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Alexandre Jobin tome 4 sur 5
EAN : 9782361398644
450 pages
Le Mot et le reste (16/09/2021)
3.02/5   24 notes
Résumé :
Dans la nuit arctique, Julie Dorval s'empare d'un lot de diamants bruts contenant une pierre exceptionnelle dans les bureaux d'une mine au nord de Yellowknife.

Elle a aussi percé un sombre secret. Recherchée par les dirigeants de la mine, la GRC, le SPVM et même par les services secrets français, elle doit disparaître. L'antiquaire Alexandre Jobin sera le seul à pouvoir l'aider. De Yellowknife à Montréal, d'Anvers à Paris, s'engage alors une sanglant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un polar « agité », dont les personnages voyagent beaucoup entre Montréal, les Territoires du nord-Ouest, Londres, Paris, Anvers…Pas pour faire du tourisme, loin de là. Tout part d'une sombre affaire de trafic de diamants : on surestime la production dans les mines du Canada pour blanchir des pierres de provenance africaine, qui cachent un commerce d'armes, pas joli, joli.

Julie n'est pas une héroïne romantique : elle a fait ses armes en Croatie, sauvant la vie d'Alexandre. Elle fait partie du personnel de sécurité des mines de diamant. Pour essayer de récupérer une énorme pierre volée à la famille de Peter, son collègue inuit, elle tente un assaut lorsque les trafiquants se réunissent. L'affrontement trouve mal, Peter est tué. Elle est blessée mais parvient à s'enfuir.

S'en suit une traque internationale où de multiples instances vont intervenir, dont on ne sait plus à la fin qui défend la justice et le droit (à part les très méchants, qui égorgent à tout va).

Ce type de polar n'est pas ma tasse de thé, c'est un roman d'aventures, avec beaucoup d'action, et peu de psychologie. Et part l'évocation de ces trafics de diamants, on n'a pas de base sociologique pour étoffer la narration. Un peu de suspens à la fin, encore plus agitée, mais c'est tout.

La lecture a été laborieuse, relevée malgré tout par l'exotisme des expressions québécoises , qui apportent un peu de fantaisie.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Il y a certaines pierres qui brillent plus que d'autres et celles-ci font généralement l'objet de nombreuses convoitises...

Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans les services de renseignement de l'armée canadienne, Alexandre Jobin, devenu antiquaire mène une vie paisible à Montréal. Un jour, Julie Dorval, une ancienne collaboratrice, perdue de vue depuis de nombreuses années vient le trouver pour lui demander son aide pour la vente de sculptures inuits dans sa boutique. D'une simple transaction d'objets artisanaux, Alexandre Jobin se retrouve rapidement au coeur d'une affaire de trafic de diamants. Il découvre rapidement que Julie a volé de nombreuses pierres à la provenance suspecte dans son ancienne entreprise. Dans ce quatrième tome consacré aux aventures d'Alexandre, l'ancien agent secret va se trouver dans une course contre la montre pour retrouver la fameuse "étoile polaire", un diamant de plus de 200 carats recherché par la mafia russe et les services secrets. de Montréal à Anvers, en passant par Londres,

Alexandre va renouer contact avec ses anciens correspondant pour mener à bien sa mission.

Roman d'espionnage au thème intéressant, j'ai appris de nombreuses choses sur le trafic de diamants, marché parallèle illégal présent à l'échelle internationale, avant le développement accru de l'ère d'internet. Après un début un peu difficile du fait que l'ouvrage soit écrit en québécois, je me suis laissée plongée dans l'histoire et j'ai finalement souri à de nombreuses reprises en découvrant des termes jusque là inconnus qui m'ont demandé des recherches internet pour en comprendre la signification. Cette lecture a été très agréable et j'ai beaucoup apprécié le travail fait par André Jacques pour rendre aussi

vivant que possible et attachant ses personnages aux caractères et aux réparties cinglantes pour mon plus grand plaisir.

#grandprixdeslectriceselle
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Polar de meurtre, de diamants et de corruption internationale.

Les diamants, c'est la parure de la richesse, mais c'est aussi une monnaie d'échange pour les organisations criminelles. Et dans les pays producteurs, des vies innocentes peuvent être sacrifiées à la recherche de ces cailloux précieux.

C'est dans ce monde particulier que nous entraîne l'auteur québécois, dans un polar qui commence dans le Grand Nord canadien, pour aboutir sur les marchés diamantaires de l'Europe. Beaucoup d'action et de rebondissements, d'anciens compagnons d'armes, des assassins sans pitié et des réseaux prêts à tout pour mettre la main sur les pierres rares.

Un auteur à découvrir, un polar nordique (mais pas scandinave)…
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Un roman policier comme je les aime. Il y a de l'action, peu de temps mort et une belle intrigue. Les personnages sont à la hauteur.

L'action se passe essentiellement au Canada avec une incursion en Europe et plus précisément à Anvers, capitale mondiale du diamant.

Julie Dorval, l'héroïne de ce roman est employée au service de la Sécurité dans une grande mine de diamants à Lake Westfield, territoires du Nord-Ouest au Canada. Elle a noté de graves irrégularités dans le transfert et la vente des pierres précieuses, des anomalies. Elle décide d'interrompre le trafic opéré par la direction et quelques associés . Mais son intervention va tourner court et elle doit fuir. Son ami et compagnon, Peter Ugiuk, un inuit est tué lors de l'opération. Grâce à John Lavergne, le pilote de l'hélicoptère, nos deux individus quitte la mine et disparaissent dans la nature. Mais il y a eu mort d'hommes, aussi la police, les services secrets enquêtent. Julie va faire appel à son ancien instructeur, Alexandre Jobin, ancien agent des services de renseignement de l'armée du Canada avec lequel elle a travaillé pendant huit années. Elle est condamnée à fuir, se cacher et écouler les diamants qu'elle a réussi à voler! Alexandre s'est reconverti , il est antiquaire. Cependant, il n'hésite pas une seconde et vole au secours de son ancienne assistante. Une course poursuite s'engage entre les divers services, la police, la DGSE, les services administratifs et juridiques de la mine, les assurances et les propriétaires véreux de la mine. C'est une traque qui traverse l'océan. Julie, parviendra-t-elle à semer ceux qui sont à ses trousses et pourra-t-elle jouir des carats volés, aux voleurs? Sur ces traces, quelques cadavres, tant sur le sol canadien qu'à Anvers, la capitale des diamantaires sérieux et des véreux. Parviendra-t-elle à fausser compagnie à ses poursuivant et pourra-telle remettre le Polar Star, dérobé aux inuits, il y a de nombreuses décennies?

Un très bon polar, avec du suspense, de l'action, une belle traque menée à fond de train. le style est alerte, bien rythmé, et l'intrigue originale, mêlant deux univers dissemblables, la mine et une vie paisible d'antiquaire, sans oublier l'argent. Je vous conseille de vous mettre sur la piste de Julie et de suivre son parcours depuis le canada jusqu'à Anvers. Pour moi une belle découverte que cet auteur canadien. Je vous souhaite une belle lecture. ( 20/09/2021)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Ce 4ème tome des aventures de l'antiquaire Alexandre Jobin, ex major des services de renseignements de l'armée Canadienne ,nous entraîne dans le monde, pas si reluisant que cela, des diamantaires.
Nous suivons Julie Dorval, Alexandre Jobin et sa compagne Chrysanthy dans une course folle qui nous emmène du grand nord canadien à Montréal et Anvers en passant par Paris et Londres.
Tout commence quand Julie, ex agent qui naguère a sauvé la vie d'Alexandre, blessée et pourchassée, vient lui demander de l'aide pour quitter le Canada. Elle a volé des diamants bruts d'origine plus que douteuse à la mine dans laquelle elle assurait la sécurité, mais l'opération a mal tournée.
Ce 4ème tome peut se lire indépendamment des 3 précédents, et ce, grâce à de rapides rappels des aventures antérieures stratégiquement bien placés.
C'est un thriller haletant qui ne manque ni d'action, ni de rythme. L'intrigue, menée d'une main de maître est soutenue par une documentation très sérieuse et fouillée qui nous entraîne dans l'univers fascinant des diamantaires avec sa face cachée alimentée par la corruption, le vol, le meurtre.
L'écriture est rythmée, le suspense est bien entretenu, les quelques expressions typiquement canadiennes ne sont pas déstabilisantes.
Tous les ingrédients d'un bon polar sont ici réunis.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Ce dernier finit par se laisser tomber dans l’un des des deux fauteuils. Gisèle Châteauneuf resta debout. Latendresse sortit un carnet des sa poche, l’ouvrit et le posa sur le bureau.

–Et maintenant, Jobin, tu vas nous dire tout ce que tu sais sur Julie Dorval. Tout. Nous, on t’a raconté une partie de ce qu’on sait. Je dis bien : une partie. Alors, à ta première menterie ou à ta première entourloupette, on te coince pour obstruction à la justice. Clair ? Et joue pas à l’anguille. A l’escouade, on en a par-dessus les bottes de tes collaborations… mitigées.

–Mitigées ?

–Niaise pas ! Je parle de ton habitude de retenir de l’information. D’en dire juste assez pour pas qu’on t’embarque et puis de garder le reste pour plus tard. C’est pas la première fois que tu joues dans nos pattes, Jobin. Alors, aujourd’hui, tu vides ton sac.

Le lieutenant Latendresse s’adossa à sa chaise, enleva son chapeau. La sueur perlait sur son front. Il sortit un mouchoir et s’épongea.

–Donc, tu as vu Julie Dorval…

–Oui. Vendredi soir. Elle est venue juste après la fermeture.

–Quelqu’un d’autre l’a vue?

–Non. Mes deux employés, Isabelle Bédard et René Thibault, venaient de partir et Chrysanthy n’était pas encore rentrée. Je faisais la caisse. Elle a frappé. J’ai ouvert.

–C’est commode. Et elle te voulait quoi ?

–Me vendre des sculptures inuites.

Le teint de Latendresse vira au pourpre..

-Ris pas de moi, Jobin. C’est pas le moment. Puis essaye pas de m’emmener à la pêche avec des histoires d’Esquimaux.

–Inuits, Lucien. On dit « inuit », aujourd’hui. Et je te le jure, c’est vrai : elle voulait me vendre des sculptures inuites.

Plutôt heureux de l’air perplexe qu’affichaient Latendresse et Gisèle Châteauneuf, Alexandre poursuivit:
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— L’homme blanc, là-bas, veut voir la pierre.
— Il ne verra pas et je ne donnerai pas. C’est grâce à Nuutuittuq que je fais manger ma famille.
Et il rentra dans sa tente d’été
Kaliou retourna vers l’homme blanc et lui dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre magique fait manger sa famille.
— Retourne et dis-lui que je lui offrirai beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil en échange.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit:
— L’homme blanc dit qu’il donnera beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil.
— Je ne donnerai pas. Nuutuittuq est une pierre magique et je veux que la magie reste dans ma famille et mon clan.
Kaliou sortit et il retourna vers l’homme blanc. Quand il fut devant lui, il dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre est la magie de sa famille.
— Retourne et dis que, s’il ne donne pas la pierre, au moins il la montre.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit
— L’homme blanc dit: « S’il ne la donne pas, au moins qu’il la montre. »
— Retourne et dis que je la montrerai.
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Des mains énergiques poussèrent Alexandre sur le siège arrière de la Lincoln Navigator (…). Un homme bien mis se tenait assis à gauche sur la banquette de cuir. D’abord, Alexandre ne le reconnut pas. A cause des bandages recouvrant tout le milieu de son visage et de la casquette de golf Callaway ombrageant ses yeux. Des yeux qui le fixaient derrière ce masque.
– C’est quoi, ce cirque, demanda Alexandre d’une voix tendue. On n’est pas à Moscou ici.
L’homme ne répondit pas et fit un signe de la main au chauffeur. La voiture démarra en trombe et accéléra (…). L’homme aux bandages lança simplement le mot « musique! » et aussitôt l’air d’ouverture de Don Giovanni envahit l’habitacle (…).
– J’ai deux ou trois questions à te poser, Jobin.
Surpris, Alexandre reconnut la voix. Ainsi, il était rentré au pays. Et heureusement, il n’était pas russe.
– Tu te déguises en statue du Commandeur, Monfette?
– C’est bon de rencontrer un homme de culture. Rare.
Alexandre aperçut un sourire dans la fente laissée pour les lèvres. La voix un peu rauque reprit :
– Je suis pas venu te faire payer tes vieux péchés. Je veux seulement que tu répondes à quelques questions.
– C’est toi qui me fais suivre depuis deux jours?
– C’est moi qui pose les questions.
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Puis le taxi s'engagea sous Admiralty Arch et déboucha sur Trafalgar.
- Wow !Tu as vu les lions? lança Chrysanthy.
- Ces monuments ont été coulés avec le bronze des canons de Napoléon après la bataille de Waterloo.
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Puis le vieillard au visage ridé et aux pommettes saillantes éteint sa cigarette sur une pierre et tousse. Il tousse et les autres se taisent. Le vieil homme attend que le silence soit total et se racle la gorge. Maintenant, on n’entend plus que le bruit des vagues, le cri des oiseaux de mer et, par moments, le jappement d’un chien. Alors, il commence son récit..
Il y a longtemps déjà, cela fut.
Un homme.
Un chasseur.
Le meilleur des chasseurs de la côte.
Son nom est Ugiuk.
Un jour d’hiver où les gens du village avaient faim, Ugiuk partit à la recherche de nourriture.
La nuit tomba. Ugiuk marchait toujours, s’orientant sur Nuutuittuq, la grande étoile.
Puis il vit un loup marin près des rochers de la côte. Il avança, il avança, il avança.
Et il lança son harpon.
Mais, en lançant, il tomba.
Il tomba et il cassa sa jambe. I
l revint au village d’hiver en rampant et en traînant le loup marin.
Sa famille put manger et eut de l’huile pour la lampe.
À partir de ce jour, Ugiuk ne put chasser.
Un autre homme, Kaliou, devint le meilleur chasseur du clan.
Ugiuk restait avec les femmes.
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