Merci à Masse Critique et aux Editions
Lucien Souny pour l'envoi de ce roman.
Ce livre est publié dans la collection « le chant des pays » : l'auteure parle de sa région natale, le Limousin, avec poésie, tendresse, admiration et nous fait ressentir l'amour qu'elle porte à la nature, à ce « pays ».
Suite à un accident de voiture mortel, Solène se retrouve orpheline à 13 ans. Elle est recueillie, élevée et choyée par ses grands-parents maternels. Une surprise l'attend pour ses 21 ans : elle hérite des biens de sa famille paternelle, famille qu'elle n'a jamais connue car Anna, la grand-mère, a renié son fils après un mariage qu'elle considérait comme une mésalliance. L'héritage est important …. mais comporte une clause concernant « La Drouille Noire », le château familial : Solène doit le vendre dans les trois mois – et recevoir une partie de la vente – sinon il sera donné à la commune voisine pour être transformé en musée.
Son père lui a tellement parlé de ce domaine où il a grandi que la jeune fille décide de s'y installer le temps des vacances. Elle se sent « chez elle » dans cet endroit pour lequel elle éprouve un vrai coup de foudre …
Très vite, des événements inquiétants se produisent, liés au domaine et à la grand-mère … quel secret se cache derrière ces murs ?
Dans une écriture imagée et minutieuse,
Marie Husson-Robert nous entraîne à la suite de Solène dans ses réflexions et découvertes …
L'auteure écrit en « vivant » son récit, en le savourant, détail après détail, comme si elle voulait le faire durer le plus longtemps possible, partager son « rêve éveillé » avec le lecteur. On sent que
Marie Husson-Robert s'est véritablement délectée à raconter cette histoire. On lit, on apprécie certaines descriptions …. tandis que d'autres ont un goût « de trop » comme celle-ci qui m'a fait « lever les yeux au ciel » : « Dans la salle bains, elle s'aspergea le visage de délicates cascades d'eau froide. A ce contact surprenant, ses joues rosirent. Quelques gouttes d'eau, plus hardies les unes que les autres, s'enfuirent vers sa chevelure floue, puis se laissèrent couler le long des mèches sombres pour tomber doucement sur sa nuque. Elles continuèrent leur course plus faiblement, hésitèrent sur le choix du parcours. Les unes, tout à coup décidées, roulèrent sur la peau fine et glissèrent vers la taille souple de la jeune fille, comme un ruisseau dévalant une montagne. Les autres, trop indécises, moururent dans les plis d'une serviette éponge que Solène tenait contre elle. »
Je n'ai pas été accrochée, passionnée par ma lecture …..et pourtant j'aime les histoires avec des secrets de famille … On comprend très vite, trop vite quels seront les révélations et le dénouement ; les dialogues manquent singulièrement de naturel et certains comportements des personnages sont incohérents. de plus, un « détail » m'a gênée : une erreur dans l'âge de Solène au moment du décès de ses parents : 13 ans à la page 12 et … 11 ans à la page 157 … !
Un roman qui ne m'a pas séduite …