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Une rafraîchissante incursion au Groenland dans laquelle l'auteur s'attache a démontrer les méfaits de la mondialisation, de la colonisation et... de l'alcool ! J'ai apprécié le passage portant sur le massacre des bébés phoques, qui ouvre les yeux sur la médiatisation à tout va d'épisodes indignes mais non significatifs !
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on y trouve un prof un peu désabusé par la vie (la quarantaine quoi) qui soudain a la lubie de se proposer pour aller enseigner dans un bled reculé du Groënland. Il va donc découvrir un univers et une culture totalement différents que la sienne, malgré le fait que le Groënland appartienne au Danemark. Armé de plein de bonnes intentions, il va souvent se retrouver un peu la risée du village mais aussi découvrir leurs contraintes et leurs modes de raisonnement.
Ce bouquin m'avait été conseillée par une vraie libraire (là où il y a des personnes qui ont réellement lu les livres qu'ils conseillent). J'avoue que j'étais un peu sceptique au début car c'était assez loin de ma cible de prédilection ( j'avoue : l'histoire d'amour écorchée) mais j'ai trouvé le bouquin génial. C'est plein d'humour et on découvre des conditions de vie assez étonnantes. On s'attache à ces personnages pourtant assez éloignés de nos vies d'occidentaux. Un seul bémol : c'est un tantinet caricatural, les méchants colonisateurs contre les gentils autochtones mais le plaisir de découvrir cette civilisation et l'humour du récit font assez vite oublier ce défaut.
Rafraîchissant par ces temps de canicule
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25 ans pour écrire son livre ! Sans se prendre pour un écrivain il est bon de vivre ce roman où les personnalités sont à découvrir... Une belle aventure au pays du -30, de la glace, des chasseurs... des phoques... Et des fêtes bien arrosées.
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Martin, instituteur de 38 ans, demande sa mutation au Groënland.

Il va débarquer à Nunqarfik, comptoir de 150 habitants et 500 chiens.

L'adaptation au climat et aux moeurs locales ne sera pas aisée pour Martin. Mais sa gentillesse et sa bonne volonté le feront adopter par les autochtones.

Martin découvre un peuple chaleureux, solidaire mais aussi des failles, des blessures car l'intrusion de la civilisation moderne dans une société traditionnelle ne se fait pas sans heurts et brise parfois les êtres.

Comme le héros qui a eu du mal à s'adapter à sa nouvelle affectation, j'ai aussi eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire. Mais en progressant dans ma lecture, je me suis laissée porter par le récit et ses personnages si attachants.

Le roman alterne entre drame et comédie. Il dénonce aussi les méfaits de la colonisation du Groënland par le Danemark.

L'histoire se déroule en 1972. La situation a-t-elle évolué depuis lors? le gouvernement danois a-t-il modifié sa ligne de conduite? Les groënlandais sont-ils parvenus à concilier traditions et modernité?
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La quatrième de couverture résume parfaitement ce que j'ai ressenti en lisant ce livre: beaucoup d'humanité, la découverte de contrées si lointaines que je n'en avais jamais entendu parler, ni même des habitudes de vie des habitants, la division et le chaos que peut créer l'entrée en conflit de deux cultures chez un être, et maints autres sujets encore. Ce livre est éblouissant et rafraîchissant. Martin part avec en tête une envie d'aventure banale. Il est rempli de bonnes intentions et d'idéaux. Il se rend compte que la vie qu'il a choisi est bien celle qui correspondait à ses attentes, mais il reste malgré tout un danois qui fait de son mieux pour devenir un Groenlandais "amateur". Il réussit à vivre heureux, à rencontrer celle qui devient sa compagne, et l'école profite de ses bonnes idées. Nous découvrons ce qu'est le Groenland, cette terre au delà de tout, où le rire est pratiqué à haute dose pour réussir à survivre parfois, à bien vivre la plupart du temps. En refermant les dernières pages, je me suis dit, c'est incroyable, au moment où j'écris ces lignes il se passe tant de choses là-bas, tant d'ailleurs, d'ailleurs. J'ai aussi apprécié lire un peu autre chose que des histoires de tueurs et de meurtres. J'aime les thrillers, mais cela fait du bien de lire des bistres toutes simples sur les problèmes quotidiens d'une communauté groenlandaise. Bref, un grand coup de coeur, que je conseille vivement! Une petite note, juste pour ce faire une idée: un bon 9.5/10 je dirais! Bonne lecture à tous!
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Ce roman de Flemming Jensen nous emmène sur les traces d'un instituteur danois parti enseigner au Groënland, et c'est follement cocasse ! On éprouve une sympathie grandissante pour les membres de ce village confrontés à l'accélération du temps et des moeurs, et ce peuple de chasseurs qui rit chaque fois qu'une occasion, même minime, leur en est donnée. Quelques scènes sont irrésistibles, et je ne manquerai pas de jouer à la roulette groënlandaise avec quelques bons copains, dont la règle est à découvrir dans le roman.
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Martin, jeune instituteur danois, part enseigner dans un hameau de 150 habitants situé au Groenland. Outre le climat hostile, il est confronté à l'isolement et à des difficultés pour communiquer, puisque seulement deux personnes y parlent le danois.
Mais Martin n'est pas venu là par hasard : il a l'intention de travailler du mieux qu'il pourra pour se faire accepter par la population locale et donner à sa jeunesse un enseignement utile. Y parviendra-t-il ?

Dans ce roman, la rencontre entre les cultures danoise et groenlandaise fait naître des situations cocasses, mais aussi des drames (liés à l'alcoolisme notamment). le ton humoristique n'empêche pas de faire réfléchir à l'absence d'universalité des principales valeurs de nos sociétés occidentales - valeurs inadaptées à certains environnements et à certaines circonstances.

Ce livre m'a souvent fait penser à certains romans d'Arto Paasilinna, notamment par son ton humoristique et par quelques unes de ses thématiques centrales : la place et les effets de l'alcool, les rapports entre hommes et femmes, mais aussi entre les humains et leur environnement naturel (de cet autre auteur - finlandais lui - je recommande les excellents romans "Le meunier hurlant" et "Le lièvre de Vatanen" mais j'ai été déçu par ses ouvrages moins anciens dont "Prisonniers du paradis" et "La douce empoisonneuse").

En bref, 'Imaqa' est un bon roman, agréable à lire malgré quelques petites longueurs.
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Le grand nord dans une version tragi-comique, où l'on peut constater les dégâts dus à la mondialisation, qui fait disparaître les originalités de peuples dont la vie quotidienne s'est adaptée aux conditions géographiques et climatiques. Une soudaine irruption de la modernité ne peut qu'être délétère du fait de son inadéquation aux besoins locaux .



C'est très bien écrit, drôle, réfléchi. Un bon moment dans la nuit polaire, réchauffée par la chaleur humaine
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imaqa. Peut-être, en Groenlandais.
Au Groenland, rien n'est sûr. Alors, on répond toujours : Peut-être. imaqa. C'est un instituteur, envoyé dans les années 70 au Groenland, qui va faire cette découverte, à une époque où le Danemark tente par tous les moyens de "daniser" cette île lointaine où la vie ne ressemble en rien à celle d'un Danois. Alors qu'on lui demande de faire entrer par tous les moyens la culture danoise dans la tête des petits Groenlandais, Martin Willumsen, 38 ans, s'éprend de la culture groenlandaise, allant jusqu'à tenter d'impossibles courses de traîneaux sur de dangereux torrents gelés.
La première partie du livre, qui présente la découverte du Groenland par l'instituteur, est jouissive. Tout est sujet à s'amuser, y compris la présentation de limites administratives :
"Nunaqarfik n'est pas un endroit connu de tout le monde.
Et pour expliquer clairement où cela se trouve, il faut commencer par le sud.
Tout près de Sondre Stromfjord, là où atterrit l'avion en provenance du Danemark, passe le cercle polaire, qui divide le Groenland occidental en deux parties : nord et sud. le cercle polaire marque aussi la frontière canine.
Au sud, on n'a pas le droit d'élever des chiens de traîneaux. D'un point de vue purement professionnel, ils n'y servent pas à grand-chose et en plus, tout au sud, on fait l'élevage de moutons. Et comme les chiens de traîneaux groenlandais ont en partie la même conception que les humains sur les possibilités d'utilisation de ces animaux, une cohabitation des deux espèces serait problématique."

Peu à peu cependant, notre instituteur prend conscience de ce qu'on attend réellement de lui au Groenland. Il assiste, impuissant, aux débuts de la disparition d'une culture, toute tournée vers la nature et où l'on utilise les ressources naturelles que dans la mesure où on en a besoin pour survivre. L'influence danoise est néfaste, pousse de fiers chasseurs à abandonner leur métier pour aller laver les sols de grandes sociétés minières... Les habitudes alimentaires des danois se diffusent, gâtant les dents saines des groenlandais et dégoûtant les jeunes gens de la nourriture traditionnelle.

Le tableau dressé par Flemming est sombre. La colonisation du Groenland par les Danois n'a, comme souvent, apporté qu'à une des deux parties en présence. Même actuellement, si le Danemark se bat pour obtenir plus de territoires dans l'Océan Arctique, il est à peu près certain que les Groelandais en paieront encore le prix et verront fondre un peu plus chaque année leur calotte glaciaire, à cause du pétrole qu'on finira sans doute par extraire au Pôle Nord... Un comble.
Lien : http://nipoleon.wordpress.com
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