénaturer par les sauces compliquées. Ne pas le transformer dans des préparations ardues, mais en exalter la saveur. On ne peut pas dire qu'un terroir l'emporte sur l'autre. Chaque région est jalouse de son identité, de ses traditions. Au coeur des Langue piémontaises, Alba est la capitale indiscutable de la truffe blanche. Milan excelle par ses risottos au safran. Florence en impose avec ses côtés de boeuf chianina et sa ribollita (soupe au choux noir). Naples met en valeur ses fritures du Golfe. Toute la Sardaigne s'ingénie à cuisiner le cochon au lait avec la myrte. Et la Sicile offre une table colorée et des plus savoureuses.
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Des jeunes qui se révoltent contre le racket de la mafia, une population entière qui descend dans la rue pour dénoncer le crime, une association qui fait fructifier les biens confisqués à la " Pieuvre": ces formes de résistance sont nées au cours des dix dernières années dans un Mezzogiorno (Sud de l'Italie) gangrené par les organisations criminelles. Elles constituent les germes d'un formidable espoir pour l'avenir.
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La pasta reste un plat de pauvres. C'est le fondement, le ciment, - que dis-je - la raison d'être d'une culture populaire, soucieuse d'économie. Simple, facile à préparer et conviviale. Le génie de la cuisine transalpine, son immense mérite face à une cuisine française qui tire son originalité d'une grande technique culinaire, c'est le respect du produit , qui reflète la saveur du terroir.
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L'italien n'est ni secret ni méfiant. Il est à la fois chaleureux et débonnaire, extraverti et sans arrière-pensée. Aucune réticence à confier sa pensée ou ses opinions politiques, toujours très tranchées. L'important est de paraître. C'est cette spontanéité naturelle et immédiate que j'aime par dessus tout. L'Italien cultive un véritable culte pour l'esthétique, pour la beauté.
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