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Série Clue - Jeunesse tome 2 sur 4

Marina Heide (Traducteur)
EAN : 9782700276909
192 pages
Rageot Editeur (16/02/2022)
3.71/5   17 notes
Résumé :
Incroyable, le célèbre cambrioleur Levi Hildonen, qui a braqué la bijouterie d’Oslo, s’est évadé de prison ! La pièce maîtresse du vol, une horloge d’une valeur inestimable, n’a jamais été retrouvée. Il est temps pour le quatuor CLUE – Cecilia, Leo, Uriel et le chien Egon – d’enquêter. Car Hildonen est originaire de Skutebukta, la petite ville côtière où tous habitent. N’y aurait-il pas dissimulé son butin ? Bientôt les enfants découvrent un plan et une clé, qui les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Jørn Lier Horst, écrivain norvégien dont plusieurs romans noirs mettent en scène l'inspecteur William Wisting, a également écrit des séries jeunesse, dont la série CLUE, destinée aux plus de 10 ans. le braquage d'Oslo est le deuxième roman de la série. Paru en Norvège en 2012, il a été traduit par Marina Heide, et paraît aux éditions Rageot cette année.
CLUE : comme Cecilia, Leo, Uriel et le chien Ego, ados sympathiques qui habitent Skutebukta, une petite ville Norvégienne côtière. Cecilia habite l'hôtel de la Perle avec son père. Leo est le fils de la gérante de l'hôtel. Uriel est leur amie.
Un voleur, Luni Hildonen, originaire de Skutebukta, vient de s'évader de prison. C'est lui qui, l'année précédente, avait braqué une bijouterie d'Oslo, s'emparant de bijoux inestimables et surtout de l'Horloge Maltaise, d'une valeur de plusieurs millions de couronnes. Luni va-t-il revenir à Skutebukta ?
Les trois ados sont curieux et observateurs et l'hôtel de la Perle un lieu stratégique ! Ils ne manquent pas de remarquer que certains clients ont depuis peu un comportement très bizarre… Que se passe-t-il auprès du phare, et des bunkers datant de la seconde guerre mondiale ?
Série CLUE - le braquage d'Oslo met en scène des adolescents et un chien. Mais il me semble que toute comparaison avec des ouvrages jeunesse bien connus s'arrête là. le roman jeunesse de Jørn Lier Horst a une tonalité bien particulière. L'enquête concernant le braquage paraît assez classique. Mais peu à peu, nous comprenons que la mère de Cecilia a été retrouvée noyée l'année précédente et que Cecilia refuse d'accepter ce qui passe pour un décès accidentel. Un carnet noir appartenant à sa mère permet à Cécilia de mener une seconde enquête plus personnelle. Des adultes, que ce soit le Vieux Tim, ou le peintre Christian Lasson détiennent eux aussi des morceaux du puzzle, et vont, à leur manière aider à découvrir la vérité.

Une belle écriture, deux intrigues qui se tiennent, des personnages attachants ; ce roman jeunesse m'a procuré un moment de lecture vraiment agréable. J'ai également beaucoup aimé la réflexion sur la vie et le temps qui passe parfaitement à sa place dans ce roman jeunesse original.

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Et si les meilleurs livres de littérature jeunesse étaient écrit par des auteurs qui écrivent aussi pour les adultes ?Oui, je sais, cela peut sembler un raccourci, et pourtant… Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre, c'est le fait de ne pas prendre le lecteur, quel que soit son âge, pour une buse, c'est le fait de traiter des sujets sérieux, et de faire que le danger est bien réel.
Nous sommes en juillet, et ce sont les vacances. Nous sommes en juillet et cela fait presque un an que la mère de Cécilia est morte. La police a conclu à un accident mais Cécilia ne cesse de se poser des questions, notamment les raisons qui font qu'elle ne portait pas la même robe quand elle est partie de l'hôtel (elle et son mari dirigent un hôtel) et quand son corps a été retrouvé quelques jours plus tard. de même, elle s'interroge sur des faits qui ont lieu dans l'hôtel, et non loin de l'hôtel, sur le comportement de certains pensionnaires – presque tout trouvera une explication à la fin.
La vie est rude, en Norvège ou ailleurs. Les enfants, ceux de cette génération, ceux des générations précédentes ne sont pas épargnés. le pays non plus : les côtes, comme en France (je ne le savais pas) portent encore les stigmates de l'occupation allemande, avec ces bunker que l'on peut explorer – ou pas.
Cécilia et ses amis vont mener, à la fois pour résoudre l'affaire en cours et pour en savoir plus sur les derniers jours de la mère de Cécilia. Comme souvent dans les série jeunesse, j'ai pensé à la référence absolue en la matière, à savoir le club des cinq – Uriel et son chien ne sont pas sans évoqués Claude et Dagobert.
Je pense aussi à des réflexions plus larges, sur le temps qui passe, sur l'usage que l'on fait de ce temps, de son temps, réflexions que l'on trouve rarement aussi dans la littérature jeunesse.
Un livre très réussi.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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N'ayant pas le premier tome sous la main, j'ai décidé de commencer la série Clue par ce tome-ci. Cela ne m'a pas gênée pour comprendre l'intrigue, car chaque tome semble proposer une enquête qui trouve sa conclusion en un volume. Certes, un fil conducteur semble se dérouler depuis le tome précédent, mais l'auteur fait en sorte que cela soit compréhensible même pour quelqu'un qui prend la série en cours de route.

Pour moi, cette série s'annonce comme un mélange entre "Alice detective" et "Le club des cinq", mais en un peu plus moderne, dirons-nous ! Nous suivons trois amis qui mènent une enquête. Ils débusquent des indices, observent tout ce qui les entourent et surveillent les témoins potentiels. L'intrigue est bien menée, les personnages sont sympathiques, tout comme le décor principal. le suspense n'est pas insoutenable mais suffit à passer un bon moment. J'ai plus été emballée par le mystère autour du décès inexpliqué de la mère de l'héroïne que part l'enquête principale de ce tome. Je suis curieuse de lire le tome suivant afin d'en savoir plus !

En conclusion, je dirais que cette série est parfaite pour les amateurs d'aventures aux airs d'enquêtes et est accessible des 9-10 ans.
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Dans ce second tome, nous retrouvons Cécilia, Léo, Uriel et Ego.

Cette fois-ci, la Une des journaux est dédiée à Levi Hildonen et à son évasion de prison. L'homme à l'origine de la disparition de l'Horloge Maltaise, une pièce d'une valeur inestimable, n'est pas totalement inconnu du secteur puisqu'il est originaire de la petite ville de Skutebukta où réside notre quatuor.

Et si le butin avait été dissimulé quelque part aux abords de l'hôtel ? Levi va peut-être refaire son apparition pour venir le récupérer ? En cherchant un peu dans le passé du célèbre cambrioleur, les adolescents vont découvrir des détails des plus intéressants qui pourront s'avérer utiles dans leur chasse au trésor. Mais s'ils se mettent sur la piste de Lévi, ils se rendent vite compte qu'ils ne doivent pas être les seuls. En effet, certains clients ont depuis quelques jours, un comportement des plus étrange…

En parallèle, Cécilia va voir ses doutes se confirmer quant aux circonstances de la mort de sa mère. Une deuxième enquête se met alors en place, mais celle-ci risque d'avoir des conséquences bien plus douloureuses pour la jeune fille et son père.

Une fois encore, l'auteur propose un livre court, bien écrit, plein de suspense et de rebondissements. Même s'il y a un fil conducteur entre les différents tomes, celui-ci peut se lire indépendamment du premier. C'est ce qui m'est arrivé et ça ne m'a pas trop gênée puisque nous sommes plongés dans une nouvelle enquête qui sera résolue à la fin du livre.

Cette série comblera sans nul doute mes collégiens puisque ce tome a vraiment plu à l'une de mes élèves de 5è. J'ai hâte de voir sa réaction quand elle découvrira à la rentrée que le CDI a acquis les tomes 1 à 3…
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Une mère disparue, puis retrouvée morte, habillée différemment. Un cambriolage exceptionnel, et un cambrioleur évadé. Un peu de peur en pleine nuit. Un hôtel au bord de la mer, et sa clientèle, habituelle ou nouveaux venus un brin intrigants. Un groupe d'amis très Club des Cinq avec leur chien. Une belle réflexion sur le temps, le temps qui passe, le temps et l'espace, le temps mystère (avec quelques lignes à la fin sur Saint Augustin). Et une ambiance norvégienne très dépaysante.

Tout pour plaire donc. Et pourtant, Je n'ai pas vraiment accroché à ma lecture.
Est-ce parce qu'il y a beaucoup de personnages, aux noms inhabituels pour moi, et je peine à me souvenir s'il s'agit d'un garçon, d'une fille ou d'un animal 😕. N'étais-je juste pas dans de bonnes dispositions pour cette lecture ? Même si l'histoire est sympathique et se lit facilement, j'ai mis un moment à m'y intéresser.
Il y est question d'une autre affaire, est-ce que ça fait allusion à un tome déjà paru ou pas ?
La fin m'a un peu coupé le souffle, les interrogations du début subsistent pour moi, je m'attendais à comprendre ce qui s'était passé, mais rien !

Je vois qu'un autre volume est paru en même temps, qui ne semble pas une suite.
Et je lis ici :https://www.rageot.fr/exclu/decouvrez-clue-notre-nouvelle-serie-policiere-scandinave que les épisodes seront indépendants, nous n'apprendrons donc pas le fin mot de l'histoire ? C'est frustrant !

Un humour parfois un peu involontaire ? :
"La police soupçonne que la cible n'ait pas été choisie au hasard. La valeur du butin est estimée à plus de trente millions de couronnes. "
Choisit-on "au hasard" de cambrioler un lieu, pour tomber sur la plus grosse bijouterie du pays 😁

Mais c'est un bon roman d'aventures, déductions, filatures, recherches, ça se lit bien. Je vous laisse vous faire une idée !


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Chaque jour est un jour perdu qui t'enlève du temps à vivre, approuva le vieux Tim, le visage soudain songeur et plissé. Le temps passe lentement quand tu es seul, que tu n'as aucun contact avec personne, à part les surveillants de prison qui décident en permanence de ce que tu dois ou peux faire. Tu n'as plus de vie, en fait. Même tes pensées et tes sentiments les plus profonds sont contrôlés par d'autres.
Cecilia le fixa. Le visage du vieux Tim était marqué de rides et de sillons qui trahissaient une existence mouvementée. Elle eut envie de lui demander comment il se faisait qu'il en sache autant sur la prison, mais elle n'osa pas.
- Il y a une chose que je sais, à propos du temps, ajouta-t-il. On ne lui échappe pas.
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Je ne vous prendrai rien pour si peu, voyons, répondit le vieil horloger. C'est un plaisir de pouvoir me rendre utile.
- Eh bien, merci, dit le père de Cecilia en opinant avant de repartir.
Uriel et Leo venaient d'entrer, eux aussi.
- Ce n'est pas trop tôt, commenta Uriel. Elle ne marchait plus depuis un an.
L'horloger ressortit sa montre.
- Qu'est-ce que le temps ? lança-t-il, les yeux levés vers le cadran pour une dernière vérification.
Leo regarda son téléphone.
- Il est 12 h 04, répondit-il.
- Ca, c'est l'heure, répliqua l'horloger, et il se tourna vers eux en dodelinant de la tête. Mais le temps lui-même, qu'est-ce que c'est ?
Leo haussa les épaules.
- Un truc qu'on mesure avec une montre ?
L'horloger lui sourit.
- C'est ce que disait Albert Einstein, mais le temps fait partie des rares choses que personne n'est capable de définir. Il nous entoure en permanence, comme l'eau autour du poisson, tout en étant aussi difficile à saisir qu'un arc-en-ciel.
On avait tantôt l'impression que le temps s'écoulait rapidement, tantôt qu'il traînait en longueur. Cecilia y avait déjà réfléchi, mais jamais elle ne s'était interrogée sur ce que c'était, au fond.
- En tout cas, reprit l'horloger, utilisez-le comme il se doit, ça, vous en avez le temps. Même tout votre temps. Il ne risque pas de s'échapper. Le temps vous appartient !
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Cecilia savait que sa mère notait ses pensées. Elle avait toujours ce petit carnet noir à portée de main, et quand il était rempli elle en achetait un neuf. En réalité, elle ne parlait pas de "journal intime", mais de "carnet de notes". Après sa mort, Cecilia et son père avaient découvert tout un tiroir plein de ces carnets - pour l'essentiel des pense-bêtes destinés à lui rappeler ce qu'elle ne devait pas oublier de faire ou d'acheter. Une fois la tâche accomplie, elle barrait les mots d'un trait. Il lui arrivait aussi d'écrire quelques impressions sur la météo. Et par-ci, par-là, des vers extraits de chansons qu'elle avait entendues ou de belles citations tirées de livres qu'elle avait lus. De temps en temps, elle esquissait aussi des petits croquis tout simples. Elle n'écrivait pas tous les jours, mais à chaque fois elle notait la date dans le coin, en haut, à droite.
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– Un truc qu’on mesure avec une montre ?
L’horloger lui sourit.
– C’est ce que disait Albert Einstein, mais le temps fait partie des rares choses que personne n’est capable de définir. Il nous entoure en permanence, comme l’eau autour du poisson, tout en étant aussi difficile à saisir qu’un arc-en-ciel.
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Le temps, ce n'est pas quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas. C'est quelque chose qu'on prend. Qu'on utilise.
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