Ludwig Hohl est décrit comme un écrivain qui rejette les formes convenues qu'on a donné à la littérature. Les cinq nouvelles ont vraiment l'apparence de notes écrites par un marcheur, à l'affût des différents visages de la ville nocturne, de la lumière qu'ils contiennent en eux. Avec
Hohl, les émotions et les pensées semblent plus concrètes que l'environnement physique : les rues, les auberges, les bâtiments et les escaliers sombres. Des notes qui apparaissent "sans la moindre démonstration" un dépouillement qui laisse place à une grande spontanéité de l'écriture. Les phrases seules portent le texte, et c'est ce qui m'a en premier lieu donner envie de lire ce livre : à chacune d'elles, il se passait quelque chose.