M.O.N.S.T.R.E., tome 4 : Rire de satyre

J'avais hâte de découvrir ce tome et Sam. Ce tome tout d'abord pour avancer davantage avec les protecteurs, les connaître plus encore, me confronter à mes hypothèses, mais aussi retrouver la tension du tome 3, cet instant qui avertissait le lecteur que les choses allaient changer. Et Sam, parce que savoir enfin l'histoire de Sam me rapprocherait aussi un peu de celle de Rolf. Quoi que, même sans Rolf, l'histoire de Sam m'intriguait beaucoup !
C'est que la jeune canadienne cache un secret fort, elle aussi ! Atteinte du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme, elle a du mal à nouer des relations, à interagir avec les autres et est un brin maniaque. Pourtant, depuis le premier tome, elle trouve facilement sa place dans le groupe M.O.N.S.T.R.E, bien qu'elle ne soit pas prête à leur dire tous ses secrets. Celui qu'elle nous révèle ici ne sera pas sans rappeler à tous notre enfance et ses cauchemars, qui nous cueillaient au coeur de la nuit et nous suivaient ensuite pendant des jours.
Ce sera aussi l'occasion de faire un tour dans le pays de Sam, rencontrer ses parents, sa soeur, parcourir son enfance rapidement, voyager un temps dans ses cauchemars. Sam entend des chiens aboyer dans sa tête, des chiens qui pourraient lui vouloir du mal s'ils étaient relâchés. Une façon habile pour Hervé Jubert d'évoquer la peur, ce sentiment fort, parfois paralysant, auquel chaque membre du groupe est confronté et auquel on a tous affaire. Sans nous offrir de solution miracle, l'auteur nous répète que nous sommes maîtres, que nos peurs se grandissent de nous-mêmes et qu'elles n'ont que l'importance qu'on leur accorde.
Sam ne sera pas la seule à affronter la sienne. Rolf, Onde et Milo en feront aussi l'expérience, de manière différente. Quelques indices sont lâchés ici et là, l'intrigue se complexifie au fur et à mesure que l'on en sait plus, que de nouvelles questions jaillissent dans nos esprits. L'histoire continue sur sa lancée, s'assombrit davantage, avec une plume toujours aussi rythmée et dynamique. Des chapitres courts, intercalant points de vue et moments cruciaux. J'ai trouvé Rire de satyre plus sombre, avec une atmosphère plus tendue, presque pesante. Jusqu'au final...
Non, non et non !! Mais si, Hervé Jubert l'a encore fait ! Il clôt Rire de satyre sur une révélation complètement folle - que je pressentais mais attendais tellement - qui laisse son lecteur sur le cul ! Genre, il dégoupille une grenade, la fourre dans nos mains et tourne les talons l'air de rien. Personnellement, je l'attendais tellement ce moment que j'en ressens une frustration tout aussi grande. Une fois encore le final ne fait pas exception : je trépigne à l'idée de savoir la suite prochainement en librairie (30 septembre) !
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C'est un plaisir de retrouver tous ces personnages que je commence à bien connaitre maintenant, des retrouvailles qui font du bien. Une lecture captivante comme je les aime. Aussitôt mon livre ouvert, je me replongée dans cet univers passionnant. Les chapitres courts sont extrêmement addictifs, et à coup de « aller encore un » je me suis retrouvée à dévorer mon livre en une soirée.

Dans ce tome ci, on en apprend plus sur Sam, et je dois dire que j'ai été énormément touchée par cette jeune fille à la fois fragile et forte, douce et déterminée. Atteinte d'autisme asperger elle évolue dans son petit monde à elle, le sujet est abordé avec douceur et tendresse. Sam est une fille qu'on a envie de protéger.
Ce qui est le cas de Rolf, son amoureux, qui l'accompagne dans ses aventures. Je dois dire que ce personnage me plait trop ! Je craque pour son côté grognon, bad boy, gros dur mais prêt à tout pour sa bande et pour ceux à qui il tient. En fait il me fait penser à Wolverine, célèbre personnage de l'univers Marvel que j'adore donc forcément je ne l'en aime qu'encore plus. Un parallèle qui va d'ailleurs se pousser au-delà de son caractère, j'ai trop hâte de lire son tome à lui pour le découvrir mieux.
Je ne saurai dire qui des deux aident plus l'autre, il y a une alchimie entre eux qui les rend plus forts ensemble. Ils nous offrent des moments de tendresse, d'actions et de réflexions, agrémentés de quelques sourires et parfois de quelques larmes aussi.

Les autres membre du groupe sont eux aussi présents et forment vraiment une petite famille . Les scènes où ils sont tous ensemble restent mes préférés, tant il y a maintenant une réelle complicité entre eux et un fort attachement. Il reste énormément de mystères autour d'eux, autour de leur statu de protecteurs, autour des liens qui les unis aux chimères et je suis curieuse de les découvrir.

Le chasseur prend lui aussi plus d'ampleur, on a beau le détester pour ce qu'il a fait et continu de faire, d'être dégouté par ses choix et ses pratiques, il a certains moments où on lui voit un autre visage, c'est assez déstabilisant car pendant ces instants éphémères on ne sait plus quoi penser de lui et de ses projets.

Comme toujours avec le groupe MONSTRE, on voyage d'un bout à l'autre du monde, si l'on retrouve le manoir Tindelli, on part jusqu'au Canada dans la famille de la jeune Québécoise, et courons dans les rues de Rio de Janeiro à la recherche d'un ami/protecteur énigmatique de Sam.
Le nouveau monstre que l'on découvre ici, comme le titre l'indique, est un satyre, et à part de nom, je ne connaissais pas du tout cette créature. Si la chimère n'est pas forcément très exploitée dans sa mythologie, le personnage qui l'incarne en tout cas prend une place importante et aura apporté une autre image "paternelle" à l'histoire. Sa relation avec Sam est mise en avant et intrigue une bonne partie du roman, les révélations ne sont pas surprenantes mais apaisantes. Les rôles viennent à être inversés entre le sauveur et la protégée, et c'est très beau. Beaucoup d'optimiste entoure cette histoire.

C'est donc encore une fois une excellente lecture que j'ai passé avec le groupe MONSTRE, 4ème tome et une recette qui marche au-delà de mes attentes, quel régal ^^ Je suis plus qu'impatiente de lire le prochain, prévu pour octobre qui s'intéressa à Takiko, l'énigmatique asiatique de la bande.
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Ça fait plaisir de retrouver l'univers de Monstre et surtout de retrouver les personnages. Cette fois-ci dans ce quatrième tome on découvre Sam.

C'est hallucinant, quand je commence un livre de cette saga, c'est impossible de le lâcher avant d'avoir terminé. C'est une saga très addictive, le style de l'auteur est très prenant. Les chapitres courts et l'intrigue font qu'on a un rythme de lecture soutenu.

Sam est canadienne et elle est rattachée à un satyre. Vu le titre de ce tome, on le comprend de suite. Son amoureux est Rolf, qui est lui aussi un membre de la troupe. Même si ce tome est consacré à Sam, Rolf est bien présent. C'est un personnage qui m'a bien plus et que je me langui de découvrir plus en détails !

Évidemment, les autres membres du groupe sont bien présents. C'est un réel plaisir de les voir tous ensemble et surtout à quel point ils sont bien attachés les uns aux autres et la complicité qu'il y a entre eux.
Le chasseur a pris de l'importance dans ce tome et j'en ressors mitigé. Certes, ces façons de faire sont pour le moins horripilant mais ces motivations sont quand même compréhensibles.

On commence petit à petit à comprendre pourquoi le père de Milo a décidé de former de ce groupe dans la vie réelle… On apprend pas mal de choses dans ce tome, on n'a pas encore toutes les réponses mais ça arrive petit à petit !
La mythologie du satyre n'est pas détaillée comme je le voudrais, d'ailleurs c'est dommage. Mais le personnage en lui-même est intéressant et surtout a une grande importance pour Sam.

En conclusion, encore un tome qui a su me satisfaire et surtout encore une couverture très jolie ! Je me langui de retrouver toute l'équipe et surtout de savoir comment va se passer la fin. Plus arrive plus je suis impatiente, même si je serais déçue de quitter cet univers.
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Voici le 4ème opus des aventures de ma petite bande de protecteurs de chimère préférée ! (Au cas ou vous ne l'auriez pas compris avec le titre.

Ce 4ème tome se penche un peu plus précisément sur la vie de Sam, la petite canadienne pas comme les autres.

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Sam (en parallèle de celle de la petite troupe). C'est mon personnage préféré des sept je pense, et j'aime bien voir son histoire avec Rolf évoluer. Chaque personnage a sa place dans le groupe, sa spécificité, mais c'est Sam et son esprit cartésien qui me plaît le plus.

Dans ce tome, on en apprend un peu plus sur les dessein du père La Milo, pourquoi il a créé le jeu en ligne, pourquoi il a rassemblé les sept ados. Enfin, on devine de plus en plus l'explication. Et plus j'en apprends, plus je veux en apprendre. Plus je veux vérifier que ma théorie est bonne (et jusqu'à maintenant elle l'est!).

Le style de l'auteur me séduit toujours autant, je tourne les pages sans m'en rendre compte. Les chapitres courts permettent une lecture rapide et rythmée. J'aime voyager avec les personnages aux quatre coin du monde et découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures et de nouvelles créatures de légende. Découvrir chaque membre du groupe et le rôle qu'il a à jouer dans l'aventure. Comme quand on sait qu'on tire sur un fil qui va nous conduite à bien plus gros, nous faire tout connaître.
Bref comme avec les tomes précédents j'ai passé une excellent moment avec l'équipe M.O.N.S.T.R.E. et j'ai hâte de les retrouver.
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J'avais dévoré les trois premières tomes de cette saga et c'est avec joie et bonheur que je me plonge dans Rire de satyre et Souffle de centaure : la parole est donnée aux personnages féminins, je suis fan !

Cette saga est vraiment excellente car elle est fluide, efficace, fascinante ! Chaque personnage apporte quelque chose d'unique à l'ensemble et je trouve toujours et encore l'idée initiale géniale. J'avais vraiment hâte de lire ces deux histoires (et je dois avouer que j'attends aussi avec joie celle de Rolf).

Sam est mon personnage féminin préféré car elle est à la fois originale et incroyable mais aussi parce qu'elle est le pendant de mon personnage masculin préféré : Rolf. J'ai donc tout particulièrement aimé ce tome 4 qui a su mettre en avant deux protagonistes originaux et complémentaires. Je pense sincèrement que ce sont les meilleurs du fait de leur caractère vraiment à part.

En ce qui concerne Takiko j'ai vraiment aimé en apprendre plus sur elle : c'est le personnage dont on en savait le moins, une jeune fille mystérieuse et renfermée qui va devoir se livrer corps et âme, se battre et affronter ses peurs dans un tome 5 passionnant et à la hauteur des précédents !

Je ne peux qu'être impatiente à l'idée de dévorer le prochain roman et je ne peux que vous conseiller de vite sauter sur l'occasion de découvrir cette série littéraire de qualité !

Encore une fois je tiens à saluer les magnifiques illustrations de Magali Villeneuve : elles sont sublimes et illustrent parfaitement cet univers unique !

En définitive, J'ADORE : vivement la suite !

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