Happiness is a warm gun in your hand

Le commentaire de Lynda :COUP DE COEUR!

J'avais beaucoup aimé Happy House de cette même auteure, et bien, j'ai encore plus aimé celui-ci, le côté psychologique est encore plus fort et plus développé et c'est ce que j'aime dans une lecture.
Des disparitions d'enfants nous ramènent le commandant di Vénice, pour mon plus grand plaisir, même si les circonstances sont assez dramatiques.
Les soupçons se portent sur Emma Ravy, qui est la nounou d'un des enfants disparus, on avance dans une aura de mystère et de secrets.
Et derrière tout ça une malédiction qui pourrait également être à l'origine, comme vous pouvez le constater Stéphane Jordans, vous dirige dans plein de directions, et nous nous retrouvons souvent dans des culs-de-sac.
Avec ce que l'on apprend, avec les revirements de situation, avec les secrets qui sont dévoilés et qui nous font tourner les méninges, nous n'avons qu'une envie, avancer et terminer le livre.
Les personnages sont très forts avec une psychologie exceptionnelle, on entre dans la tête des personnages et on essaie d'en connaître le fin fond.
Heureuse de retrouver le jeune Martin de la première lecture, un garçon sympa et attachant, qui s'est fait une bonne amie en la personne d'Emma Ravy. J'adore Martin, malgré la gravité de tout ce roman, il vient apporter une petite note de légèreté qui fait du bien.
Ce roman, je ne vous le cacherai pas, est très dur, et par moments, on essaie de faire taire notre imagination et surtout essayer de ne pas visualiser ce que l'on lit. Alors que la panique s'installe à Paris, la peur de perdre son enfant, le commandant et son équipe mettent les bouchées doubles pour résoudre cette histoire. Pièces par pièce les morceaux de casse-tête s'embriquent et nous donnent des réponses. Qui est derrière tout ça et dans quel but ?
Je veux que vous reteniez ce nom Stéphane Jordans, parce que croyez-moi vous allez entendre parler de cette auteure encore et encore... Un super beau talent, une imagination très fertile, et une plume qui nous fait vivre et ressentir tout ce qui se passe dans l'histoire !
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Un polar sombre et tortueux qui nous entraine dans une intrigue "délicieusement" alambiquée, construite comme un puzzle qu'on ne résout que dans les dernières pages. Des personnages bien construits, une trame captivante et un style efficace font que l'on repose le livre épuisés mais ravis...

Charles Sedelmeyer est un petit garçon qui pleure. Il n'a que 4 ans. Il est enfermé au cimetière de Montmartre.

Nous retrouvons le commandant di Venice, enquêteur de Happy House. Il travaille sur une affaire de disparitions : trois enfants dont le petit Charles Sedelmeyer. Villa Léandre, Martin Adams a fait son deuil et la connaissance d'une fille de sa classe : Emma Ravy.

La plume de Stéphane Jordans est surprenante car ce roman a plusieurs entrées. Les chapitres vous guident d'une thématique à une autre. J'avoue d'ailleurs que je me suis un peu perdue dans mon début de lecture. Je suis souvent revenue sur les pages déjà lues. Une lecture compliquée ? En réalité, pas du tout si vous prenez le temps d'analyser chaque détail. le puzzle sera merveilleusement reconstitué dans les dernières pages de ce roman.
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Je remercie Netgalley et Librinova pour l'envoi de ce SP.

Je ne vais pas épiloguer longtemps, mais je me suis accrochée tant bien que mal pour finir ce thriller. Je ne voulais pas abandonner et pourtant ...
Je m'excuse car je déteste faire ce genre de retour mais pour moi ce thriller n'a AUCUNE crédibilité dans ce domaine. À trop vouloir en faire et surenchérir sur le "malheur" des personnages, l'auteur s'est complètement perdu :( Oui on peut perdre un mari, un enfant, 2 enfants, avoir un 3ème enfant avec des soucis, et un 4ème psychopathe mais vraiment la DOSE entre tout ça et la limite du crédible est plus que franchie.


Des scènes qui auraient pu être fortes (comme une fusillade dans un collège) sera pour moi, au contraire vraiment dans l'incohérence trop présente de bout en bout.

Entre ces scènes et l'histoire d'adolescents complètement livrés à eux-mêmes à 13 ans (nous ne sommes pas a wistéria lane là ...), au final rien de bien folichon.... :(
Bref vous l'avez compris, je n'ai pas accroché du tout ... Désolé
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