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EAN : 9782253083146
648 pages
Le Livre de Poche (03/10/2018)
4.12/5   282 notes
Résumé :
En moins d'un an, Kelsea Glynn est passée de l'adolescente maladroite à la puissante reine.  Alors qu'elle est devenue la reine du Tearling, la bornée et visionnaire Kelsea a transformé son royaume. Dans sa quête de justice et pour mettre fin à la corruption, elle s'est fait de nombreux ennemis, notamment la Reine Rouge, sa plus féroce rivale, qui a déclaré la guerre au Tearling. Pour protéger son peuple de l'invasion, Kelsea fait l'impensable, elle se rend, avec so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 282 notes
La trilogie du Tearling est un petit OVNI tout à fait inattendu. Je m'attendais à de la fantasy « classique » et c'est dans un tel univers que l'on semble se plonger : inspiration médiévale, gardes en armure, un zeste de magie, pas d'armes à feu, etc. la chaumière au fond des bois, la princesse révélée le jour de ses dix-neuf ans, on se croirait presque dans un conte. Et voilà que le nom de Rowling, Tolkien ou de Vinci font leur apparition. Voilà qu'on nous parle du Royaume-Uni, des livres électroniques, de la médecine telle que nous la connaissons. Des choses qui semblent perdues pour les protagonistes. Alors, fantasy ou science-fiction ? Les deux, mon capitaine ! Je vous laisse découvrir le pourquoi du comment, mais cette trilogie mêle merveilleusement fantasy, dystopie, roman d'anticipation, d'apprentissage, et le résultat est fabuleusement génial.

Ce sont des romans qui prennent leur temps, ce qui constitue pour moi un gros point fort. L'action ne se déroule pas à toute vitesse, avec des révélations à tire-larigot et des cliffhangers à chaque fin de chapitre ; en revanche, les personnages, les intrigues, le contexte historique... tout est richement développé. Il faut accepter de ne pas tout savoir tout de suite – c'est pourquoi le premier tome peut avoir un petit côté introduction – et laisser les pièces s'assembler au fur et à mesure.

Autre point fondamental : les protagonistes ont une telle profondeur qu'ils semblent réels. Depuis que j'ai reposé le troisième tome – même si je les ai si bien enchaînés que j'ai du mal à ne pas les voir comme un seul livre – je vis avec des images dans la tête, certaines scènes se jouent en boucle dans mon esprit. C'est simple, j'ai eu l'impression de vivre ce que je lisais tant j'étais immergée dans cette histoire.
Si nous sommes la majorité du temps dans la tête de Kelsea, l'autrice nous fait faire des excursions dans la vie d'autres personnages – du passé comme du présent – nous permettant ainsi de mieux comprendre (l'histoire du Tearling, la personnalité des personnes « visitées », etc.).
Kelsea est un personnage féminin fort. Faillible comme tout le monde – être Reine à dix-neuf ans n'est pas forcément une tâche aisée –, elle peut être agaçante et l'on s'inquiète même un peu du chemin qu'elle emprunte un temps dans le second volume. Elle n'est pas belle, elle n'est pas mince (du coup, elle sera jouée au cinéma par Emma Watson…), même si elle le souhaite parfois. Impulsive et franche, elle s'attache la fidélité de ses gens par son intelligence. Elle dénonce les injustices faites aux femmes, les violences qu'elles subissent, elles et leurs enfants, dans un monde où les vices sont un véritable marché. Elle veut l'éducation pour chacun et chacune, des livres diffusés largement. On peut deviner pourquoi l'interprète d'Hermione Granger a aimé ces livres.
Je pourrais vous parler de Massue, du Fetch, de la Reine Rouge, de Pen, d'Andalie et Aisa et de bien d'autres gens, mais je préfère vous laisser le plaisir de la rencontre avec ces personnalités aussi variées que touchantes.

Finalement, le coeur de ces romans pourrait être les dilemmes auxquels se confrontent les personnages, et l'humanité en général. Les responsabilités de chacun·e, les conséquences de leurs actes. Soi et les autres, les instincts et intérêts personnels et le bien du plus grand nombre. Dans ces romans où passé, présent et futur s'imbriquent étroitement, il est également question d'effet papillon, de réparer des erreurs du passé, d'apprendre pour progresser et devenir meilleurs.
Voilà peut-être le secret du réalisme de ces romans : les thèmes qu'ils abordent sont universels et peu importe que l'on vive dans un monde imprégné de magie ou non.

Et cette fin ! Douce-amère, mais tellement juste ! C'est dur, c'est beau, ça ne pouvait pas finir autrement.

(Au fait, je vous ai dit qu'il n'y avait pas de romance improbable et de clichés à faire lever les yeux au ciel toutes les trois pages ?)

Plongeant ses racines dans un univers imaginaire original et inclassable, la trilogie du Tearling fut une lecture formidable qui interroge l'être humain, sa volonté et sa capacité à progresser, à réparer, à ne pas oublier. Chaque tome semble meilleur que le précédent et le plaisir de lecture ne fait que grandir au fil des pages. Incapable de les lâcher, je n'avais pas envie de les finir, de quitter Kelsea et les autres, de laisser le Tearling derrière moi.
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Troisième et dernier tome d'une saga qui m'aura bien marquée.
L'univers et les différentes temporalités font de ce long récit une trilogie un peu banale au début et qui se révèle ensuite complètement what the fuck ???
Définir cette saga est difficile. Mélange de fantasy, de science-fiction c'est tout à la fois.
L'alternance des chapitres sur différentes périodes alimente l'intérêt du lecteur. Ce n'est pas un récit mais plusieurs qui nous sont contés.
La narration est parfaitement maîtrisé dans les différentes époques ce qui donne un très bon rythme et rend cette lecture particulièrement addictive.

L'auteur à crée un univers finement développé et très réaliste.
L'histoire est portée par des personnages bien construits et attachants.

Une fin à la hauteur du reste, surprenante et inattendue..

J'ai eu un coup de blues en finissant cette saga à l'idée de quitter tout ces personnages et cet univers dont j'ai eu l'impression qu'il s'étendait à l'infini. Coup de chapeau à l'auteure qui a su tout relier et et satisfaire la lectrice que je suis.
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Après la déception cuisante du second tome, j'ai renoué avec grand plaisir avec l'univers du Tearling et avec ces personnages que j'apprécie tant.
Erika Johansen conclue sa trilogie de manière admirable, mais il faut le dire aussi, avec beaucoup d'audace. La première impression qui peut résulter de ce dénouement, est un immense sentiment de frustration. Kelsea méritait-elle vraiment ça ? Mais passé cette impression à chaud, et après avoir pris le recul nécessaire, j'ai réalisé à quel point cette autrice avait placé la barre très haut pour nous surprendre et nous laisser abasourdis.

Le second tome m'avait ennuyée, et je n'avais pas aimé suivre les nouveaux personnages de l'époque pré-traversienne. Cette époque très contemporaine, très proche de la nôtre n'avait pas réussi à m'emballer. Bien que cette incursion dans le passé nous aidait à comprendre les enjeux du règne de Kelsea, je regrettais énormément l'univers médiéval fantastique du premier tome. Ici, nous retrouvons d'emblée, Kelsea, Massue, Pen, Andalie, et tous ces personnages qui font l'essence même de cette histoire. L'époque pré-traversienne est évoquée bien entendu mais en filigrane seulement, et le récit s'intéresse aux temps qui ont suivi la traversée et au sort futur du Tearling. Kelsea n'est pas au bout de ses peines, tout part à vau-l'eau dans son royaume et l'espoir s'amoindrit au fil des chapitres.

Ce roman développe en plus de 6oo pages, une définition exceptionnelle de la notion de sacrifice. La fin est saisissante.

Que l'on aime ou pas cette conclusion, elle a le mérite d'être complètement inattendue, et de nous faire réagir.

L'adaptation cinématographique qui va découler de cette trilogie a plutôt intérêt à être à la hauteur. J'espère que la production saura miser sur des acteurs talentueux pour rendre justice à tous ces personnages complexes, et que la mise en scène rendra honneur à cet univers dense et à ce scénario remarquable.
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Excellente découverte que cette trilogie de fantasy et de science-fiction dans un monde futur sans technologies ni armes à feu. le point de départ étant le souhait d'un certain William TEAR de créer une société dans laquelle les hommes sont égaux, non violents et athées. Les partisans de ce monde utopique vont donc fonder un royaume. Mais est-il vraiment réaliste de penser qu'un groupe d'êtres humains pacifistes, bienveillants et sans adoration pour un être/ Dieu pourra réussir à maintenir ce cap au fil des ans ? L'auteure a opté pour la négative, et ce pour mon plus grand plaisir car de cela découle un récit qui regroupe magie, combats et alliances dans une sorte d'époque moyenâgeuse et sans réelle histoire d'amour. Je le précise car c'est assez rare pour être remarqué. JOHANSEN a su donner de l'épaisseur à ses personnages sans caricature aucune, notamment en ce qui concerne les femmes régnantes.
Certains personnages sont doubles et cela transparait bien, on les suit dans leurs questionnements sur les notions de bien et de mal, sur les choix à faire et leurs conséquences.
Les 2 derniers tomes sont vraiment bons, le premier prend le temps d'installer les choses. C'est d'ailleurs une caractéristique de cette trilogie puisque l'action est présente mais l'auteure exploite ses personnages et les évènements qu'ils traversent au fil des pages, sans se précipiter. Les allers/retours dans le passé (l'époque prétraversienne, la nôtre en un peu plus extrême) donnent un vrai rythme au récit.
Enfin, la fin laisse à réfléchir sur la capacité de l'être humain à vivre sans violence et nous laisse avec des interrogations sur les libertés et les conséquences de nos choix dans la vie.
A lire absolument.
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Voici une fin de saga que j’attendais avec impatience. Pendant presque 3 ans, Kelsea et ses compagnons m’ont accompagnée, m’ont hantée et ils ne sont pas prêts à me quitter. Cette saga fait partie désormais du panthéon littéraire de mes séries favorites de tous les temps. Ce troisième tome est donc un gros coup de cœur.

Pour rappel, Kelsea n’a que 19 ans mais elle doit d’ores et déjà accéder au trône du Tearling et assumer toutes les responsabilités que ce rôle exige. Elle a vécu jusqu’alors dans une famille adoptive, loin des intrigues de la cours, pour sa propre sécurité. A partir du moment où elle est sortie de l’ombre et même escortée de la garde de la reine, son voyage jusqu’au Donjon sera semée d’embûches. Plusieurs personnes veulent sa mort et ne lésineront pas sur les moyens pour y arriver.

Ce fut le point de départ de ce périple extraordinaire. Je n’aurai jamais pensé qu’Erika Johansen nous mènerait là où elle nous a menés à la fin du 3ème tome. Le point fort de cette saga est indéniablement son originalité, de ce fait, l’impossibilité pour le lecteur de deviner quoi que ce soit. On avance dans l’inconnu et on reste bouche bée, de découverte en découverte. Au fur à mesure que les pages avancent, ce 3ème tome nous dévoile enfin toutes les révélations que l’on attendait et elles valent leur pesant d’or.

Erika Johansen offre à ses lecteurs un univers d’une telle complexité qu’en plus de l’intrigue principale, en parallèle, se construit tout une mythologie expliquant la naissance et les origines du Tearling. Tout était fascinant et extrêmement addictif.

Je dois vous avouer que je ne sais pas quoi penser de la fin du tome 3. Je suis profondément frustrée. Non pas qu’elle soit mauvaise car les dernières pages sont épiques. Cela dit, j’aurais aimé que les choses se passent autrement et j’aimerais tellement demander à l’auteure de nous offrir une fin alternative. En refermant mon livre, j’ai crié mon désespoir et j’ai pleuré pendant un bon moment. Je pense qu’il va me falloir du temps pour m’en remettre… Une fin qui soulève d’autres interrogations, j’espère qu’un jours feront l’objet d’un sequel!

Kelsea est extraordinaire. Dès le premier tome, on se rend compte qu’elle n’est pas là pour jouer aux demoiselles en détresse. Elle n’a pas cessé de nous prouver sa valeur, son courage et son intelligence. On l’appréciera encore plus car elle est aussi humaine, elle commet des erreurs, elle se laisse parfois submerger par ses émotions. Un personnage coup de cœur que je n’oublierai jamais. Il y a aussi Pen, Massue, le père Tylor, Le Fetch des personnages qui m’ont fait vibrer, émue et plus encore. D’autres que j’ai profondément haï, La reine rouge, la sombre chose, etc.

La saga du Tearling est d’un réalisme saisissant. Elle met en scène les travers de l’humanité et son profond égoïsme. Elle soulève des thématiques actuelles sur ce qui détruit notre monde à petit feu. Il y aura toujours des gens qui rêveront d’utopie mais hélas d’autres qui sèmeront le chaos. Erika Johansen nous offre une leçon de vie, d’humanité et d’humilité à travers Kelsea.

La saga du Tearling ne se lit pas mais elle se vit. Une saga de high fantasy à nulle autre pareille. Une histoire complexe qui se fait s’entrecroiser présent et origines du Tearling, un univers riche à couper le souffle et surtout des personnages marquants, travaillés au bistouri et qui deviennent des figures emblématiques. Gros coup de cœur pour cette saga inoubliable à découvrir d’urgence.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
En général, j'ai toujours été déçue par le dernier volet d'une trilogie. Ce n'est pas tant le fait que l'histoire se termine, mais plutôt qu'elle se termine mal. Les personnages sont mal exploités ou la fin est bâclée.
Je vois que certains d'entre vous s'agitent, mal à l'aise. J'entends dans un murmure "et Le Retour du roi?". D'accord, le dernier volet du Seigneur des Anneaux est une exception à ce principe. Et c'est bien la où réside mon problème. Depuis lors, je n'ai plus jamais retrouver ce sentiment de complétude que j'ai eu une fois ma lecture achevée.
Et puis j'ai lu le Sort du Tearling.

Le premier volet m'avait enchanté. Le deuxième m'avait intrigué. Mais là...j'en suis ressortie bouleversée.

Pour mémoire, on suit l'histoire de Kelsea Glynn. L'héritière secrète au trône du Tearling s'est affirmée dans son rôle de reine. Encerclée de toutes parts entre le Saint Père qui la hait, la Reine Rouge qui veut sa mort, envahi par les souvenirs d'un passé qui ne lui appartient pas, effrayée par le pouvoir des saphirs qu'elle porte, Kelsea se sent perdue.
Et à la fin de L'Invasion du Tearling, l'impensable finit par se produire: Kelsea est faite prisonnière par la Reine Rouge.

Le Sort du Tearling reprend tout de suite après cet événement. Kelsea est ramenée à Mortmesme. Massue doit concilier son rôle de Régent et de Garde de la Reine. Le Père Tyler reste introuvable. Et dans l'Ombre, un pouvoir sombre grandit. La chose innommable, autrefois tapie dans les flammes, est désormais libre.

Dans le premier volet, nous avons découvert le Royaume du Tearling à travers les yeux de Kelsea. Il était donc normal de ne rien comprendre à ce monde qui combinait les codes de la fantasy avec les références au monde moderne. Notre monde.
Le deuxième volet nous a permis de comprendre cette spécificité tout en introduisant de nouveaux mystères.
Ce qui fait qu'en ouvrant le troisième et dernier volet de cette trilogie, il restait de nombreuses questions sans réponses : d'où viennent les saphirs? Qui est Rowley Finn? Quelle est cette dette que le Fetch veut payer à tout prix? Qui est le père de Kelsea?
Vous aurez toutes ces réponses en lisant le Sort du Tearling et bien plus encore.

Ce que j'ai le plus aimé dans cette histoire c'est le fait qu'on découvre enfin les débuts du Tearling. Et aussi sa déchéance.
Peut-on réellement tout recommencer du début? Faire table rase du passé? Ou sommes-nous condamnés à refaire les mêmes erreurs encore et encore?
On pourrait passer des heures à en débattre mais je trouve que la vision d'Erika Johanssen n'est pas si éloignée que ça de la réalité.

Le seul reproche que je ferais concerne la présence d'un certain manichéisme. On a l'impression que si les deux antagonistes sont aussi cruels c'est à cause de leur héritage. Comme s'il fallait une raison pour autant de méchanceté. Autant pour la Reine Rouge, je peux le comprendre. Mais refaire la même chose pour Rowley Finn, j'ai trouvé cela inutile.
Et c'est d'autant plus dommage que le personnage de Kelsea brise tous les codes. Elle n'est pas parfaite, bien au contraire. Elle cherche justement à échapper à cette perfection, à la dépasser, quitte à faire de graves erreurs de jugement. Pour moi, Kelsea est l'une des meilleurs héroïnes de l'histoire de la Fantasy, et lui dire adieu me rend vraiment triste.

Pour finir, j'ajouterai seulement que la fin du Sort du Tearling est vraiment l'une des plus belles qui m'ait été donnée de lire.

Le Sort du Tearling est incontestablement le meilleur volet de la trilogie.
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Elle songea encore avec regret à ses saphirs, et se rendit compte alors avec étonnement qu'elle comptait en fait survivre à ce voyage, d'une manière ou d'une autre. Le geôlier n'était qu'un obstacle à surmonter parmi tant d'autres. À la fin, elle avait bien l'intention de rentrer au pays.
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La sécurité est une illusion (...). Une population mécontente saura subvertir l'Etat le plus sécurisé qui soit. Mais même s'il était possible d'obtenir la sécurité par la force, demande-toi ceci : la sécurité compte-t-elle à ce point ? Vaut-elle qu'on sape systématiquement chacun des principes sur lesquels une nation libre s'est fondée ? Quel genre de nation auras-tu alors ?
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Revenue à elle même, Kelsea prit la couronne en ignorant la voix impérieuse qui semblait remonter de ses doigts jusqu'à son cerveau...
Ne t'en avise pas !
... Et elle la posa sur sa tête. Par delà les murs de pierre, elle entendit Row Finn hurler de rage.
Kelsea avait cru que la couronne serait lourde, car elle semblait l'être dans le coffret, mais sur sa tête, elle était légère comme l'air; elle sentit son pouvoir la traverser tel un courant descendant tout droit jusque dans sa poitrine, avec un plaisir si intense qu'elle ferma les yeux. Et quand elle les rouvrit.

Elle se retrouva dans la chaumière.
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Un jour, il avait observé la jeune fille : assise sous un arbre devant la chaumière, elle avait dévoré un gros volume durant 5 ou 6 heures de suite. Le Fetch avait beau être caché dans les arbres à une dizaine de mètres d'elle, il avait pu constater son pouvoir de concentration ; il aurait pu ramper pour s'asseoir juste face à elle sans qu'elle le remarque. Elle était comme les Tear, il l'avait compris alors. Elle vivait dans sa tête autant qu'en dehors.
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Vidéo de Erika Johansen
La nouvelle série Fantasy des Éditions JC Lattès : Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle diabolique a pris le pouvoir. le jour de ses dix-neuf ans, une garde dévouée l?escorte de son repaire à la capitale, où elle devra reconquérir la place qui lui revient de droit et devenir Reine du Tearling.
Kelsea ne s?est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu?elle découvre vont la pousser à commettre un acte d?une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente et déchaîne la vengeance de la Reine rouge.
La quête de Kelsea pour sauver son royaume et aller vers son destin ne fait que commencer. Long périple semé d?embûches, empli de bruit et de fureur, de trahisons et de combats farouches. Une épreuve du feu, qui forgera sa légende? ou la détruira.
Erika Johansen nous entraîne dans une épopée flamboyante où une jeune princesse insoumise devra lutter pour monter sur le trône.
+ Lire la suite
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