Il s'agit d'un thème sensible que Sophie Jomain a tenté d'aborder dans ce roman, le thème de la mort assistée pour les grands dépressifs. Ce n'est pas quelque chose dont l'on parle, et en règle général c'est un sujet qu'on ne souhaite pas aborder. Être mis face à la réalité est une bonne chose, c'est un des points forts de ce livre : quand la vie n'est qu'une souffrance et que tout a été tenté pour sauver la personne souffrante, que reste-t-il ? Quelle solution ?
(critique avec spoilers)
Nous suivons donc le personnage de Camille, ayant subit des souffrances multiples et des désillusions à longueur de temps. Son corps ne semble pas lui appartenir, seules ses pensées, extrêmement lucides, quasiment froides même, lui appartiennent encore. Camille veut en finir avec la vie et décide de demander l'aide au suicide assisté en Belgique.
Il s'agit d'un cas de conscience pour moi : je suis pour la vie, pour me battre et réussir à m'en sortir. J'ai, comme beaucoup de monde, combattu des démons intérieurs très douloureux mais je suis fière de continuer à vivre et à me battre. le suicide me fascine comme il me révulse et je partais peu sereine pour la lecture de ce roman. Cependant, et bien vite, on laisse la dépression de Camille au second plan pour suivre l'évolution de sa relation avec son beau psychiatre aux méthodes peu orthodoxes... Vous l'aurez deviné, c'est une romance dissimulée et c'est là que le bats blesse vraiment pour ma part.
J'ai détesté cette romance, fade et inutile. Elle tombe là comme un cheveu sur la soupe comme si l'auteur désirait juste trouver une bonne raison au regain de vie de son héroïne. Oui, je suis d'accord que l'amour peut nous sauver et nous maintenir en vie, il s'agit d'un beau sentiment. Hors ici il me semblait juste que nous assistions à un désir mutuel de nous entre déchirer la chemise... Je suis sûrement méchante, et je noircis le tableau à dessein. Les romances psychiatres/patient c'est pas ma came et ça me glace d'effroi, je trouve ça malsain et malvenu.
En bref : si l'histoire avait tourné autour de la dépression de Camille uniquement et de ses pensées profondes face à la vie j'aurai été conquise, Sophie Jomain possédant une plume agréable et fluide c'était une lecture sans heurts. Mais il y a cette romance insipide et malsaine qui gâche tout, c'est dommage.
Et je ne parlerai pas de la fin, soit disant ouverte à l'imagination. A mes yeux il s'agit d'une non prise de risque et pas assumée. Est-elle en vie ? Ne l'est-elle pas ? A vous de le découvrir ! J'aurai vraiment aimé une prise de position claire. Mais ce n'est que mon avis.
(critique avec spoilers)
Nous suivons donc le personnage de Camille, ayant subit des souffrances multiples et des désillusions à longueur de temps. Son corps ne semble pas lui appartenir, seules ses pensées, extrêmement lucides, quasiment froides même, lui appartiennent encore. Camille veut en finir avec la vie et décide de demander l'aide au suicide assisté en Belgique.
Il s'agit d'un cas de conscience pour moi : je suis pour la vie, pour me battre et réussir à m'en sortir. J'ai, comme beaucoup de monde, combattu des démons intérieurs très douloureux mais je suis fière de continuer à vivre et à me battre. le suicide me fascine comme il me révulse et je partais peu sereine pour la lecture de ce roman. Cependant, et bien vite, on laisse la dépression de Camille au second plan pour suivre l'évolution de sa relation avec son beau psychiatre aux méthodes peu orthodoxes... Vous l'aurez deviné, c'est une romance dissimulée et c'est là que le bats blesse vraiment pour ma part.
J'ai détesté cette romance, fade et inutile. Elle tombe là comme un cheveu sur la soupe comme si l'auteur désirait juste trouver une bonne raison au regain de vie de son héroïne. Oui, je suis d'accord que l'amour peut nous sauver et nous maintenir en vie, il s'agit d'un beau sentiment. Hors ici il me semblait juste que nous assistions à un désir mutuel de nous entre déchirer la chemise... Je suis sûrement méchante, et je noircis le tableau à dessein. Les romances psychiatres/patient c'est pas ma came et ça me glace d'effroi, je trouve ça malsain et malvenu.
En bref : si l'histoire avait tourné autour de la dépression de Camille uniquement et de ses pensées profondes face à la vie j'aurai été conquise, Sophie Jomain possédant une plume agréable et fluide c'était une lecture sans heurts. Mais il y a cette romance insipide et malsaine qui gâche tout, c'est dommage.
Et je ne parlerai pas de la fin, soit disant ouverte à l'imagination. A mes yeux il s'agit d'une non prise de risque et pas assumée. Est-elle en vie ? Ne l'est-elle pas ? A vous de le découvrir ! J'aurai vraiment aimé une prise de position claire. Mais ce n'est que mon avis.
Sur la 4ème de couverture on peut lire "J'ai vingt-neuf ans, je m'appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois. le 6 avril 2016. Par euthanasie volontaire assisté".
Comme on peut le lire à travers ces lignes, ce roman est absolument bouleversant. A la fois, dur et beau, c'est un roman qui mérite d'être découvert, en laissant à chacun la possibilité de se faire son propre jugement.
Comme on peut le lire à travers ces lignes, ce roman est absolument bouleversant. A la fois, dur et beau, c'est un roman qui mérite d'être découvert, en laissant à chacun la possibilité de se faire son propre jugement.
Camile Duclercq, a une certitude, elle n'aime pas la vie. Elle a pourtant eu une enfance heureuse, des parents aimants, attentionnés. Plus précisément elle n'aime pas son corps, trop grande, trop maigre, plate. Rien ne lui plait chez elle. C'est plus tard qu'elle va pleinement prendre conscience qu'elle n'aime pas la vie, quand elle aura tout tenté, psychanalyse, thérapie, psychiatrie, auto-mutilations, toutes ces étapes si représentatives qui l'ont conduite jusqu'à ce terrible constat.
Puisqu'en Belgique, la mort assistée est autorisée, c'est là qu'elle décidera d'en terminer avec toutes ces douleurs quasi-quotidiennes qui lui rendent la vie impossible.
Elle a choisi la Clinique du Parc, pour y vivre ses derniers jours jusqu'au jour de sa délivrance.
Marc Peeters est le psychiatre qui va l'accompagner jusqu'à son dernier jour, un psychiatre peu conventionnel.
Comment vous parler de ce roman si tragique, si poignant et en même temps si beau ? Ce roman qui décrit si bien la douleur quotidienne qui est celle de Camille, cette douleur qui lui vrille les tripes alors qu'elle ne souffre d'aucune maladie, si ce n'est celle de la dépression, une grave dépression.
Vous serez forcément submergé par des vagues d'émotions très fortes que vous ne pourrez absolument pas contrôler, vous allez forcément beaucoup pleurer, parce que bien évidemment ce roman est extrêmement triste, mais pas seulement.
Qui n'a jamais souffert d'une dépression même toute petite ? Ce roman va vous renvoyer à ces moment-là, alors soyez vraiment prêt à y être confronté, car forcément tout au long de votre lecture vous ne pourrez pas vous empêcher de vous reconnaître dans certaines réflexions de Camille, même si vous n'avez jamais souffert au point de vouloir en mourir.
On peut également se poser la question de savoir comment on peut en arriver à une telle extrémité quand on a seulement 29 ans et que l'on a la vie devant soi, comme on dit. Comment ne pas penser au chagrin immense que vous allez infliger à ceux que vous aimez malgré tout, mais surtout à tous ceux qui vous aiment, à vos parents ?
Vous n'obtiendrez pas de réponse à ces questions, parce qu'elles sont propres à chacun. Certains y verront de la lâcheté, de l'égoïsme, alors qu'il faut y voir de la souffrance, de la tristesse, du désespoir.
Bien sûr les relations avec Marc vont être très ambigües, il a 35 ans, il est beau, il prend soin d'elle, il va l'accompagner jusqu'à la fin. Mais jamais la conviction de Camille ne va vaciller, c'est ce qui est le plus terrible, c'est que malgré de très bons moments, des moments heureux même, elle restera droite dans ses bottes et convaincue qu'elle est dans la vérité.
Mais ce roman est aussi porteur d'espoir. Et c'est le sentiment que je veux en tirer. J'ai beaucoup pleuré durant ma lecture parce que je me suis certainement un peu reconnue dans certaines pensées de Camille, dans ces moments où on a l'impression parfois qu'on n'y arrivera pas, que la vie est trop dure. Alors on remonte ses manches et on continue, parce que finalement la vie c'est ça. Ce sont des embuches sur lesquelles on trébuche, mais on se relève, pas toujours plus fort qu'avant la chute, mais on se relève et on continue.
Malheureusement il y a ceux qui ne se relèvent pas, non pas parce qu'ils sont faibles, non, peut-être tout simplement parce que la position debout ne leur est plus supportable.
Voilà j'ai terminé. C'est un roman très dur émotionnellement, très beau aussi, très bien écrit. C'est un petit roman qui n'est pas très épais, qui se lit vite mais qui vous laissera un souvenir impérissable tant il aura remué en vous d'émotions, beaucoup d'émotions
Lien : http://evenusia.canalblog.co..
Puisqu'en Belgique, la mort assistée est autorisée, c'est là qu'elle décidera d'en terminer avec toutes ces douleurs quasi-quotidiennes qui lui rendent la vie impossible.
Elle a choisi la Clinique du Parc, pour y vivre ses derniers jours jusqu'au jour de sa délivrance.
Marc Peeters est le psychiatre qui va l'accompagner jusqu'à son dernier jour, un psychiatre peu conventionnel.
Comment vous parler de ce roman si tragique, si poignant et en même temps si beau ? Ce roman qui décrit si bien la douleur quotidienne qui est celle de Camille, cette douleur qui lui vrille les tripes alors qu'elle ne souffre d'aucune maladie, si ce n'est celle de la dépression, une grave dépression.
Vous serez forcément submergé par des vagues d'émotions très fortes que vous ne pourrez absolument pas contrôler, vous allez forcément beaucoup pleurer, parce que bien évidemment ce roman est extrêmement triste, mais pas seulement.
Qui n'a jamais souffert d'une dépression même toute petite ? Ce roman va vous renvoyer à ces moment-là, alors soyez vraiment prêt à y être confronté, car forcément tout au long de votre lecture vous ne pourrez pas vous empêcher de vous reconnaître dans certaines réflexions de Camille, même si vous n'avez jamais souffert au point de vouloir en mourir.
On peut également se poser la question de savoir comment on peut en arriver à une telle extrémité quand on a seulement 29 ans et que l'on a la vie devant soi, comme on dit. Comment ne pas penser au chagrin immense que vous allez infliger à ceux que vous aimez malgré tout, mais surtout à tous ceux qui vous aiment, à vos parents ?
Vous n'obtiendrez pas de réponse à ces questions, parce qu'elles sont propres à chacun. Certains y verront de la lâcheté, de l'égoïsme, alors qu'il faut y voir de la souffrance, de la tristesse, du désespoir.
Bien sûr les relations avec Marc vont être très ambigües, il a 35 ans, il est beau, il prend soin d'elle, il va l'accompagner jusqu'à la fin. Mais jamais la conviction de Camille ne va vaciller, c'est ce qui est le plus terrible, c'est que malgré de très bons moments, des moments heureux même, elle restera droite dans ses bottes et convaincue qu'elle est dans la vérité.
Mais ce roman est aussi porteur d'espoir. Et c'est le sentiment que je veux en tirer. J'ai beaucoup pleuré durant ma lecture parce que je me suis certainement un peu reconnue dans certaines pensées de Camille, dans ces moments où on a l'impression parfois qu'on n'y arrivera pas, que la vie est trop dure. Alors on remonte ses manches et on continue, parce que finalement la vie c'est ça. Ce sont des embuches sur lesquelles on trébuche, mais on se relève, pas toujours plus fort qu'avant la chute, mais on se relève et on continue.
Malheureusement il y a ceux qui ne se relèvent pas, non pas parce qu'ils sont faibles, non, peut-être tout simplement parce que la position debout ne leur est plus supportable.
Voilà j'ai terminé. C'est un roman très dur émotionnellement, très beau aussi, très bien écrit. C'est un petit roman qui n'est pas très épais, qui se lit vite mais qui vous laissera un souvenir impérissable tant il aura remué en vous d'émotions, beaucoup d'émotions
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Je me suis laissé totalement emporter par la plume légère de Sophie Jomain et je me suis retrouvée dans un flot d'émotions incroyables: j'ai été secouée, perturbée, émue, en colère, triste, heureuse, etc. Bref, toute une variété d'émotions que l'auteur a su faire passer grâce à sa superbe plume. Mais pas seulement! Car si je suis tombé sous le charme de sa plume, Sophie Jomain a également réussi à créer des personnages attachants, et surtout réalistes. Je veux dire par là, que les personnages de ce livre pourraient très bien être un voisin, une cousine, une soeur, un ami... Ce qui a amplifié les émotions et pour ma part, j'ai eu l'impression d'être proche des personnages.
Lien : http://lovely-books.skyrock...
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Que dire de ce livre qui n'a pas déjà été dit? C'est un récit coup de poing, très fort mais aussi très beau. J'avoue l'avoir terminé en larmes, touchée par l'histoire de Camille et des siens et par cette difficulté qu'a la jeune femme à vivre dans un corps qu'elle n'accepte pas et qui la fait tant souffrir et qu'elle martyrise à son tour, dans un ballet incessant.
Plus d'une fois, j'ai eu le souffle coupé devant la violence des réactions du corps de Camille, devant les douleurs qu'elle subit, mais aussi devant celles qu'elle s'inflige. Elle oscille entre boulimie et anorexie, ne se sentant jamais dans la norme qu'elle soit grosse ou mince (voire même maigre), tombe dans tous les excès sans jamais se sentir "normale", jolie et désirable.
Ajoutez à cela des petits amis pas franchement francs et honnêtes, et vous comprendrez que la pauvre Camille n'a pas vraiment eu de chance dans ses relations amoureuses, et qu'elle ait du mal à se sentir bien dans sa peau.
Rébellion du corps, rébellion du coeur, souffrance, font que Camille n'en peut plus, et puisque rien ne peut alléger son mal-être et que ni médecins ni psychologues ne réussissent à apaiser ses souffrances, elle se tourne alors vers l'euthanasie volontaire assistée.
Sa demande acceptée, Camille va passer ses dernières semaines de vie dans une clinique privée, où personne ne sait vraiment pourquoi elle est là. Mais là-bas, elle va rencontrer un psy pas comme les autres, aux méthodes bien différentes, qui va bouleverser ses certitudes. Pourra-t-il lui redonner goût à la vie avant qu'il ne soit trop tard? Réussira-t-il là où tous les autres, médecins comme famille, ont échoué?
La famille, justement, est dévastée par le choix de Camille: ses parents se demandent ce qu'ils ont bien pu rater dans son éducation pour qu'elle choisisse de mourir, quand tant d'autres sont condamnés et aimeraient justement vivre.
Je ne juge pas les décisions de Camille, limite je peux comprendre qu'à force de souffrir elle ait envie de baisser les bras et de tout plaquer, mais je trouve ça dommage qu'elle n'ait plus envie de se battre, de s'offrir une dernière chance...
Il n'en reste pas moins que c'est une histoire forte, un récit poignant qui ne peut pas laisser indifférent et dont la fin risque fort de vous faire hurler de frustration (ce qui a été mon cas).
Au début, j'en ai voulu à Sophie Jomain, je la trouvais cruelle d'avoir écrit cette fin, avant de comprendre qu'elle nous offre ainsi la possibilité d'imaginer la suite et de choisir ce qui nous convient le mieux. Je n'aime pas les fins ouvertes, mais ici je suis bien obligée d'admettre que c'est le meilleur choix que l'auteur pouvait faire, car si elle avait tranché net il y avait de fortes chances pour que les lecteurs lui en veuillent de ce choix ou d'un autre (ceux qui ont lu le livre comprendront).
Bref, j'ai dévoré ce livre, et même si je n'ai pas toujours été d'accord avec les choix de l'héroïne, même si je ne me suis pas vraiment attachée à elle car je n'ai absolument pas pu m'identifier à elle (malgré quelques passages qui ont eu une résonance particulière, difficile de s'identifier à un personnage en telle souffrance), je reconnais que son histoire est touchante et qu'elle devrait parler à beaucoup de gens.
On a tous droit à une mort digne, et même si le sujet est difficile à aborder, je trouve que Sophie Jomain le fait avec une grande sobriété et beaucoup de délicatesse. A lire, donc!
Lien : http://pinklychee-millepages..
Plus d'une fois, j'ai eu le souffle coupé devant la violence des réactions du corps de Camille, devant les douleurs qu'elle subit, mais aussi devant celles qu'elle s'inflige. Elle oscille entre boulimie et anorexie, ne se sentant jamais dans la norme qu'elle soit grosse ou mince (voire même maigre), tombe dans tous les excès sans jamais se sentir "normale", jolie et désirable.
Ajoutez à cela des petits amis pas franchement francs et honnêtes, et vous comprendrez que la pauvre Camille n'a pas vraiment eu de chance dans ses relations amoureuses, et qu'elle ait du mal à se sentir bien dans sa peau.
Rébellion du corps, rébellion du coeur, souffrance, font que Camille n'en peut plus, et puisque rien ne peut alléger son mal-être et que ni médecins ni psychologues ne réussissent à apaiser ses souffrances, elle se tourne alors vers l'euthanasie volontaire assistée.
Sa demande acceptée, Camille va passer ses dernières semaines de vie dans une clinique privée, où personne ne sait vraiment pourquoi elle est là. Mais là-bas, elle va rencontrer un psy pas comme les autres, aux méthodes bien différentes, qui va bouleverser ses certitudes. Pourra-t-il lui redonner goût à la vie avant qu'il ne soit trop tard? Réussira-t-il là où tous les autres, médecins comme famille, ont échoué?
La famille, justement, est dévastée par le choix de Camille: ses parents se demandent ce qu'ils ont bien pu rater dans son éducation pour qu'elle choisisse de mourir, quand tant d'autres sont condamnés et aimeraient justement vivre.
Je ne juge pas les décisions de Camille, limite je peux comprendre qu'à force de souffrir elle ait envie de baisser les bras et de tout plaquer, mais je trouve ça dommage qu'elle n'ait plus envie de se battre, de s'offrir une dernière chance...
Il n'en reste pas moins que c'est une histoire forte, un récit poignant qui ne peut pas laisser indifférent et dont la fin risque fort de vous faire hurler de frustration (ce qui a été mon cas).
Au début, j'en ai voulu à Sophie Jomain, je la trouvais cruelle d'avoir écrit cette fin, avant de comprendre qu'elle nous offre ainsi la possibilité d'imaginer la suite et de choisir ce qui nous convient le mieux. Je n'aime pas les fins ouvertes, mais ici je suis bien obligée d'admettre que c'est le meilleur choix que l'auteur pouvait faire, car si elle avait tranché net il y avait de fortes chances pour que les lecteurs lui en veuillent de ce choix ou d'un autre (ceux qui ont lu le livre comprendront).
Bref, j'ai dévoré ce livre, et même si je n'ai pas toujours été d'accord avec les choix de l'héroïne, même si je ne me suis pas vraiment attachée à elle car je n'ai absolument pas pu m'identifier à elle (malgré quelques passages qui ont eu une résonance particulière, difficile de s'identifier à un personnage en telle souffrance), je reconnais que son histoire est touchante et qu'elle devrait parler à beaucoup de gens.
On a tous droit à une mort digne, et même si le sujet est difficile à aborder, je trouve que Sophie Jomain le fait avec une grande sobriété et beaucoup de délicatesse. A lire, donc!
Lien : http://pinklychee-millepages..
Camille est fille unique. Aimée par ses parents, elle ne trouvera pourtant jamais sa place au sein de sa famille, et au sein de la société.
Son mal-être se répercute sur sa façon de se nourrir. D'abord anorexique, puis obèse, elle ne cessera de jongler avec son poids et mettre en danger sa santé, jusqu'au déclic. Camille veut mourir, mais dans la dignité. Et la date de sa mort est programmée : Elle aura lieu le 6 avril 2016.
J'avais beaucoup entendu parler de Sophie Jomain avec sa saga "Les étoiles de Noss Head", mais n'ai jamais souhaité la découvrir, n'étant pas adepte des sagas littéraires. Alors, quand ce one-shot est sorti, je me suis dit que ce serait peut-être l'occasion, d'autant plus que beaucoup de lecteurs ont eu le coup de coeur.
Le sujet principal de cette histoire est l'euthanasie. Sujet encore tabou aujourd'hui, j'ai trouvé qu'il était bien abordé, et réaliste.
Je ne sais comment l'expliquer, mais le personnage de Camille m'a mis mal à l'aise à plusieurs reprises. Mon expérience personnelle m'a appris que la vie est précieuse, et j'ai du mal à comprendre comment on peut vouloir l'interrompre, alors qu'on n'a pas de problème de santé. de ce fait, bien que Camille soit attachante, j'ai parfois ressenti de la colère à son égard.
J'ai apprécié l'attitude du personnel du centre où Camille va terminer ses jours, et notamment la joie de vivre de Brigitte. J'ai trouvé que cela mettait beaucoup de gaieté à certains passages, parfois douloureux à lire.
Le Docteur Peeters m'a également beaucoup plu. Toujours à l'écoute et jamais dans le jugement, il a su jouer son rôle de psychiatre tout en refaisant vivre Camille à sa façon.
En résumé, cette lecture n'aura pas été un coup de coeur. Cependant, j'ai été contente de pouvoir découvrir Sophie Jomain dans "Quand la nuit devient jour", qui est une lecture très intéressante, permettant de se pencher sur un sujet encore assez méconnu du grand public : l'euthanasie.
Lien : http://nuages-de-mots.blogsp..
Son mal-être se répercute sur sa façon de se nourrir. D'abord anorexique, puis obèse, elle ne cessera de jongler avec son poids et mettre en danger sa santé, jusqu'au déclic. Camille veut mourir, mais dans la dignité. Et la date de sa mort est programmée : Elle aura lieu le 6 avril 2016.
J'avais beaucoup entendu parler de Sophie Jomain avec sa saga "Les étoiles de Noss Head", mais n'ai jamais souhaité la découvrir, n'étant pas adepte des sagas littéraires. Alors, quand ce one-shot est sorti, je me suis dit que ce serait peut-être l'occasion, d'autant plus que beaucoup de lecteurs ont eu le coup de coeur.
Le sujet principal de cette histoire est l'euthanasie. Sujet encore tabou aujourd'hui, j'ai trouvé qu'il était bien abordé, et réaliste.
Je ne sais comment l'expliquer, mais le personnage de Camille m'a mis mal à l'aise à plusieurs reprises. Mon expérience personnelle m'a appris que la vie est précieuse, et j'ai du mal à comprendre comment on peut vouloir l'interrompre, alors qu'on n'a pas de problème de santé. de ce fait, bien que Camille soit attachante, j'ai parfois ressenti de la colère à son égard.
J'ai apprécié l'attitude du personnel du centre où Camille va terminer ses jours, et notamment la joie de vivre de Brigitte. J'ai trouvé que cela mettait beaucoup de gaieté à certains passages, parfois douloureux à lire.
Le Docteur Peeters m'a également beaucoup plu. Toujours à l'écoute et jamais dans le jugement, il a su jouer son rôle de psychiatre tout en refaisant vivre Camille à sa façon.
En résumé, cette lecture n'aura pas été un coup de coeur. Cependant, j'ai été contente de pouvoir découvrir Sophie Jomain dans "Quand la nuit devient jour", qui est une lecture très intéressante, permettant de se pencher sur un sujet encore assez méconnu du grand public : l'euthanasie.
Lien : http://nuages-de-mots.blogsp..
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/06/quand-la-nuit-devient-jour.html
Je connaissais l'auteure par sa série Noss Head (que j'ai dévoré) et j'ai encore été transporté par sa plume.
Cette fois-ci ce n'est pas du fantastique qu'elle nous offre, mais une histoire qui va vous bouleverser au point qu'elle va réussir à vous faire pleurer.
On suit l'histoire de Camille qui va en bouleverser plus d'une. Après plusieurs tentatives de suicide qui n'ont pas fonctionné, elle décide de se faire euthanasier et pour cela il y a un centre qui va très bien l'entourer jusqu'au bout.
Tout au long du livre, on comprend son ressenti et on comprend totalement son choix même si pour nous ce n'est pas la solution. Elle souffre depuis son plus jeune âge et il n'y a rien qui va l'aider à se sentir mieux (moquerie, mauvaise aventure, trop grosse, trop maigre...).
L'auteure nous offre une vraie leçon de vie et dès le début je savais que cette histoire allait me marquer à vie. J'ai passé une nuit blanche tellement que je voulais avoir le fin mot de son histoire. Une fin qui d'ailleurs nous laisse libre cours à notre imagination.
Enfin, bref, "Quand la nuit devient jour" est une histoire dure, bouleversante et prenante. La plume de l'auteure est fluide et envoûtante qu'elle nous rend addict. Je peux vous garantir que cette histoire ne vous laissera pas de marbre. Un grand coup de coeur pour cette magnifique histoire.
Je connaissais l'auteure par sa série Noss Head (que j'ai dévoré) et j'ai encore été transporté par sa plume.
Cette fois-ci ce n'est pas du fantastique qu'elle nous offre, mais une histoire qui va vous bouleverser au point qu'elle va réussir à vous faire pleurer.
On suit l'histoire de Camille qui va en bouleverser plus d'une. Après plusieurs tentatives de suicide qui n'ont pas fonctionné, elle décide de se faire euthanasier et pour cela il y a un centre qui va très bien l'entourer jusqu'au bout.
Tout au long du livre, on comprend son ressenti et on comprend totalement son choix même si pour nous ce n'est pas la solution. Elle souffre depuis son plus jeune âge et il n'y a rien qui va l'aider à se sentir mieux (moquerie, mauvaise aventure, trop grosse, trop maigre...).
L'auteure nous offre une vraie leçon de vie et dès le début je savais que cette histoire allait me marquer à vie. J'ai passé une nuit blanche tellement que je voulais avoir le fin mot de son histoire. Une fin qui d'ailleurs nous laisse libre cours à notre imagination.
Enfin, bref, "Quand la nuit devient jour" est une histoire dure, bouleversante et prenante. La plume de l'auteure est fluide et envoûtante qu'elle nous rend addict. Je peux vous garantir que cette histoire ne vous laissera pas de marbre. Un grand coup de coeur pour cette magnifique histoire.
COUP DE COEUR
...
Je n'ai jamais lu un livre qui m'ait autant retourné le coeur et l'esprit durant toute ma lecture, qui m'ait autant bouleversée que mes larmes n'ont cessé de couler au fil des mots. (...) Avec cet ouvrage, Sophie Jomain m'a profondément marquée. Dès le début, j'ai senti que je ne sortirais pas indemne de cette lecture....
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
...
Je n'ai jamais lu un livre qui m'ait autant retourné le coeur et l'esprit durant toute ma lecture, qui m'ait autant bouleversée que mes larmes n'ont cessé de couler au fil des mots. (...) Avec cet ouvrage, Sophie Jomain m'a profondément marquée. Dès le début, j'ai senti que je ne sortirais pas indemne de cette lecture....
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
C'est un livre que j'ai énormément apprécié, sans avoir de coup de coeur. C'est un livre très touchant, mais quelques détails m'ont gêné. J'ai aimé la façon dont l'auteure aborde la maladie, mais je trouve que ça manquait d'approfondissement. Bien vite, une romance va prendre le pas sur la maladie, une échappatoire bien trop facile pour moi, et que j'ai trouvé mal amené. Avec un livre aussi aussi court, j'aurai préféré être focalisée sur Camille et sa maladie et ne pas me retrouver éparpillée. Sans parler de cette fin ouverte, qui est vraiment trop facile (encore) et ne m'a pas convaincue.
J'ai également eu un petit soucis avec le personnage de Camille. J'aime beaucoup sa personnalité, mais je trouve que cette romance ne colle pas avec elle. C'est une personne assez dure autant avec elle-même qu'avec les autres, et est déterminée à mourir... du coup, oui, j'ai été déçue par cette histoire d'amour naissante. Même si je la trouve touchante, elle fait un peu tâche, et est définitivement mal amenée. Peut-être qu'avec 200 pages de plus, un développement plus approfondi sur Camille, sa maladie, et cette relation, le tout serait mieux passé. Mais, j'ai un goût d'inachevé, de travail bâclé.
Cette sensation s'est encore plus fait sentir quand j'ai relevé une bourde de l'auteure concernant la couleur des yeux de Camille... Oui, oui, notre protagoniste va changer de couleur d'yeux en 40 pages...
p76: - [...] Vous avez de magnifiques cheveux blonds et de grands yeux expressifs [...]
- Ils sont marrons
p117 "L'hématome est presque aussi bleu que mes yeux"
Bon, l'erreur est humaine, mais.... j'ai du mal à laisser passer ce genre d'erreur. Un auteur est censé avoir l'image de son personnage principal en tête..
Malgré ces points qui m'ont fait tiquer, l'histoire est réellement bouleversante et touchante. On ne peut que s'attacher à Camille, cette jeune femme qui possède une force de caractère stupéfiante, et une lucidité déstabilisante. On ressort de ce livre sonné. On est bouleversé, frustré, attendri, en colère,... tant d'émotions qui se mélangent et qui font que l'on voudrait rester encore un peu plus avec Camille et son histoire.
En conclusion, "Quand la nuit devient jour" est un livre bouleversant, traitant avec délicatesse du sujet sensible qu'est l'euthanasie volontaire. Indéniablement, ce roman reflète un trop peu qui nous laisse sur notre faim mais les émotions qu'il soulève valent la peine d'être vécues. Et, malgré beaucoup de points qui m'ont fait tiquer, je ne peux que vous conseiller ce livre.
Lien : http://un--monde--livresque...
J'ai également eu un petit soucis avec le personnage de Camille. J'aime beaucoup sa personnalité, mais je trouve que cette romance ne colle pas avec elle. C'est une personne assez dure autant avec elle-même qu'avec les autres, et est déterminée à mourir... du coup, oui, j'ai été déçue par cette histoire d'amour naissante. Même si je la trouve touchante, elle fait un peu tâche, et est définitivement mal amenée. Peut-être qu'avec 200 pages de plus, un développement plus approfondi sur Camille, sa maladie, et cette relation, le tout serait mieux passé. Mais, j'ai un goût d'inachevé, de travail bâclé.
Cette sensation s'est encore plus fait sentir quand j'ai relevé une bourde de l'auteure concernant la couleur des yeux de Camille... Oui, oui, notre protagoniste va changer de couleur d'yeux en 40 pages...
p76: - [...] Vous avez de magnifiques cheveux blonds et de grands yeux expressifs [...]
- Ils sont marrons
p117 "L'hématome est presque aussi bleu que mes yeux"
Bon, l'erreur est humaine, mais.... j'ai du mal à laisser passer ce genre d'erreur. Un auteur est censé avoir l'image de son personnage principal en tête..
Malgré ces points qui m'ont fait tiquer, l'histoire est réellement bouleversante et touchante. On ne peut que s'attacher à Camille, cette jeune femme qui possède une force de caractère stupéfiante, et une lucidité déstabilisante. On ressort de ce livre sonné. On est bouleversé, frustré, attendri, en colère,... tant d'émotions qui se mélangent et qui font que l'on voudrait rester encore un peu plus avec Camille et son histoire.
En conclusion, "Quand la nuit devient jour" est un livre bouleversant, traitant avec délicatesse du sujet sensible qu'est l'euthanasie volontaire. Indéniablement, ce roman reflète un trop peu qui nous laisse sur notre faim mais les émotions qu'il soulève valent la peine d'être vécues. Et, malgré beaucoup de points qui m'ont fait tiquer, je ne peux que vous conseiller ce livre.
Lien : http://un--monde--livresque...
Merci à Pygmalion de m'avoir permis de donner mon avis. =)
Nous suivons Camille, dépressive qui veut être euthanasiée. L'euthanasie est un sujet controversé et pourtant nécessaire. Pourquoi on euthanasie nos bestioles et pas l'être humain ? L'euthanasie aide mais contre la dépression, ou autres problèmes psychologiques, j'ai vraiment du mal et n'arrive pas à comprendre pourquoi on accepte. En lisant ce roman, j'espérais comprendre mais en fait je ne suis pas arrivée. =)
Pendant ma lecture du premier chapitre, je me suis prise d'affection pour Camille. Cette jeune femme qui n'arrive pas à s'en sortir. Qui n'a rien trouvé pour la pousser à voir un autre jour. Elle m'a énervé et son entourage aussi. Au bout de quelques pages, trois mots sont venus effleurer mon esprit : PAS DE CHANCE ! Nan, nan mais c'est vrai ! J'ai halluciné devant certaines réactions, je me disais qu'il y avait de l'incompétence. C'est peut-être un peu cliché remarquez. =P
Je n'ai pas eu son problème, la dépression. Peut-être à cause de mon caractère de cochon ? D'ailleurs j'avais une envie irrésistible de la secouer ! Nan mais je vous jure, devant des personnes qui ont le même problème qu'elle et être impuissant, ça énerve.
Camille après le premier chapitre, qui raconte son parcours, est saine. Je ne sais pas comment l'expliquer mais accepter qu'on veuille mourir dans la dignité et être là où elle est, l'a rendu mieux. Son caractère est sorti. Pouf ! Comme un champignon, pouf ! Elle est perdue, déterminée, vraiment déterminée mais il y a une part d'elle qui s'éteint et est persuadé. Il y a une lumière dans cette noirceur mais on lit ce qu'elle veut. Une infime part de moi comprend parfaitement des passages. Un coup elle va bien puis hop dans la seconde qui suit ça rechute. =P
Elle s'interroge tout le temps, elle n'y arrive plus mais pourtant découvre ou redécouvre. En gros, elle m'a un peu énervée. Oui, oui et j'ai le droit. =P Cet abandon… C'est ça qui m'a le plus énervée. Un cycle infernal. le cycle infernal qu'on a accepté et qu'on veut mourir. le fait qu'elle peut voir une lumière mais têtue comme une mule, veut aller jusqu'au bout. Une autodestruction sans fin par elle-même. Je ne veux pas trop en dire, sinon beh vous n'allez pas trop découvrir Camille par vous-même. =P
Je m'imaginais quand même pire en lisant le résumé qui donne un frisson il faut l'avouer. En suivant Camille, il y a des passages d'humour ou encore qu'on a le sourire au coin. On est désemparés devant sa détresse. Sophie Jomain retranscrit bien les tourments, les sentiments. Les mots choisis ou les « descriptions » nous permettent de comprendre. Il y a une touche légère qui nous soulage quand on lit. J'ai quand même pleuré un chouille car moi être sensible beh certains passages sont touchants et la fin aussi j'ai pleuré. He he !
Même si ça peut être difficile, j'ai toujours du mal quand on abandonne. Entre ma vie qui me l'a apporté et le roman, ce que je retiens : La vie est précieuse et vaut la peine d'être vécue. =)
Et cette fin ! Sophie je te hais. C'est dit !
« Quand la nuit devient jour », est un roman qui fait réfléchir sur un sujet qu'on n'apprécie pas ou non d'ailleurs mais également sur certaines détresses psychologiques. Derrière ces sujets il y a une jeune femme et sa détresse. Beaucoup d'émotions. =)
Lien : http://de-fil-en-histoire.bl..
Nous suivons Camille, dépressive qui veut être euthanasiée. L'euthanasie est un sujet controversé et pourtant nécessaire. Pourquoi on euthanasie nos bestioles et pas l'être humain ? L'euthanasie aide mais contre la dépression, ou autres problèmes psychologiques, j'ai vraiment du mal et n'arrive pas à comprendre pourquoi on accepte. En lisant ce roman, j'espérais comprendre mais en fait je ne suis pas arrivée. =)
Pendant ma lecture du premier chapitre, je me suis prise d'affection pour Camille. Cette jeune femme qui n'arrive pas à s'en sortir. Qui n'a rien trouvé pour la pousser à voir un autre jour. Elle m'a énervé et son entourage aussi. Au bout de quelques pages, trois mots sont venus effleurer mon esprit : PAS DE CHANCE ! Nan, nan mais c'est vrai ! J'ai halluciné devant certaines réactions, je me disais qu'il y avait de l'incompétence. C'est peut-être un peu cliché remarquez. =P
Je n'ai pas eu son problème, la dépression. Peut-être à cause de mon caractère de cochon ? D'ailleurs j'avais une envie irrésistible de la secouer ! Nan mais je vous jure, devant des personnes qui ont le même problème qu'elle et être impuissant, ça énerve.
Camille après le premier chapitre, qui raconte son parcours, est saine. Je ne sais pas comment l'expliquer mais accepter qu'on veuille mourir dans la dignité et être là où elle est, l'a rendu mieux. Son caractère est sorti. Pouf ! Comme un champignon, pouf ! Elle est perdue, déterminée, vraiment déterminée mais il y a une part d'elle qui s'éteint et est persuadé. Il y a une lumière dans cette noirceur mais on lit ce qu'elle veut. Une infime part de moi comprend parfaitement des passages. Un coup elle va bien puis hop dans la seconde qui suit ça rechute. =P
Elle s'interroge tout le temps, elle n'y arrive plus mais pourtant découvre ou redécouvre. En gros, elle m'a un peu énervée. Oui, oui et j'ai le droit. =P Cet abandon… C'est ça qui m'a le plus énervée. Un cycle infernal. le cycle infernal qu'on a accepté et qu'on veut mourir. le fait qu'elle peut voir une lumière mais têtue comme une mule, veut aller jusqu'au bout. Une autodestruction sans fin par elle-même. Je ne veux pas trop en dire, sinon beh vous n'allez pas trop découvrir Camille par vous-même. =P
Je m'imaginais quand même pire en lisant le résumé qui donne un frisson il faut l'avouer. En suivant Camille, il y a des passages d'humour ou encore qu'on a le sourire au coin. On est désemparés devant sa détresse. Sophie Jomain retranscrit bien les tourments, les sentiments. Les mots choisis ou les « descriptions » nous permettent de comprendre. Il y a une touche légère qui nous soulage quand on lit. J'ai quand même pleuré un chouille car moi être sensible beh certains passages sont touchants et la fin aussi j'ai pleuré. He he !
Même si ça peut être difficile, j'ai toujours du mal quand on abandonne. Entre ma vie qui me l'a apporté et le roman, ce que je retiens : La vie est précieuse et vaut la peine d'être vécue. =)
Et cette fin ! Sophie je te hais. C'est dit !
« Quand la nuit devient jour », est un roman qui fait réfléchir sur un sujet qu'on n'apprécie pas ou non d'ailleurs mais également sur certaines détresses psychologiques. Derrière ces sujets il y a une jeune femme et sa détresse. Beaucoup d'émotions. =)
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