Au scénario de ce deuxième tome, l'historien
France Richemond continue son excellent travail autour de ce jeune garçon de 14 ans passionné par l'alchimie. On retrouve en effet le jeune Johan Friedrick Böttger (personnage ayant existé) à Berlin lors de ses études d'apothicaire chez Maître Zorn, 2 ans après la fin du premier tome.
Nicolas Jarry ("Les brumes d'Asceltis", "Maxime Murène", "Les chroniques de Magon") constitue l'autre moitié de ce tandem qui poursuit ici cette aventure bien passionnante, mélangeant histoire, ésotérisme et une légère touche de fantastique plausible à la fin du dix-septième siècle.
Si au niveau des personnages, malgré ce déplacement vers la ville de Berlin, on va retrouver l'ami d'enfance de Johann et cette jeune prostituée rencontrée juste avant son enlèvement par les membres d'une confrérie obscure, on va également découvrir de nouveaux personnages intéressants comme le fils de Maître Zorn, mais surtout le vieil alchimiste Dagélius qui donne d'ailleurs son nom au titre de ce deuxième tome. Mais le personnage qui me plaît toujours le plus est ce mystérieux Laskaris.
Au niveau du graphisme, les deux alchimistes italiens de service sont
Luigi Critone (au dessin) et
Lorenzo Pieri (à la colorisation). Encore apprentis très doués lors du premier tome, ils finiront peut-être également par transformer tout ce qu'ils touchent en or.
Bref, une série de plus en plus recommandable.