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3,4

sur 134 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Une fois n'est pas coutume, je sors de billets dit « littéraires » pour m'aventurer du côté des romans dit « polars » alors que cette distinction n'est pas forcément évidente.

Vous connaissez peut-être le célèbre Commissaire Nicolas le Floch, devenu héros de téléfilms, mais à la base ce sont des récits écrits par Jean-François Parot dont je me suis souvent pour ma part régalée.

Hélas Jean-François Parot s'en est allé au paradis des écrivains (où – je suppose – St Pierre ne fait guère de différence de genre littéraire avec les auteurs qu'il accueille). Nous pensions donc que c'en était fini des aventures du célèbre commissaire du XVIIIème.
Mais non : Laurent Joffrin, célèbre journaliste passionné d'histoire, a relevé le défi : continuer de faire vivre les personnages bien connus des lecteurs assidus comme moi.

On retrouve donc non seulement notre Nicolas, tiré de sa Bretagne pour aller porter secours au roi et à la Reine, Bourdeau devenu Commissaire au Chatelet, a gardé ses liens d'amitié avec Nicolas, la Paulet, vieillissante, sait encore recevoir les deux policiers, et Noblecourt bien que devenu âgé, est toujours prêt à recevoir celui qu'il a accompagné toute sa vie.

Il manque pourtant un petit quelque chose à ce qui faisait le sel de l'écriture de Jean-François Parot : la truculence des repas partagés dans les tavernes, la complicité entre le Floch et Bourdeau, ou l'apport précieux de Sanson tout autant que la pertinence des conseils ambigus de Sartine. Au passage la célèbre Catherine pour les fidèles de Jean-François Parrot et Marion ont disparues : envoyées dans leurs familles, elles ne préparent plus les petits déjeuners de Nicolas comme naguère – et on les regrette.

Ce qui m'a intéressé pourtant dans « le Cadavre du Palais-Royal » c'est le contexte : nous sommes en 1789 et le peuple gronde. le livre s'ouvre sur un rassemblement parisien où un groupe encercle un boulanger qui passerait sans doute un mauvais quart d'heure si le Floch ne le tirait pas de ce mauvais pas.

On ne dira pas plus de l'intrigue, si ce n'est que de sombres complots sont ourdis contre Louis XVI et Marie-Antoinette. Une belle écuyère proche de la Reine aidera Nicolas, tout en cédant à ses charmes comme il se doit.
Non, ce qui est intéressant dans ce livre c'est le côté journalistique de Laurent Joffrin, qui, selon moi, a eu à coeur de présenter l'année 1789 comme un miroir de ce que nous pourrions vivre prochainement. Il y est question de l'Assemblée constituante, on y croise un Georges Danton encore peu connu, Robespierre fait son apparition aux côtés de Choderlos de Laclos, et surtout d'horribles meneurs manipulent les foules pour les entraîner à leurs fins.

C'est tout l'intérêt, je crois, du « Cadavre du Palais-Royal » : montrer que les mécanismes sont les mêmes : presse d'opinion à l'époque, réseaux sociaux d'aujourd'hui, personnages occultes soufflant sur les braises du mécontentement et tirant les fils en sous-main à leurs profits intimes.
Laurent Joffrin n'a sans doute pas le talent littéraire de Jean-François Parot pour faire revivre les aventures de le Floch comme il le faudrait, mais par contre en portant son regard sur une époque passée de 250 ans il nous éclaire sur des évènements très actuels en cette période de campagne présidentielle : salutaire, au moment où l'on doit s'interroger sur le bulletin de vote que l'on mettra bientôt dans l'urne.
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Je me faisais une joie de retrouver Nicolas le Floch, surtout en 1789, pour savoir comment il gérerait sa fidélité à la couronne...

Comme l'ont écrit d'autres chroniqueurs, il est difficile de reprendre les histoires d'un héros dont l'auteur, Jean-François Parot, est décédé en mai 2018.

C'est la quinzième aventure du commissaire le Foch depuis sa création en 2000.

Il est indiqué dans la préface, dans un avertissement de l'éditeur, que Jean-François Parot souhaitant que son héros traverse la Révolution française (et moi donc !).

En accord avec sn héritier, Laurent Joffrin a accepté le défi de continuer l'aventure !

Nous voilà en septembre 1789, Nicolas, qui coulait une vie douce de hobereau en Bretagne, est rappelé à Paris pour résoudre une enquête : un homme a été défiguré et jeté dans la seine, pendant qu'une dame de compagnie de la reine a disparu….

Assisté de ses fidèles amis, Nicolas devra rencontrer certains acteurs de la Révolution, comme Jean-Paul Marat, le journaliste, Georges D'Anton, le meneur cordelier, mais aussi Choderlos de Laclos (auteur des Liaisons dangereuses), le Duc d'Orléans, cousin de Louis XVI.

Ils sont tous là, le Paris de la Révolution est bien décrit, mais l'enquête reste superficielle, facile et tirée des légendes qui veulent que le Duc et ses sbires soient à l'origine de la Marche des femmes sur Versailles en octobre 1789.

Une lecture qui reste agréable, mais sans émotions, comme si l'auteur prenait de la distance vis à vis de ses personnages, manque d'empathie, de sympathie pour eux.

Je ne sais pas si je continuerai les aventures…
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Je n'aurai probablement jamais « lu » ce livre s'il n'avait été proposé en audiobook par Netgalley. J'ai postulé, j'ai obtenu, et je remercie Audiolib et Netgalley pour ce partenariat.
Pourquoi ne l'aurai-je pas lu ? Même si Jean-François Parot et ses ayant droit étaient d'accord pour la reprise du personnage, pour que Nicolas traverse la révolution française, pour ma part, j'ai eu du mal avec cette nouvelle aventure. Reprendre un personnage, ce n'est pas facile, n'est pas Carlos Zanon qui veut, lui qui a repris Pepe Carvalho avec brio. Reprendre un personnage et tenir compte de son évolution telle qu'elle avait été voulue par son créateur, c'est encore plus compliqué.
Non, le souci n'est pas l'intrigue, qui, ma foi, est assez bonne. le lecteur sait déjà, de toute façon, que la noblesse française ne parviendra pas à prendre les bonnes décisions, ne mesurera pas la largeur du fossé qui s'est creusé entre eux et le peuple français. Il est question d'une élite – la noblesse donc – qui se distingue par l'honneur, non par l'argent. Certes. Cependant, la noblesse ne se rend pas compte que son honneur a été perdu, dilué, réduit en poudres depuis fort longtemps. L'émergence de l'argent qui donne le pouvoir ne vaut guère mieux – comme si les nobles ne couraient pas, depuis des années, après l'argent, comme si les Etats Généraux n'avaient pas été réunis pour lever, encore et toujours, de nouveaux impôts, pour ponctionner, encore et toujours, le peuple. Nous apercevons Louis XVI, totalement dépassé par ce qui se passe, Marie-Antoinette, que les circonstances ont forcé à se dépasser, nous croisons Mirabeau également, et voyons, déjà à l'époque, le pouvoir que les médias pouvaient avoir. Les intrigues de cour n'ont pas cessé avec la prise de la Bastille, et ne laisse pas d'être, à mes yeux, toujours aussi empoisonnés, surtout si les courtisans tentent, par le biais de celles-ci, de se rapprocher du pouvoir.
Alors, si ce n'est l'intrigue, quels éléments ont bien pu me déranger ? Ce sont les personnages et leurs relations. J'ai eu du mal avec l'évolution du personnage de Nicolas le Floch qui dès la première scène d'émeute, sort son pistolet pour contenir la foule. Il est souvent fait référence, dans ce livre, à l'intrigue du Sang des farines que j'ai très envie de relire, du coup : je ne pense pas qu'à cette époque, Nicolas était si prompt à dégainer son arme. Je passe sous silence d'autres traits qui me paraissent également diverger avec ce que l'on savait de lui.
Passage obligé : l'on retrouve les personnages qui sont restés à Paris pendant que Nicolas partait vivre sur ses terres de Ranreuil. J'ai regretté que certains personnages soient évacués en deux temps trois mouvements, comme Marion et Catherine, les fidèles servantes de Noblecourt. Les scènes de repas n'ont pas la même saveur sans elles, et je regrette leur départ. Ce ne sont pas les seuls personnages dont je regrette le peu de présence, ou la distance prise entre Nicolas et d'autres proches. J'ai eu l'impression aussi que certaines rencontres étaient des passages obligés, comme celle avec Sartine, ou celle avec La Paulet, dont la vie ne tient plus qu'à un fil.
Heureusement pour moi, j'ai écouté le livre plutôt que de l'avoir lu, et le talent de Philippe Sollier fait que j'ai passé de bons moments à écouter ce livre
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Bien que j'attendais cet nouvelle enquête avec impatience et malgré un nouvel auteur je ne peux dire que j'ai été un peu déçu. Déjà sur le nombre de pages car les précédentes enquêtes comptait près du double de page. Laurent Joffrin a pris quelques libertés qui m'ont laissé perplexe. de plus il y a visiblement des erreurs d'impression avec des phrases non terminés mais aussi des erreurs dans la concordance des temps ainsi que des dialogues pas très bien construit. Il paraît d'après ce que j'ai lu que Laurent Joffrin a prévu un autre tome. Je ne suis pas sûr que j'aurai envie de le lire.
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A la différence des lecteurs fidèles de Jean-François Parot, disparu en 2018, le créateur du personnage de Nicolas le Floch, je n'ai lu aucun des livres de la série. Mais j'ai bien aimé l'adaptation télévisuelle qui en a été tirée avec dans le rôle-titre Jérôme Robartz et ses acolytes Mathias Mlekuz, François Caron … Et puis j'apprécie la reprise de personnages célèbres pour en continuer les aventures (en BD avec Blake et Mortimer, ou pour des auteurs comme Maurice Leblanc avec Omar Sy en Arsène Lupin).

J'ai donc abordé cette 15ème aventure du commissaire au Châtelet sans idée préconçue, et sans la déception de certains lecteurs assidus des 14 épisodes précédents. Et je salue le courage du journaliste Laurent Joffrin de s'être dévoué à la tâche.

Ainsi donc, Nicolas le Floch aborde la cinquantaine et reprend du service pour la sécurité de Louis XVI, quelques semaines après l'émeute de la Bastille, dans un Paris en ébullition du fait de la hausse du prix du pain (aujourd'hui cela pourrait être celle des carburants ...) et des difficultés d'approvisionnement.

Reconnu et légitimé par son père biologique, il est devenu le marquis de Ranreuil, hobereau bien calme dans son château de Guérande, jouant ainsi sur plusieurs tableaux – la police, ses entrées à la Cour … et les jolies femmes. le voilà chargé d'une enquête sur un assassinat et la séquestration d'une belle princesse négociatrice d'un compromis entre le Roi et l'Assemblée. Laurent Joffrin déroule ici une démonstration efficace des différentes manières de noyauter et manipuler la violence des foules en colère, pour instrumentaliser les rancoeurs d'un peuple mal informé en vue de la captation du pouvoir. En homme de gauche – journaliste au Nouvel Observateur et à Libération - il doit avoir étudié le sujet …

Je constate que la période de la Révolution française attire de plus en plus d'écrivains à succès. Les romans policiers historiques ont la cote, et c'est aussi une manière très plaisante de réviser nos vieilles notions d'histoire. Même si cette nouvelle enquête du commissaire-marquis est bien tournée, je n'ai cependant pas été conquise par le style. Et je trouve son titre très banal.

Je resterai donc fidèle au parcours de Vincent Dauterive, le jeune gendarme de Jean-Christophe Portes, ou les investigations messines d'Augustin Duroch par Anne Villemin-Sicherman, avec moins d'enthousiasme pour le journaliste d'investigation roux brossé par Henri Loewenbruck. A moins de se tourner directement vers l'histoire avec Emmanuel de Waresquiel ... passionnant !

Ce qui serait drôle : faire se croiser dans un même livre ces quatre héros investigateurs qui virevoltent tous autour de mon quartier : le jardin du Luxembourg et ses souterrains accessibles par des trappes cachées sous les bosquets, l'état-major de Lafayette, l'hôtel de ville en place de Grève, la salle des Cordeliers, le Palais-Royal, les grands appartements de Versailles …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Automne 1789, la Bastille a été prise, Paris est en ébullition, Nicolas le Floch soupçonne un complot contre le roi. L'auteur poursuit ici fidèlement la série interrompue par le décès de Jean-François Parot et donne une nouvelle vie aux personnages laissés orphelins. Un opus qui aborde la Révolution française que l'on sentait approcher, retrouve avec plaisir le commissaire au Châtelet et ses amis, mais se complaît un peu trop dans les détails de l'Histoire au risque de perdre de vue l'histoire. On ne peut cependant que se réjouir de déguster les prochains volumes.
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1789, année attirante me suis-je dit en choisissant cette nouvelle enquête du commissaire Nicolas le Floch. C'est mon premier Laurent Joffrin. Etant donné que j'avais apprécié la collection du Loup des Cordeliers d'Henri Loevenbruck ou les polars d'Eric Fouassier, je pensais que je trouverais le même engouement dans celui-ci.
Je lui ai certes trouvé quelques atouts. Il nous plonge complètement dans cette fin de XVIIIe siècle. Il décrit de manière détaillée et en réel connaisseur de cette époque, les moeurs, la politique, les différences sociales de ce grand siècle ; ce qui en passant fait un petit rappel historique sympathique.
L'immersion est garantie, ça c'est un fait.
On peut également en faire une lecture comparative à nos troubles sociétaux et politiques actuels. Beaucoup d'attitudes, de comportements et de ressentis des personnages m'ont interpelé. Cela m'a rappelé que de nombreux sociologues, philosophes et historiens ont raison : tout sur cette terre n'est qu'un éternel recommencement.
L'histoire débute par une scène ordinaire, l'enlèvement d'un couple d'inconnus sortant d'une soirée au Palais-Royal. Entre en jeu les enquêteurs et commissaires le Floch et Bourgeau, et c'est partie tranquillou pour une enquête dans ce Gai Paris sensuel et sulfureux qui nous amuse "royalement" ; princesse, reine, duc, compte, tout une jolie smala traverse le polar.
Sympa quoi !
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J'ai longtemps hésité avant de lire la nouvelle enquête de Nicolas le Floch, repris par Laurent Joffrin, à cause des retours déçus voire négatifs. Finalement je me suis lancée et mon appréciation est plutôt mitigée.
J'ai décidé pour cette critique de présenter un petit florilège de questions qui pourraient aider certains à savoir si le livre correspondrait à leurs attentes :

• Retrouve-t-on la plume élégante de Jean-François Parot ?

Pendant les premiers chapitres, effectivement, il y a tentative de reproduire le phrasé si particulier de J.-F. Parot. Malgré quelques formulations maladroites, l'ensemble est plutôt vraisemblable. Toutefois, plus l'enquête avance et plus le langage se "dégrade", en devenant plus prosaïque voire familier (par exemple, avec l'emploi de l'expression "tout de go"), ce qui tranche singulièrement avec ce qui a précédé...

• L'univers XVIIIe siècle que Parot restituait avec finesse est-il présent ?

Oui, mais avec un angle de vue différent que celui qu'avait choisi Parot. On ne retrouve plus les grandes tablées où Noblecourt siégeait en patriarche, conversant habilement avec ses invités, nous faisant découvrir le contexte artistique, musical ainsi que les potins de la cour et de la ville de cette époque, et qui permettait à Parot de développer les caractères de ses personnages, contribuant à nous les rendre sympathiques. Dans ce tome, les conversations sont uniquement orientées politique, contexte oblige. La seule chose qui m'a heurtée en les lisant, c'est l'absence de nuances dans les tirades de Noblecourt entre autres, et même de Nicolas parfois. Leurs avis sont beaucoup trop tranchés comparativement à ce qu'avait fait Parot. Et évidemment, comme pendant 14 tomes on était habitué aux échanges pleins de tact, le changement est un peu rude.

En ce qui concerne les recettes de cuisine, je ferai le même commentaire que pour le phrasé : au départ, elles sont détaillées et il y a effort pour les rendre attrayantes. Mais au fil de l'enquête elles finissent par disparaître. Cela ne m'a pas dérangé mais pour les férus de récits culinaires, attendez-vous à rester sur votre faim.

• Qu'en est-il des personnages ?

Beaucoup de déception de ce côté-là. Les personnages secondaires n'apparaissent pas et sont expédiés en 2 ou 3 lignes. En fait, il ne reste plus grand monde à part Nicolas, Bourdeau, Rabouine, Noblecourt, Semacgus et Awa. Et encore, ces trois derniers ne servent qu'à offrir le gîte et le couvert à Nicolas, entre deux chevauchées.
Je trouve l'absence de Louis (le fils de Nicolas) vraiment dommage, étant donné qu'il faisait parti des gardes du corps de la reine et que l'enquête se poursuit jusqu'aux journées des 5 et 6 octobre. Il aurait pu jouer un rôle important...

Donc beaucoup d'absents et les quelques personnages principaux gardés ne sont pas développés. Les réflexions intérieures de Nicolas sont pratiquement inexistantes, ce qui fluidifie le texte, mais fait perdre encore un charme au récit, charme auquel on s'était accoutumé avec Parot. Parfois, il se fait même avoir comme un bleu et ses conclusions hâtives le couvrent de ridicule (cf. l'épisode avec Choderlos de Laclos)...
Un nouveau personnage apparaît cependant pour aider le commissaire dans ses enquêtes : Laure de Fitz-James. Chacun se fera sa propre opinion

• L'intrigue est-elle convaincante ?

Oui, c'est une enquête plutôt bien menée. Mais cela dépend des goûts de chacun et peut-être que certains resteront dubitatifs. Une nouvelle orientation aux journées d'octobre est donnée et les intrigues politiques s'entremêlent. Comme le texte est épuré de toutes les fioritures qu'ajoutaient Parot et qui pouvaient parfois égarer, on ne perd pas le fil de l'enquête. Étant donné qu'il y a autant de pistes qu'il y a de factions, cela nous permet de bien suivre l'enquête en cours.


En résumé, le premier tiers du roman est conçu dans un style qui se veut héritier de Parot, et qui est tout à fait correct malgré quelques maladresses. Mais les deux tiers suivants sont dans un style plus personnel qui fait perdre au charme originel des enquêtes de Nicolas le Floch. C'est dommage. C'est une enquête qui aurait mieux fait de ne pas être celle de le Floch pour être entièrement appréciée, comme le disait justement une autre critique.
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Premier livre de la série qui n'est pas écrit par Jean-François Parot qui est malheureusement décédé. Et ce n'est pas que lui qui est mort, si les personnages ont les mêmes noms que dans la série "historique" ils n'y ressemblent pas tout à fait. Nicolas le Floch sort son pistolet pour tenir la foule en respect, La Paulet fait des allusions graveleuses très directes, Catherine Gauss la cuisinière de Noblecourt l'a abandonné pour prendre sa retraite (??) en Alsace et Poitevin, son valet a disparu du récit sans même être évoqué. On a l'impression que Semacgus et Noblecourt font maintenant chacun maison d'hôte. Une bonne nouvelle Cyrus, le chien de Noblecourt a ressuscité alors qu'il était mort dans les deux précédents romans. Mais Mouchette, la chatte, Sémillante la jument et Pluton ont définitivement disparu. Louis n'est plus au service de la reine, pourquoi ?, et est parti vivre en Bretagne chez son père avec sa femme et son fils.
C'est plein d'incohérence et le plus triste est certainement que je n'ai pas retrouvé tous les protagonistes tel que j'avais appris à les connaître et à les aimer comme Sanson qui ne fait qu'un passage rapide sans faire apparaître la complicité qu'il a créé au fil des romans avec Nicolas le Floch.
Très déçu, je ne lirai pas le prochain de Laurent Joffrin.
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Nicolas le Floch vivait une retraite paisible dans sa Bretagne natale loin des vicissitudes de la cour. Cependant il est rappelé à Paris au service du roi tant la situation de celui-ci se détériore. Nicolas le Floch est pris dans un enchevêtrement de manigances menées par le frère du roi, le comte de Provence, et le cousin du roi, le duc d'Orléans.
Laurent Joffrin a repris le flambeau des aventures de Nicolas le Floch, commissaire du roi, laissé par Jean-François Parot. J'ai trouvé que l'intrigue manquait un peu de réalisme. L'auteur fait du commissaire un quasi-surhomme capable de survivre à une noyade, à une tentative de meurtre par balle et à une opération sans anesthésie, le tout en moins de 48 heures. Il a même eu le temps de délivrer et séduire une princesse. Reste le côté de la nostalgie du temps qui passe, déjà beaucoup évoquée dans le dernier livre écrit par Jean-François Parot.
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