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Brumes à mer tome 1 sur 3
EAN : 9782958000721
430 pages
Valérie Hoinard (27/10/2021)
4.14/5   11 notes
Résumé :
Alliés et ennemis ne sont que des mots. Noir et blanc ne sont que des couleurs. La trahison et la manipulation ne viennent pas forcément de là où l'on pense.

Isilda est une élémentaire de l'Air métamorphe. Étudiante pour les uns, héritière et guerrière loyale pour les autres, elle vit avec ses congénères au cœur de l'étrange ville de Newytown. Située quelque part sur les côtes de Grande-Bretagne, cette métropole est peuplée de créatures du jour et de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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L'Envol du faucon est le premier tome d'une saga de Valérie Hoinard, une saga que je classerais pour ma part dans le genre fantastique young-adult. Il est certain que des lecteurs aimant ce genre trouveront tout ce qu'il faut pour s'enthousiasmer de leur lecture : de jeunes protagonistes entrainés dans une histoire fantastique avec des créatures qui se transforment en animaux, des conflits de castes le tout dans une ambiance pas trop sombre et assez proche de nous (l'univers en effet reste ancré dans notre monde, ce qui pour ma part m'a un peu déconcerté je dois l'avouer). le rythme est bon, l'action bien présente, il y a parfois également, distillé ça et là, un discours un peu féministe et engagé qui fort heureusement n'est pas envahissant non plus. En somme, je pense qu'un amateur du genre trouvera son compte et ne s'ennuiera nullement dans ce livre dans l'air du temps.
Après il y a quelques petites choses qui personnellement m'ont parfois dérangé. Des expressions un peu « lieux communs » pas toujours adaptées au contexte (une patinoire de sang, expression « légère » employée par l'héroïne lors d'une bataille par exemple), des tournures un peu lourdes, et globalement, peut-être car justement « dans l'air du temps », un manque de grosses surprises dans le déroulé du propos. le genre est vraiment pris d'assaut par les auteurs contemporains (mais il est aussi très présent au cinéma ou dans les séries télés), aussi c'est difficile de faire original et de surprendre, et parfois, notamment dans certains rapports entre les protagonistes, on aurait pu attendre plus de surprises pour casser les topoï du genre.
Dans l'ensemble, Valérie Hoinard réussit néanmoins un bon young-adult, certes calibré pour son public, mais de bonne tenue. Bien écrit, bien rythmé, emmené par une héroïne intéressante, L'Envol du faucon se laisse lire sans déplaisir, et comme je l'ai dit, si parfois on s'attend à la scène suivante, il n'en reste pas moins que c'est assez bien mené pour ne pas ennuyer. C'est déjà très bien, en espérant que la suite, peut-être, amène des rebondissements plus surprenants.
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Tout d'abord je remercie l'auteure pour cet envoi et aussi sa compréhension face au délai que je lui ai demandé afin de pouvoir me concentrer sur mes examens et pouvoir de ce fait savourer pleinement ma lecture.

J'ai pu lire ce livre dès la fin de mes examens et j'avais vraiment besoin de m'évader, souffler un bon coup et entrer dans un autre univers. Objectif largement accompli par ce livre fantasy ! Tout d'abord, d'un point de vue tout à fait esthétique, on peut parler deux minutes de cette magnifique couverture ? Je mentirais si je disais que ce n'est pas d'abord pour cela que j'ai été attirée par ce roman.

Il s'agit donc du premier roman de la saga de Valerie Hoinard, un premier opus qui ne peut qu'en appeler bien d'autres. Avec ce roman introductif, on retrouve donc l'héroïne Isilda qui a grandi auprès des siens dans le clan des Alcores, un groupe capable de maîtriser l'air et de se métamorphoser. Guerrière, courageuse et indépendante, cette jeune femme qui semble avoir tout rêve de plus, d'être plus. Surtout lorsqu'on la promet à un autre homme qui se révèle ne pas être si charmant que ça. le début du roman permet d'expliciter cet univers patriarcal et ça m'a beaucoup plu. Il est vrai que ça peut paraître un peu long pour certains. Mais étant une addict de la fantasy, j'ai l'habitude que les premières centaines de pages soient dédiées à la contextualisation. Et comme toute bonne fantasy, lorsque l'intrigue se met en place, on ne peut que tourner et tourner les pages les unes après les autres. J'ai trouvé très intéressant de voir différents groupes de surnaturels s'ajouter au roman, je ne m'attendais pas à croiser la route de vampires, elfes ou encore fantômes en plus des métamorphes.

Il y a de nombreux personnages qui défilent et chacun d'entre eux sont soit détestables… soit intrigants (Erykkkkkk). Isilda est entourée par de nombreux personnages (avec ma mémoire de poisson rouge, j'ai au début tâtonné, surtout que je lis souvent plusieurs romans en même temps et… et c'est une mauvaise manie que j'ai et que je tente de freiner). Dans ce roman au contexte social incertain, je n'ai pu qu'être méfiante envers certains personnages et me demander leur motivation. Certaines questions restent d'ailleurs en suspend et ne demandent qu'à trouver des réponses dans le prochain opus.

Très sincèrement, étant une femme dans une société patriarcale, je n'ai pu parfois être en colère et tout aussi démunie face à la situation d'Isilda… Etant la fille du chef du clan, elle est promise sans son avis à un homme qui se révèle être détestable. Je ne m'attendais pas à retrouver tant de questions sociétales dans ce livre, car j'ai rarement trouvé de fantasy qui s'attaquait autant et qui dénonçait de façon si ouverte et sensible aux inégalités du monde. C'était assez « marrant » de lire ce roman si engagé envers les femmes, le consentement, les agressions sexuelles, alors que je lisais en même temps un autre livre qui banalisait totalement cela (je ne citerai pas le livre en question, mais je pense qu'avoir deux livres totalement opposés à ces questions fondamentales n'a justement fait qu'accentuer la dénonciation opérée dans Brumes à mer et le côté révoltant lors de la banalisation de l'autre roman face à ces situations.

En bref, ce premier opus est très prometteur et m'a réellement transportée dans un autre univers. L'écriture de l'auteure est fluide, son univers créé est original, ses personnages dévoilent chacun à leurs manières des fêlures, des angoisses et des démons. Certains passages étaient plus compliqués à lire (non pour une raison d'écriture, mais tout simplement parce qu'ils décrivaient des événements compliqués et parfois violents).

Encore merci à vous, Valérie Hoinard, de m'avoir fait voyager pendant quelques heures. J'ai hâte de poursuivre cette saga et voir comment Isilda parviendra à trouver sa place dans ce monde.
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L'envol du faucon est le premier tome de la trilogie Brumes à mer, une trilogie de fantasy urbaine crée par Valérie Hoinard. Il raconte la vie d'Isilda, un guerrière fille du chef du clan des alcores, un groupe d'humain maîtrisant la magie élémentaire de l'air et capable de se métamorphoser. L'animal d'Isilda est le faucon pèlerin, à l'origine du nom du livre.

L'histoire
Depuis mille ans, les quatre clans d'humains élémentaires, vivant dans la métropole de Newytown, se font la guerre. Isilda, fille du chef du clan des Alcores, est une jeune femme sans histoire. Elle vit chez ses parents en compagnie de ses deux frères. Étudiante le jour, guerrière le reste du temps. Elle est amie de Simon et deux Roxane Brasier, les enfants du chef du clan allié des Fuméens. Un jour, une elfe, censée oeuvrer pour le camp ennemi lui révèle que les deux autres clans ont trouvé le moyen d'investir leur base et de les éliminer. Elle apprend aussi à cette occasion qu'elle est promise en mariage à Simon, ce qu'elle ne veut pas. Devant le manque d'empathie de sa famille et la brutalité de Simon, elle va tout faire pour échapper à ce destin.

Le monde
L'histoire se déroule à Newytown, une métropole anglaise située au bord de la mer. Bien que la majorité de la ville soit constituée d'humains normaux, elle abrite aussi une population d'humains élémentaires (capable de maîtriser la magie des éléments), et aussi des créatures telles que les vampires, les fantômes ou les loups-garous. Les clans sont les Alcores (l'air), les Fuméens (le feu), les Hilféens (l'eau) et les Tersors (la terre).

Les personnages
Ils sont nombreux dans l'histoire, il serait impossible de tous les citer, même en se limitant aux plus importants. Voici un échantillon de quelques-uns d'entre eux.
• Isilda Dumoulin : héroïne de l'histoire. Elle est la fille du chef du clan des Alcores. Elle peut se transformer en faucon pèlerin.
Philippe Dumoulin : Père d'Isilda et chef du clan des Alcores.
• Simon Brasier : fils du chef du clan des Fuméens et héritier du titre. Il peut se transformer en guépard noir. Ami avec Isilda jusqu'à l'annonce de leur fiançailles. Ensuite, il se montre brutal et possessif.
• Roxane Brasier : soeur de Simon Brasier. Meilleure amie d'Isilda.
• Eryk Lechêne : Fils du chef du clan ennemi Tersor. Il peut se transformer en cerf et possède le pouvoir de guérison.
• Sonia Richter : c'est une elfe, donc a priori alliée des Tersors et des Hilféens, et qui va pourtant aider Isilda en lui donnant des informations sur les attaques prévues contre son clan.
• Dedna : c'est une vampire, amie d'Isilda, la seule à ne jamais la trahir.
• Assalra : fantôme, elle se matérialise en s'emparant des corps des défunts récents. Elle est amie d'Isilda.
• Dragan : chef des vampires et amant de Dedna, c'est le plus vieux vampire de Newytown

Mon avis.
On peut lire cette histoire au premier degré. C'est un roman de fantasy urbaine qui décrit un épisode de la guerre qui oppose les clans élémentaires. Et à ce titre, l'action est bien menée. L'autrice décrit les lieux, les habitudes, l'entraînement des guerrières, mais aussi la façon dont les clans se fondent dans la population d'humains normaux. le roman regorge à ce sujet d'excellentes trouvailles, comme les expéditions contre la banque du sang par leurs alliés pour nourrir les vampires. La comparaison du sang au vin, qui comme ce dernier présenterait des grands crus et d'autres saveurs plus communes, est d'ailleurs une sacré trouvaille. le monde mis en scène est d'ailleurs différent de ce qu'on trouve dans les autres romans du genre. Les humains élémentaires et les créatures sont parfaitement intégrées à la civilisation humaine. Les fantômes par exemple, possèdent des smartphones et maîtrisent l'usage d'Internet. Et là où la plupart des auteurs aurait fait du père d'Isilda un bibliothécaire ou un commerçant spécialisé en ésotérisme en référence à sa maîtrise de la magie, Valérie Hoinard a choisi de lui faire exercer le métier de dirigeant d'une entreprise de fabrication de moteur.

Toutefois, ce roman va bien au-delà de la simple action. le thème récurrent dans l'histoire est le consentement. à aucun moment, on ne demande son avis à Isilda. On décide pour elle. Elle n'a aucune possibilité de choisir son avenir. Elle s'unira avec celui que l'on désignera, elle fera ce qu'on lui dit de faire. Si on lui ordonne d'abandonner ce qui donne du sens à sa vie, elle n'aura pas d'autre choix qu'obéir. Pas plus que son partenaire d'un soir lui demande si elle est d'accord pour faire l'amour. Il le fait, qu'elle soit choquée après ne le préoccupe pas. Roxane son amie est dans le même cas, mais elle semble s'en accommoder, contrairement à Isilda.
Tout ceci n'est qu'un aspect beaucoup plus large : la misogynie profonde du monde des clans. Les chefs de clan sont toujours des hommes. Les héritiers ont tous les droits alors que les héritières ne sont rien, rien d'autre que les mères des futures héritiers.

Cette histoire est aussi la prise de conscience d'Isilda. Au début, quand elle est suffisamment jeune, qu'elle peut encore faire ce qu'elle veut, la vie est belle. Puis au fur et à mesure que le temps passe, elle découvre exactement ce qu'est son clan, tout ce qu'il est prêt à accomplir pour l'obliger à obéir. Toutes les horreurs qui se cachent derrière. Elle comprend qui sont réellement ses amis et sur qui elle peut compter. Et ceci jusqu'au point ou la situation devient intolérable.

Nous avons donc là un roman riche qui tout en offrant de l'action, soulève des problèmes dont certains sont très actuels.

Lien : https://helariapedia.wordpre..
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Je remercie l'autrice, Valérie Hoinard, et le site Simplement.pro, de m'avoir laissé lire ce roman !

Ce roman ne manque pas de rebondissements, c'est au moins ce que je pourrais dire là dessus. On découvre une ville avec des métamorphes un peu spéciaux, très élémentaires. Quelque chose qui semble idyllique et intéressant au début, et qui s'avère, ultra misogyne et très limité (pas le livre, l'histoire des clans, le livre dénonce ça justement). Et on découvre au milieu de ça, Isilda, fille du chef de clan de l'air, ayant justement une tendance à prendre les voiles et vouloir voler de ses propres ailes.

Si on retrouve quelques passages clichés, avec des personnages qui réagissent exactement comme on l'a vu des milliers de fois (la meilleure amie assez superficielle qui ne veux finalement pas comprendre son amie, le connard arrogant) et que le tout semble assez manichéen, il en reste que j'ai trouvé quand même pas mal de touches d'originalités dans ce livre. Preuve en est que j'ai plutôt bien apprécié ma lecture.

Les rebondissements ne sont pas là juste pour faire joli : il y a du foreshadowing, des questions dont on obtient les réponses qui et provoque un certain twist. Les twists sont parfois "simples", mais ça ne dérange pas, et ça m'a quand même investi dans l'histoire. Il y a beaucoup de scènes de bataille, mais elles ont un sens, et on sens toute la violence bestiale de ces êtres qui ne se supportent pas. de plus, je pensais que par exemple, la guerre entre les 4 clans était incohérente et ne faisais pas sens, et quand j'ai avancé dans l'histoire, j'ai changé d'avis sur la question, et trouvé ça plutôt intéressant à pointer. le fait que, en effet, les guerres n'ont aucun sens et surtout celle entre les 4 clans (vu que sans les 4 clans c'est un peu la mouise).

L'univers est assez simple à comprendre, on ne se perd pas trop, et en même temps il a des petites touches que j'ai apprécié : il n'y a pas que des métamorphes, mais aussi des vampires proches des fantômes, ou même des elfes et des loups garous. On ne sait pas encore tout, et ça donne envie d'en apprendre plus dans les prochains tomes.

L'écriture est bien, il y a des expressions amusantes. Après, ça ressemble à la plupart des écritures qu'on retrouve dans les urban fantasy, à la première personne du singulier, mais ce n'est pas un mal, juste un fait.

Au fond, ce roman dénonce quelques choses, comme un peu la société patriarcale (j'ai souhaité la mort d'à peu près tous les hommes de ce livre, sauf dans les vampires ou Mickaël), avec toutes ces femmes soumises, sauf l'héroïne qui veut sortir de ça, et elle a tout à fait raison, je l'encourage. Ca montre aussi, qu'il ne faut pas forcément toujours trop s'accrocher à sa famille si elle ne nous permet pas d'être nous-même. Et dénonce aussi le viol banalisé.

Si on veut continuer de parler de l'héroïne, j'ai trouvé son évolution intéressante. Elle se défait de ses principes, en se rendant compte qu'elle n'est pas heureuse comme ça. Elle est pleine de rage, et c'est intéressant de la voir tenter de se départir de tout ça. Encore plus quand elle découvre sa relation avec Simon (je n'en dirais pas plus, mais Simon peut brûler en enfer, s'il veut.) Néanmoins, j'ai trouvé que quand elle trouve l'amour c'est bizarrement cliché. Et ça se fait presque trop vite, presque sans raison. du coup, je ne suis pas du tout rentré dans l'histoire d'amour. Il y a aussi une incohérence légère, enfin je trouve. A la fin, Isilda n'a pas envie de faire la guerre, mais elle est quand même pas contente quand on veut la mettre en arrière. Après, je comprends qu'elle veuille pas rester avec Simon, mais elle devrait être contente de ne pas se battre, non ?

Pour les autres personnages, les vampires sont assez bien développés, marginaux, amusants, Mickaël est assez sympathique, et les autres personnages sont tous détestables. Pas qu'ils sont mal écrits, quoiqu'un peu tous ressemblants du coup, mais ils sont tous dans le même principe du "vive le clan" et ça en devient irritable rapidement.
Oh et Eryk est quand même un peu sympathique mais je n'ai quand même pas accroché à lui.

Finalement, j'ai donc bien aimé ma lecture, c'était sympathique, et j'étais emballé là dedans, ayant envie que Isilda crame un peu tout le monde même si son pouvoir n'est pas le feu. Malgré les quelques défauts, il en reste beaucoup de qualités, et donc, une bonne lecture.
Lien : https://lectureskoalavolant...
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"Le libre arbitre n'est qu'une illusion"... Et c'est ainsi que, brutalement, nous sommes plongés dans les aventures d'Isilda, héritière vouée à une destinée froide et calculée depuis toujours.

Le libre arbitre, c'est ce à quoi elle doit renoncer pour son clan, sa famille et les projets de celle-ci. Isilda n'est, dès lors, plus qu'un objet, une machine à tuer et à enfanter. Et la p'tite (enfin... 23 ans la donzelle) elle va commencer à se poser des questions. On ne peut que l'y encourager.

La remise en question de cette destinée que personne n'envierait (à moins d'un cerveau correctement lavé) ne se passera pas sans heurts, sans mal, sans déchirement ni renoncement.

Et c'est ce qui m'a plus dans ce premier tome. Autant on voit bien, on ressent bien la "famille", autant on encourage Isilda à changer les choses. Pourquoi, au nom de quoi, devrions-nous nous sacrifier, sacrifier principes, liberté et bonheur ? Pour un clan ? Une famille ? Une guerre ? Autant de raisons pourtant d'accepter de se la fermer et d'obéir, et autant de raisons de fuir. Un combat intérieur, dans une ville en guerre... ça craint mon pote.

L'autre point que j'ai apprécié est d'avoir apprécié. J'vous jure c'est vrai. J'suis pas hyper fan des livres où y a genre des clans de transformers là (pardon). Mais ici, dans l'ambiance posée avec les complots et le caractère d'Isilda, c'est passé crème. Je déplore de ne pas savoir tout à propos des guerres et des clans, mais je suppose qu'on en saura plus dans les autres tomes (que j'ai hâte de lire du coup).

Autre petit point apprécié : les insultes entre les clans. Frais, jeune, pas vulgaire pour un sous, et pourtant, plusieurs sourires lors des confrontations.

Alors comme dit dans les premières pages, le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains, pourtant il y a peu de choses choquantes, mais le peu est suffisant en effet pour mettre mal à l'aise les lecteurs les plus sensibles. Tant par les actes que par les pensées des victimes après. Bon point de l'auteur donc que cet avertissement.

En parlant de ça, nous avons donc là une forme de dénonciation de la place de la femme partout dans le monde et une tentative d'ouvrir les esprits pour un "autre" monde, et c'est cool.

En somme, un excellent premier ouvrage, avec ses petites maladresses et ses richesses.
Je recommande.
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