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EAN : 9782812307652
320 pages
Editions du Chêne (06/02/2013)
4/5   2 notes
Résumé :
Le cinéaste de l’Estaque a tourné dans son quartier natal, à Marseille, 15 des 17 films qui composent sa filmographie, de Marius et Jeannette aux Neiges du Kilimandjaro, son dernier film en date. À partir de ce petit territoire au passé ouvrier, c’est tout un univers que le cinéma de Robert Guédiguian a créé. Le rêve que ses histoires racontent et dont ses personnages témoignent est fait de solidarités, d’amitiés, d’amour et de fraternité, ce qui constitue l’une des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Robert Guédiguian fait incontestablement partie de mes cinéastes préférés. de Marie Jo à ses deux amours aux neiges du Kilimandjaro, son cinéma humaniste, à l'instar de celui d'un Kean Loach marseillais, et vibrant d'émotions n'a eu de cesse de me toucher au plus profond de mon âme. Et évidemment, qui dit Guediguian dit Marseille, tant ce réalisateur est sans doute avec Marcel Pagnol, celui qui a le plus sublimé sa ville natale, cette cité phocéenne, bien loin des clichés dans lequelles les médias l'enferme régulièrement.

Ce très beau livre nous offre ici un fabuleux voyage dans l'univers de Robert Guédiguian, à la fois dans ce cinéma social et humaniste et dans cette ville de Marseille qu'il aime tant. C'est également un voyage à travers les relations amicales et profondément humaines que le réalisateur phocéen éprouve pour ses compagnons de tournage, et notamment des acteurs avec qui il joue pratiquement tout le temps, de sa femme Arianne Ascaride à Gerard Meylan (qui nous livre une itw rare et passionnante).

Pour notre plus grand plaisir et pour mieux comprendre l'oeuvre de ce cinéaste engagé, cet excellent ouvrage, à l'iconographie et la mise en page vraiment somptueuses, associent documents personnels, photogrammes, photos de tournage de telle sorte qu'on à affaire à une vraie mine d'or absolument indispensables pour les fans du cinéaste.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Christophe Kantcheff s'attache à relier la biographie du cinéaste à l'analyse de ses films, et surtout il en dégage les thématiques principales, au service d'un humanisme. Dans le regard que Guédiguian pose sur ses personnages du peuple, sur les dominés, il y a une volonté de révélation. Il cherche à montrer leur dignité, leur grandeur, leur magnificence.
(...)
Cet ouvrage permet de mettre en perspective la filmographie du cinéaste, de mieux saisir l'essence de son oeuvre, ce que la vision souvent éloignée de chacun de ses films rend plus difficile. Ensuite, il ne reste qu'à les revoir.

Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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critiques presse (1)
Bibliobs
08 août 2013
Pour dévoiler certains mystères sans que pourtant ils se dissipent, il fallait ce livre magnifique consacré à l'auteur de «A la vie, à la mort !». L'iconographie et la mise en page somptueuses associent documents personnels, photogrammes, photos de tournage.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (5) Ajouter une citation

Dans Le Voyage en Arménie, Anna (Ariane Ascaride), cardiologue marseillaise et communiste, une fois celle-ci arrivée dans le pays de son père, Barsam (Marcel Blüwal), est l'objet d'une douce pression afin qu'elle reconnaisse l'évidence de son identité arménienne. Elle-même cède par intermittence à cet appel amical. Elle cherche sur son visage ce qui rappelle la morphologie des femmes de ce pays. Mais Anna reste lucide sur la part arménienne qui est en elle. Son arménité s'ajoute à ses autres identités, sans prendre le pas sur aucune d'entre elles. «Tu sais que dans une vie, on peut avoir plus d'un pays, plus d'un ami, plus d'une famille», dit Barsam à Anna.
Ce «voyage en Arménie» n'est donc pas pour Anna un retour vers des origines soudain révélatrices et autoritaires, mais un voyage vers ce qui contribue à la constituer au présent, et ce avec quoi elle peut composer, imaginer, inventer. La potentialité d'un enrichissement, pas une vision à angle obtus qui ramène tout, la pensée, les actes à accomplir, à l'aune d'une seule identité et où l'origine revendiquée (d'autant plus haut et fort qu'elle l'est de fraîche date) détermine le reste
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Il y a dans le regard que Robert Guédiguian pose sur ces personnages du peuple une volonté de révélation. Il cherche en eux ce que peu de cinéastes, peu d'artistes ont désiré mettre au jour. Pas seulement leur dignité - un mot galvaudé, aux consonances trop souvent compassionnelles. Mais leur grandeur. Leur magnificence.
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Nous fils de pauvres, jurons de nous battre jusqu’à la mort, et quoi qu’il arrive, pour que vienne un jour où tout le monde sera riche, sans être capitaliste. 
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Le cinéma de Robert Guédiguian est un humanisme. Ou, pour le dire autrement, son communisme est aussi un humanisme. 
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Il fait le lien entre le matérialisme et l’idéalisme.
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Vidéo de Christophe Kantcheff
Par Christophe Kantcheff, journaliste et critique littéraire.
Durant l'Occupation, réfugié dans un village du Jura parce que juif, subissant donc une autre forme de confinement, Léon Werth a tenu son journal, Déposition, Journal 1940-1944. Il y consigne tout ce qu'il perçoit de l'époque, se livrant à un exercice de démystification à l'ironie redoutable en même temps qu'il fait oeuvre d'une honnêteté intellectuelle hors pair.
Lire l'article "Seul avec la guerre – sur Déposition, Journal 1940-1944 de Léon Werth" sur le quotidien en ligne AOC : https://bit.ly/30yN6iY
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