« POUPÉE DE CIRE, POUPÉE DE SON » paroles de
Serge Gainsbourg
« Une enquête minutieuse contée en mode « Feelgood », avec une fin glaçante... » Original !
À Genève, trois très jeunes enfants ont été enlevés à peu de temps d'intervalle, et sans demande de rançon, ce qui inquiète d'autant la police et fait souffler un
vent de panique sur Genève. On va suivre au plus près l'enquête dirigée par Léa et Daniel, un jeune couple de policiers, secondés par leur équipe.
On ignore souvent que bien peu d'affaires de crimes ou d'enlèvements sont résolues.
Florence Jouniaux, dans son roman, nous montre à quel point le travail de la police est difficile, minutieux et souvent ingrat.
Après de multiples interrogatoires, des fausses pistes, des rebondissements qui se révèlent décevants, l'enquête, de semaine en semaine reste au point mort. Pense-t-on assez aux proches de ces victimes ?
Lorsque Pauline, la fille de Léa et de Daniel est enlevée à son tour, on pénètre dans l'intimité des tourments des victimes collatérales, on partage leur angoisse et leur douleur...
Cet événement qui ne ressemble pas aux précédents, a-t-il un rapport avec eux ? Retrouver la petite fille aidera-t-il à découvrir ce qu'il est advenu des autres petites victimes ? Des messages envoyés aux parents enquêteurs le laissent soupçonner. L'auteur de ces messages pourrait-il être l'auteur des enlèvements ? Un jeu du chat et de la souris s'engage...
Sur un sujet lourd, un roman de style « Feelgood » vient habilement rendre la lecture agréable. Bravo
Florence Jouniaux ! On tremble et on sourit. On passe un bon moment de lecture. Ne vous privez-pas de ce plaisir de l'été !