« Vengeance et rédemption » clôt la série « Sang royal » de belle façon. Jodorowsky propose une conclusion à la hauteur des tomes précédents. Bien sûr, cette série n'est pas à mettre entre toutes les mains et si vous êtes allergiques aux outrances de Jodo, « Sang royal » ne vous réconciliera pas avec le génial touche-à-tout. Mais je pense sincèrement que ceux qui ne voient chez Jodorosky en général, et tout particulièrement dans « sang royal », un étalage gratuit de violence et de sexe sont dans l'erreur. Jodo est un auteur très moral et « sang royal » le confirme totalement. Alors oui bien sûr, il y a du gore, des viols, des tortures… mais l'auteur cherche toujours la part de lumière dans l'Homme. Ce dernier volet de la saga porte d'ailleurs très bien son titre, « Vengeance et rédemption ». de vengeance, il est question en effet mais aussi et surtout de rédemption. C'est cela qui intéresse Jodorowky. En parvenant à trouver une lueur d'humanité et même de bonté au coeur des êtres les plus vils et corrompus, il offre ainsi des moments émotionnellement intenses, voire bouleversants.
« Sang royal » est un sommet de noirceur tant Jodorowsky va loin dans les outrances. Les éclats de lumière qui émaillent le récit n'en sont que plus forts.
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Aram et Mara s'apprêtent à s'unir et à travers eux leurs deux royaumes. Alvar pense avoir enfin trouvé la paix mais la trahison rôde au sein de leur entourage et les fantômes de Batia et Sambra tiennent à leur vengeance.
Un tome qui débute plutôt sur une note optimiste avant de vite retomber dans son lot de violence et de sang. La malédiction d'Alvar ne semble pas avoir de fin.
Les combats et la noirceur prennent beaucoup de place dans la narration et Jodorowsky se laisse aller à ses penchants sans se soucier de créer des personnalités crédibles et approfondies.
La dernière page laisse penser que c'est la fin de la série qui aura eu le don de me donner un sentiment de malaise tout au long de la lecture.
Je souligne tout de même le joli coup de crayon du dessinateur qui est vraiment maîtrisé dans ce 4e tome. Son réalisme quand il dessine des animaux est assez incroyable.
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Un dernier volume banal et sans intérêt pas vraiment une belle fin moyenne mais parfumé toujours d'érotisme et de bons dessin le tout sans grande conviction on finit par lâcher cette bd et se dire qu'il ya mieux sans entrer dans les détails on y reviendra pas
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La haine n'apaise pas la haine. C'est l'amour qui l'apaise.