J'ai donc fait la connaissance d'Alyson, une jeune femme de 26 ans, pleine de belles valeurs et qui mène déjà sa vie professionnelle d'une main de maître. Elle a en effet créé son entreprise dans l'édition. Un métier qui m'attire tellement. Elle doit donc gérer, avec une employée devenue une amie, son entreprise. Et elle le fait plutôt bien. Par contre, à côté de ça, sa vie personnelle et amoureuse est un fiasco, puisque son dernier amoureux date de ses années lycée. Cela s'est très mal passé, elle en garde un goût amer. Cet échec lui a fait perdre le peu de confiance qu'elle avait en elle. C'est alors que Miranda, son amie employée, décide d'aider le destin et inscrit Alyson a des rendez-vous particuliers puisqu'il va s'agir de déjeuner dans le noir. C'est un concept novateur qui permet de retirer de la rencontre tout apriori physique et ne se concentrer que sur le ressenti. Alyson est assez réfractaire à cette idée, mais décide tout de même de tenter l'expérience. Elle va ainsi rencontrer un homme, qui se dévoile très difficilement..
Le reste, je vous laisse le découvrir en lisant le livre.
Ce concept de déjeuner dans le noir doit être une expérience très enrichissante à vivre. Déjà, rien que pour le repas, on ne sait pas ce qui nous est servi, on doit avoir les sens en éveil et on ne peut rien juger selon l'apparence, mais selon le goût. Alors en plus, rencontrer un inconnu, cela multiplie les sensations. Je me suis mise à la place d'Alyson, et je ne sais pas si j'aurais eu le courage de faire cela. Mais c'est vrai que pour une personne comme Alyson qui doute d'elle-même, qui se demande si elle peut plaire encore, une telle expérience peut être la bienvenue et lui redonner confiance en elle.
Elle a eu aussi beaucoup de désillusions en amitié, et avoir une collègue comme Miranda est parfois déstabilisant pour Alyson. Elle a du mal à donner sa confiance. Pourtant Miranda est adorable avec elle. Elle fait tout pour qu'Alyson soit bien, allant même jusqu'à lui trouver un compagnon à quatre pattes. J'ai beaucoup aimé Miranda, et me suis retrouvée en elle. Peut-être plus qu'en Alyson.
Je me suis attachée à Alyson, très vite, même si elle m'énervait de temps en temps dans ses réactions un peu vives. Mais je comprends aussi ces derniers, vu son passé, vu son histoire. Je me suis aussi un peu retrouvée dans elle, surtout sur le manque de confiance en soi. Une cicatrice portée depuis l'adolescence peut faire beaucoup de dégâts dans la vie adulte. J'ai souvent eu envie d'aider Alyson, la prendre par la main et lui montrer qu'elle ne peut pas avoir peur, qu'il faut oser pour trouver le bonheur. Je l'ai considérée comme une amie, je la voyais se tromper, aller droit dans le mur, et je me sentais impuissante. Les personnages sont vraiment très bien travaillés, dans leur psychologie, leur être. Il y a aussi des personnages masculins, qui sont aussi très touchants. Je ne peux en dire plus.
L'attachement à Alyson est renforcé par le choix narratif de l'autrice. Elle a en effet écrit à la première personne du singulier. Ce « je » permet de se mettre encore plus dans la peau du personnage principal, de rentrer dans sa tête et de ressentir la moindre de ses émotions. C'est une narration à laquelle je suis sensible, même si par moment j'aurais aimé garder un peu de distance avec la protagoniste, n'étant pas tout à fait d'accord avec ses actes ou ses propos. J'ai ainsi pu mieux la comprendre aussi.
Quant au style de M.D. June, il est très bon, fluide, sans accrocs. le texte se lit facilement, elle entraîne très vite le lecteur dans l'action dès les premières lignes. Il règne également un certain suspense, autour de la rencontre avec l'inconnu, avec son identité réelle, et ce qui va bien pouvoir se passer entre eux. En plus, le passé va se rappeler à Alyson, amenant d'autres questionnements à la jeune femme et à nous, lecteurs. J'aime quand, dans des romances, il y ait un peu d'intrigue, que tout ne soit pas cousu de fil blanc, cela donne plus d'intérêt à la lecture.
L'autrice parle au travers de ses personnages, de belles valeurs et transmet de beaux messages sur la vie, sur nous-mêmes, sur la confiance en soi et en les autres, sur l'amour qu'on se porte à soi qui permet d'aimer les autres. Plein de valeurs que l'on retrouvé au quotidien dans nos vies personnelles. M.D. June parle de tout le monde, on peut tous reconnaître une part de nous dans ses personnages. Elle a très bien travaillé ses personnages dans leur comportement et leur caractère. Elle décrit aussi très bien les déjeuners dans le noir, me donnant même envie de tenter l'expérience, pas pour faire une rencontre, juste pour le repas, ne pas savoir ce qu'il y a dans mon assiette et deviner au jugé. Ce doit être vraiment très chouette.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman. J'ai aimé aussi que l'autrice fasse évoluer son personnage au fur et à mesure. La fin est très bien trouvée, je ne m'y attendais pas du tout, et j'ai aimé être ainsi surprise. Elle est très émouvante, je crois que c'est la fin qui m'a le plus émue. C'est un plus pour moi, quand un roman a un final inattendu et original. Cela clôt parfaitement l'histoire.
J'ai aimé découvrir la plume de M.D. June et je suis ravie de l'avoir fait. Je vais la suivre de près, et la noter dans mes auteurs à lire à nouveau. Dans sa biographie, elle dit que son objectif est de transporter ses lecteurs et leur amener du bonheur, c'est un objectif atteint pour moi. J'ai réussi à oublier mon quotidien grâce à ce roman et à l'histoire de ses personnages. En plus, l'autrice apporte avec Miranda et Zelda des touches d'humour qui apportent des bulles de légèreté et qui désamorcent des moments plus graves et lourds. J'ai aimé cette façon de faire, amenant des sourires.
J'ai bien aimé cette lecture, j'ai passé un très bon moment avec. C'est en effet un feelgood qui fait du bien, comme son nom l'indique. Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous avez envie de passer un moment distrayant et en même temps profond et riche en émotions. J'aimerais rajouter également que pour un livre auto-édité, il vaut autant qu'un édité dans une maison d'édition, il a les mêmes qualités littéraires et d'édition. Je dis juste ça parce que je sais que des lecteurs sont frileux devant un roman auto-édité et n'osent pas le lire, il faut oser et franchir le pas, car il y a dans l'auto-édition des romans qui valent autant que dans l'édition traditionnelle.
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Alysson est une jeune femme qui a tout pour réussir.
A seulement 26 ans, elle est déjà patronne de sa propre maison d'édition.
Tout pourrait aller pour le mieux si ce n'est ce traumatisme qu'elle a subi en étant enfant et qui a remis en cause sa vision des choses, aussi bien d'un point de vue amical que d'un point de vue sentimental.
J'ai apprécié ma lecture de ce livre.
On pourrait détester Alysson de par son caractère, son tempérament et sa façon de penser. Cependant, pour moi, cela n'a pas été le cas.
En effet, après ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse, je comprends tout à fait ça « frilosité » que cela soit au niveau amical aussi bien qu'au niveau sentimental. Heureusement pour elle, elle peut compter sur son assistante Miranda qui va se révéler être une alliée de poids, et aussi sa meilleure amie, et qui va la pousser hors des chantiers battus et la faire sortir de sa zone de confort.
Je n'ai pas pu me détacher du roman avant de voir le mot FIN. L'écriture est simple mais efficace et l'histoire est prenante.
Le seul bémol que je pourrais trouver, c'est que je suis resté sur ma faim à la fin de ce roman. En effet, j'aurais voulu en savoir plus, mais je me demande en même temps si d'en donner plus cela n'aurait pas nui à l'intérêt que j'ai eu pour ce roman. Après tout, cette fin nous laisse imaginer ce que l'on veut pour la suite et je trouve ça plutôt pas mal. du coup, je n'ai rien à redire.
Un très bon moment de lecture et c'est un livre que je recommande pour ceux qui aiment la romance, l'humour et le feel-good.
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J ai beaucoup aimé l histoire.
L heroine est vraiment bien recherchée, pensée et construite, avec un caractère et des valeurs.❤❤
Je pense que nous avons tous des valeurs différentes et les voir expliquées ici, celles d une minorité qui est souvent considérée comme vieillotte, fait du bien!!😍
Elle ne veut pas déroger à celles ci et se retrouve un peu mise sur la touche, ce qui la fait souffrir.
Jusqu'à ce que sa folle dingue d employée/amie décide de la pousser à sortir de sa zone de confort. 😂
J ai aimé les sujets traités avec bienveillance et justesse, sans langue de bois. 🤗
Certains questionnements de l heroine étaient un peu long pour moi, mais permettaient également de mieux la comprendre!
Bref une très belle lecture, un personnage ultra dynamique, qui apprend le pardon, le dépassement de soi, la confiance dans les autres. 😍
Une belle romance qui montre que si l on est patient, on est toujours récompensé. Elle nous montre aussi qu il faut regarder au delà des préjugés et apparences et voir plus loin que le bout de notre nez 🤗.
Merci à l auteure de m avoir emmenée dans son univers. J ai passé un bon moment avec en prime le sourire aux lèvres. ❤
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Une chouette histoire avec de l'humour, de l'amour, de l'amitié et surtout la recherche de son alter-ego.
Alysson est une jeune femme bosseuse, très maladroite, solitaire, naïve, impulsive, attachante et un peu trop gentille qui après avoir, enfin, fondé sa propre maison d'édition, souhaite partir à la recherche de son âme soeur. Son employée et amie Miranda, décide de l'aider et l'inscrit à une soirée repas dans le noir.
Le garçon qu'elle va rencontrer dans au cours de ce dîner s'avère énervant et sarcastique et mystérieux mais qui le lendemain lui écrit un message pour lui demander un second rendez-vous Malgré, la réponse d'Alysson l'homme poursuit d'écrire de multiples messages sur Facebook dans lesquels il finit par s'ouvrir en lui donnant tout d'abord son prénom : Sam. Sera-t-il son alter ego ?
En plus de ces dîners dans le noir, Miranda a eu la très bonne idée d'adopter, au nom d'Alysson, un petit chiot golden retriever qui n'arrête pas de faire des bêtises. Elle détruit les banquettes de sa voiture, ne s'entend pas du tout avec le chat Colombo et passent son temps à uriner partout...
Un roman feel-good efficace, drôle et rafraîchissant, avec une belle histoire bien écrite que je vous recommande.
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C
e soir-là, Sam m’avait invitée à dîner. Après le repas, il me reconduisit chez moi en voiture. Il venait d’avoir son permis et il était fier de pouvoir me le montrer. Arrivés devant la porte d’entrée, il descendit et m’ouvrit la portière, faisant un geste princier pour m’inviter à sortir. Devant le porche, je me plantai devant lui et attendis, le regardant droit dans les yeux, la bouche entrouverte. Allait-il comprendre ? (Oui, cela me semble bien naïf maintenant, mais revenons-en au passé quelques instants encore).
— Bon, eh bien je te dis à demain ? me dit-il.
— Oui, répondis-je un peu vexée.
Il se détournait déjà quand je lui mis une main sur l’épaule. Quand il se retourna, son regard avait changé. Ses yeux étaient luisants et il me regardait avec une intensité dévorante. Je sen-tais que c’était le moment, celui que j’avais attendu, celui qui serait parfait. Je m’approchai de lui, jusqu’à sentir son souffle sur mon visage, puis fermai les yeux. Je sentis ses lèvres sur les miennes et entrouvris la bouche doucement, permettant alors à nos essences de se mêler avec volupté. Je me lovai contre lui, tentant de lutter contre les pensées dérangeantes qui s’instillaient dans mon esprit. Mais quand ses mains se firent plus entreprenantes, je me ravisai et me reculai précipitam-ment.
— Je ne crois pas qu’on devrait faire ça, dis-je la voix un peu chevrotante. Je préfère attendre, tu sais.
Il se passa la main dans les cheveux et pinça légèrement les lèvres.
— OK, répondit Sam d’une voix plus froide. Tu veux at-tendre quoi exactement ?
C’était la première fois qu’il me posait la question comme ça, sans détour.
— Je veux attendre le mariage, dis-je d’une voix hésitante, le regardant avec intensité.
— Ah oui ? Quand même ! Celle-là, on ne me l’avait jamais faite. Mais je n’ai pas envie de me marier avec toi Alysson ! Je t’aime bien, tu le sais, mais on ne peut pas se marier comme ça ! Il faut d’abord se découvrir, savoir si on va ensemble, sa-voir si c’est bon, tu vois ce que je veux dire ?
— Oui, je crois que je vois. En fait, tu veux juste m’utiliser et me passer dessus comme tu l’as sûrement fait avec plein de filles avant, c’est bien ça ? répondis-je pleine de colère.
— Je n’ai rien à cacher. Et puis je n’ai pas couché avec tant de filles que ça.
— Tant ? Combien ?
— Je n’ai pas envie de te le dire. Mais ton amie aurait pu t’en parler je pense…
— Qui aurait pu m’en parler ? demandai-je décontenancée.
— À ton avis ?
Il me laissa là et partit sans un mot, claquant la porte de sa voiture. Je restais seule devant ma maison, les lèvres encore humides du baiser de celui qui venait de me quitter. Mon pre-mier baiser. Ma première rupture.
« Je me demandais s’il ne se fichait pas encore de moi, mais le contact de sa peau contre la mienne me fit hérisser les poils des jambes, me rappelant qu’il était vraiment urgent que j’aille chez l’esthéticienne. Heureusement qu’on était dans le noir, car je devais commencer à ressembler à un vrai yéti. J’hésitai entre enlever ma main ou la laisser, mais c’était loin d’être désagréable, bien que franchement cocasse.
— Je m’appelle Alysson, et je suis une femme, lui répondis-je en essayant de contenir le rire qui montait en moi.
— Et vous avez apparemment le sens de l’humour, c’est un bon point.
— Parce que vous en doutiez ?
— Non, pas du tout, je ne fais que le remarquer, je suis quelqu’un d’honnête, alors je préfère vous le dire plutôt que de le penser. Dans le noir, on ne peut pas se voir, alors seuls la parole et le toucher peuvent remplacer les émotions affichées en temps ordinaire sur nos visages. Comme je ne vais pas me mettre à vous toucher partout, il va bien falloir que je vous dise ce que je pense.
J’eus un temps d’arrêt. Je ne répondais déjà plus d’aucun de mes muscles, ceux-ci s’étant subitement arrêtés de fonctionner tandis que mon cœur palpitait dangereusement. Il faut dire que le contact charnel avec un homme m’était pour ainsi dire quasiment étranger. Bien sûr, celui qui était en face de moi ne pouvait absolument pas le deviner, et mon côté assuré ne lui donnait certainement pas cette idée de moi. Finalement, le fait d’être dans le noir était peut-être une bonne idée. Si la lumière avait été allumée, il m’aurait vue piquer un phare à l’idée de ses mains sur moi et il aurait tout de suite compris que je n’étais pas très familière avec tout cela. »
"J'aimais ce moment entre chien et loup, quand la lune n'était pas encore trop haute dans le ciel et que sa clarté louvoyait sur le sol. Les arbres avaient des couleurs fantasmagoriques, presque irisés, et je m'arrêtai un instant pour les contempler."
« — Je ne sais pas si je te classe dans mes copines, tu sais. L’amitié, pour moi, c’est…
— bla-bla-bla ! Oui, je sais, la pauvre Alysson traumatisée par son amie Amanda, son premier petit ami Sam, et qui ne veut plus aimer ni d’amour ni d’amitié. Tu me fends le coeur là, tu sais ? »
Me noyer dans le travail était une facilité qui me permettait de ne pas voir que ma vie filait doucement entre mes doigts et que tout le monde autour de moi commençait à entretenir des relations stables ou à fonder un foyer.