J'ai lu ce livre alors que j'étais en sixième et il m'a vraiment époustouflé. L'auteur parvient à nous insuffler la folie qui s'empare peu à peu des personnages, malgré les efforts de chacun pour faire face à l'isolement. Cette tempête de neige incarne l'acharnement aveugle de la nature face à l'homme, et on prend conscience de l'impuissance de ce dernier à lutter. Un vrai huis clos, motif pas si fréquent pour un roman jeunesse.
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Une famille est coincée par une tempête de neige pendant presque 8 semaines dans son chalet de haute montagne. La neige a tout recouvert, il y en a jusqu'au toit, plus de 7 mettre. Impossible de sortir dehors, impossible de voir le lumière du jour. Il faut s'organiser pour vivre dans l'obscurité. Il faut garder le moral et s'occuper, ils sont 4 prisonniers. Ils sont les Robinson Crusoé de la montagne.
Dans la famille des romans d'anticipation on n'a pas beaucoup abordé le sujet des catastrophes par la neige, c'est ce qui est intéressant dans ce livre. C'est un livre pour enfants (ados), il est édité par "L'école des loisirs" une référence dans le monde scolaire.
Je fais remarquer que ce livre, quand il est sorti en 1987 était un véritable livre d'anticipation pour l'époque puisqu'il se projette en 2006. Aujourd'hui 5 ans après les faits, il reste plus que jamais d'actualité...
Quand à la couverture??? là je ne comprends pas bien ce que cette lune a à voir avec l'histoire... mouais bof...
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J'ai lu ce livre au collège, ou plutôt pour le collège, on l'avait étudier en français.
Je me rappelle être tellement plongée dans l'histoire,que lorsque j'ai regardé par la fenêtre j'étais persuadée d'y voir la neige ...
Cette histoire est passionnante, et en même tant, même si j'aimerai le relire, j'ai un peu peur de ne pas autant l'aimer que par mes yeux d'enfants.
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Ce livre arrive à point nommé. Depuis le temps que je devais m'y plonger. Il s'agit d'une robinsonnade écrite dans les règles de l'art par un auteur qui en connaît chaque contour. Une famille de 4 un ado au centre, une petite soeur et ses parents. Ils vivent en montage à trois kilomètres du village. Un jour la neige commence à tomber. Elle ne s'arrête pas. Récit d'un confinement involontaire. Les rituels, la lecture, les réserves, puis les alléas du quotidien qui se ressemble. Les souris cachées par la petite soeur. La fièvre de maman. Les loups. Un jour un drôle d'hélico dépose un colis, puis quelques jours plus tard arrive la libération. C'est très bien écrit, le rythme et lent et cela sert bien le récit. On sent bien le silence de la neige, l'angoisse refoulée, la confiance filiale qui parfois se déséquilibre. L'ado en construction qui essaie de se débattre avec ses propres mutations en plus de tout ça. À méditer en cette période confinée. On apprend beaucoup sur nous même.
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Ce livre est très sympathique au départ avec ce départ dans les Alpes.
Les sept mètres de neige qui surviennent soudain sont irréels.
Le récit des 8 semaines passé sous la neige est trop long et trop monotone.
On s'attend toujours a l'arrivée de la fonte des neiges mais elle n'arrive jamais et il se passe quasiment toujours la même chose sous ce toit recouvert de neige. La délivrance est par contre agréable à lire.
Je met comme note globale à ce livre 7/10.
Ce livre est du domaine du fantastique.
Je comprenais aussi que c'est dans le dénuement que l'on sent tout le prix des choses les plus simples, et combien leur absence nous appauvrit. (p.163)
Nous le suivions dans son atelier, où la bibliothèque couvrait presque entièrement les murs. Il tendait la lampe à bout de bras, et il la promenait le long des rayonnages en murmurant: "Voyons...voyons..." Les livres étaient pour la plupart brochés, avec des tranches jaunies et usées, car ils avaient beaucoup servi, et certains lui venaient de ses parents ou de tante Agathe. Pas de classement, ou bien alors si mystérieux que je n'ai jamais pu le saisir; mais Pa affirmait qu'ils étaient disposés dans un ordre secret, et je dois reconnaître qu'il s'y retrouvait sans hésitation.
C'est dans ces circonstances que j'ai vraiment compris combien le travail peut occuper l'esprit et le détourner des idées moroses. (p.90)
Au-dessus pesait un ciel bas, uniformément gris, mais comme phosphorescent. Le soleil restait invisible. Il n'y avait ,dans l'air immobile, aucun signe de vie.
Poèmes de Jean Joubert, extraits de "Longtemps j'ai courtisé la nuit", et de Jean-Marie Berthier, extraits de "Ne te retourne plus".