Les Brumes d'Asceltis, tome 7 : Jérusalem

Un dernier tome qui décoiffe complètement !!! Une véritable aventure de fantasy s'achève. Sombre, triste et à la fois pleine de vie et d'espoir.
Les péripéties et les révélations sur l'orbe brisée sont proprement époustouflantes. Les protagonistes en voient de toutes les couleurs et leurs destins se lient dans une prophétie de vie et de mort dans un équilibre parfait.
La ville de Jérasem, comme les divers moyens d'y accéder sont variés et remarquablement dessinés.
J'ai aimé la relation éphémère qui s'est créé entre Elya et un guerrier du peuple de l'air, le dévouement de Galea et le courage de tous ces guerriers, jusqu'au dieu déchu qui assume jusqu'au bout ses choix guerriers.
Une série belle et profonde qui exaltera les âmes des lecteurs aventuriers amateurs de belle épopée fantasy, teintée de mystique. Un petit chef d'oeuvre que ce tome de clôture.

Tous nos héros avaient basculé dans ce nouveau monde, ce monde intermédiaire entre celui des mortels et celui des dieux, un monde où la lumière se dispute à l'ombre. Oui je sais c'est assez pompeux mais c'est comme ça. derrière cette arrivée plus ou moins voulue des personnages se cache un grand dessein, rétablir l'équilibre. Ca aussi c'est pompeux...
Bon nous avons donc la pauvre Galéa qui a perdu son protecteur Oslan et qui continue malgré tout à prendre soin de ce petit bébé venu d'on ne sait où. Orian et Elya ont retrouvé leur mère et cherchent à savoir où ils sont. Quant à Allila elle a suivi le dieu Kahon pour prendre soin de Solenn.

Les héros sont tous très attachants mais on ne comprends pas toujours ce qui leur arrive. Dans ce tome tout particulièrement. Nous avons du mal à cerner les personnages qui entrent dans leur histoire de famille. Les dieux, ceux de la lumière, ceux de l'ombre, les gentils, les méchants, ceux qui sont au courant de choses et d'autres qui ne savent rien mais qui veulent des trucs... Bref c'est pas clair tout ça. C'est par moment même carrément confus.
Ce tome 7 conclut, j'ai l'impression, définitivement la série des Brumes d'Asceltis. La fin est d'ailleurs franchement mélodramatique mais bon...

Les dessins sont toujours très bien. de factures assez classiques mais très agréables et bien colorisés.

Le tome précédent est intitulé "convergence" pour illustrer le fait que toutes les histoires convergent en un point précis et une résolution commune. Mais ce tome aurait pû lui aussi être intitulé de la sorte car c'est bien le destin de tous les mondes qui convergent dans une seule direction. le scénario est construit en ce sens et nous amènent inévitablement vers ce point précis de convergence,cristallisé en la cité de Jérasem. C'est là que tout se joue, que chaque personnage se trouve face à son destin et retrouve sa place unique.
Ce dernier tome se concentre sur la vie et la mort, la renaissance et les cycles sans cesse renouvelés ainsi que sur la notion de divinité et de choix. Jusqu'à la dernière page qui conclut l'histoire et qui est loin de ce qu'on pouvait attendre comme dénouement, il s'agit bien là d'une réflexion aux limites de la métaphysique sur la place de chacun dans le monde....

Voilà clap de fin pour cette série. Je pense que les 2 tomes précédents m'avaient trop mises en appétit et que j'attendais beaucoup du dénouement, il m'a finalement semblé trop abrupt, trop court et bien trop succinct concernant le destin de personnages importants.
Une petite déception finale pour ma part.
Merci