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3,6

sur 3918 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Du très bon Roman. Même si la surpéposition des histoires n'apporte pas forcément beaucoup à l'histoire commune de fond du livre mais cela change le rythme.
Le livre aborde toujours la solitude, la recherche de l'amour et de sexe ainsi que la mort... et aussi le futur de la mort.
Les personnages comme souvent avec Houellebeck sont très bien racontés. Seul l'intrigue faible fait que le roman n'est pas parfait.
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Découper les antennes de l'escargot - une scène qui m'est resté en travers de la gorge.
A mon sens, Houellebecq est le pendant de B E Ellis. Comme chez son confrère, la violence et l'obsession sexuelle sont des symboles. « Derrière la faim physique c'est le vide spirituel qui creuse », avait dit une chroniqueuse.


La litanie de Bruno ne suffit pas, aussi le romancier invente un génie du mal, David di Meola, une figure épisodique. J'ai cru d'abord à un type bien réel, comme Charles Manson. Eh bien non. Lu sur wiki : David est fictionnel, il est « un sataniste qui s'adonne à des snuff movies ».


Sur babelio ce roman apparaît en premier sur la liste des oeuvres de Houellebecq : le plus populaire, alors qu'il me semble plutôt exigent – au sens où, à mes yeux, il propose deux niveaux de lecture : l'un immédiat et l'autre abstrait. Sans oublier qu'il est … heu… oppressant.
Toujours sur babelio une excellente liste créée par klakmuf -- pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin : https://www.babelio.com/liste/10137/La-possibilite-dune-ecriture-les-influences-de-M
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Ce livre ne rend pas indifférent ; il nous procure un espèce de plaisir coupable : on est placé en position de voyeur sur les dérives sexuelles de Bruno et sur la questionnante introversion de Michel. On se demande s'il n'est pas malsain de lire, voir de prendre plaisir à lire ces pages qui décrivent des ébats érotiques (cela m'a fait écho au livre "Ecstasy" de Ryû Murakami). Quoi qu'il en soit, c'est un ouvrage qui donne à réfléchir sur l'amour, ou plutôt, sur les rencontres sentimentales et sexuelles de la fin du XXème siècle et du XXIème siècle. Avec brio, Houellebecq dépeint un portrait cynique de deux contemporains perdus entre les exigences du réel et leur fantasmes - qui les portent vers la solitude.
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Voici le deuxième roman du digne fils spirituel de Schopenhauer, plus complet et donc meilleur que le précédent.

Dès l'entrée de la première page on reconnait aussitôt le style de l'auteur, son coté désabusé transparaît à travers chaque ligne ainsi que sa description froide et clinique de l'environnement entourant ses protagonistes.
Il s'agit surtout d'un roman aux accents sociologique et à thèse, en effet Houellebecq avance, de façon tout à fait subjective, que la liberté sexuelle, apparaissant à la toute fin des années 1960 était surtout le début de l'égoïsme et de l'individualisme.

Un roman pessimiste très provocateur, qui fait la part belle à quelques scènes de sexe en solo ou à plusieurs. Un livre qu'il faut lire parce que allant à contre-courant de ce qui fait le sel de notre époque, c'est-à-dire le culte du bien-être individuel.
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Deux demi-frères,
Deux vies,
Une grande tristesse.
Et des particules élémentaires …
Un livre déconcertant ! Un livre qui rassemble le cynisme, la philosophie, la pornographie mais aussi des notes humoristiques. Un livre provocateur. Pas de sujets légers ! Un livre difficile à lire et à comprendre.
Les scènes sexuelles, les mots grossiers, la cruauté de certaines scènes, des longs exposés scientifiques, un monde sombre et triste, des personnages victimes d'un mal de vivre.., Un livre qui ne laisse pas indifférent, un livre captivant, angoissant, provocant et déconcertant !
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Un des meilleurs romans de l'auteur, idéal pour le découvrir.
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— Michel se consacre à son travail de chercheur en biologie et Bruno, son demi-frère, multiplie les rencontres amoureuses décevantes. Leur isolement et un profond déterminisme les empêchent d'être heureux. Alors que Bruno cherche l'amour dans un camping post-soixante-huitard, Michel finit par quitter son laboratoire pour trouver une réalité moins tissée d'apparences. Pour Houellebecq, l'économie libidinale entrave les individus car elle entretient l'idée que le désir est illimité. Ainsi, l'idéologie New Age qui en découle – une utopie de réunification de l'humanité – ne peut être qu'une illusion. le principe de non-séparabilité de la physique quantique ne serait pas applicable au niveau macroscopique.
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Michel et Bruno sont demi-frères.

On suit leur parcours de leur enfance jusqu'à leurs ultimes expériences...

Bruno est professeur de littérature.

Michel est chercheur en biologie.

De peur de gâcher la découverte de certains, je livre mon analyse ci-dessous.



Je n'ai pas trouvé ce roman révolutionnaire. C'est vraiment très conforme à ce que produit Houellebecq à intervalles plus ou moins réguliers depuis 25 ans... Mais ça reste toujours agréable à lire.

Cela inquiète tout de même un peu : est-il si difficile de se renouveler quand on est romancier ?
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Dans Les particules élémentaires, nous assistons à la lutte plus ou moins vigoureuse contre la solitude de deux demi-frères. D'un côté Bruno, satyre obsédé et plein de ressentiment envers les femmes (on assistera à une jolie brochette de suffixe en -asse), et de l'autre Michel, dépressif, que seules les élucubrations scientifiques rassurent. Les deux ont connu l'amour et l'ont perdu, et le roman livre un constat amer des conséquences des années 70 et de leur individualisme. On pourrait voir en eux, mais surtout dans le retournement du roman, qui se moque d'abord pour mieux déplorer la situation des personnages embourbés dans une quête impossible, deux facettes de Houellebecq, telles que décrites par Bruno Viard :

« le mystère Houellebecq, c'est qu'il existe deux Houellebecq, le mieux connu du grand public, provocateur qui dépasse plus souvent qu'à son tour la limite du tolérable, qui profère des énormités d'un air de ne pas y toucher, qui choque par trop le respect dû aux gens. Et un gentil Houellebecq, qui parle d'amour et de bonté, qui prend la défense des enfants délaissés, des filles moches et des vieillards abandonnés. Lire Houellebecq, c'est écouter ces deux voix narratives si opposées, au lieu de n'écouter que celle qu'on préfère. »

Bruno et Michel sont la résultante de mai 1968, qu'ils abhorrent : car selon eux, la libération sexuelle a surtout mené à la dislocation du couple et de la famille. Une charge contre ceux qui ont « connu Ginsberg et Aldous Huxley » qui appartiennent à des « communautés », cachent leurs vraies motivations derrière des idées nobles (et un peu creuses) « il s'agissait aussi de provoquer des synergies, des rencontres créatrices, le tout dans un esprit humaniste et républicain ; il s'agissait enfin, selon les termes d'un des fondateurs, de « baiser un bon coup » ». On voit comment le point-virgule sépare le monde des idées du monde prosaïque, le monde mensonger des concepts de la vérité du corps.
(suite en vidéo)

Si le début de cet avis vous intéresse, j'ai fait une vidéo plus complète sur l'auteur : « Michel Houellebecq, romantique incompris ? » : https://www.youtube.com/watch?v=gzov0XjFsWk



Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Un très bon roman.
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