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3,78

sur 1029 notes
Lu en 216. Un curieux roman. Une belle écriture, mais l'intrigue lancinante avait quelque peu gâché ma lecture.
Un récit très sensuel, méditatif et introspectif sur l'inexorabilité du temps, qui affaiblit les corps et consume les passions, charnelles comme spirituelles. La démarche de ces "vieillards" est-elle pathétique, malsaine, consolatrice, identitaire, réparatrice ? L'on se pose ces questions en même tant que le narrateur, au fil des nuits qu'il passe dans cette mystérieuse maison...
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Yasunari Kawabata a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1968. Considéré comme un écrivain japonais majeur du 20e siècle, il a produit nombre de romans marquants, dont Les Belles Endormies.

Les Belles Endormies est un roman étrange, que j'ai eu beaucoup de mal à terminer. Je l'ai trouvé franchement ennuyant en raison de ces descriptifs à rallonge et de sa lenteur. Et le peu d'action qui s'y trouve est noyé dans l'ensemble au point d'être oublié.

Retrouvez ma chronique complète sur le blog


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Il est des écrivains qu'on oublie pas , ceux qui nous troublent à la première lecture par la splendeur et la puissance des mots , par la sensualité et la poésie qui laissent un sillage à tout jamais , par la délicatesse et la fragilité qui envahissent les esprits ; Yasunari Kawabata est de cette trempe.
Bien plus qu'un écrivain , il est un illusionniste que sa magie met en lumière , la clarté de la pureté des sens qu'il met en éveil auprès des jeunes endormies est un hymne à la beauté. Les réminiscences des femmes qui ont marqué la vie d'un homme qui n'en n'est plus un sont un flot de volupté et d'érotisme. de l'amour des femmes c'est l'ivresse des sensations qui inonde ces pages entreprenant le parcours autrefois viril d'un vieil homme qui revient s'abreuver à la source du désir.
Une grâce qui rayonne dans cet exil du vieillissement.
Une ode à la féminité.
Magistral.
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Bon roman, mon 3ème Kawabata et je ne suis pas déçu du tout, le concept est sympa. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, je dirais que j'ai réellement commencer à aimer dès le chapitre 2 (ça va quoi pas non plus trop tard), je m'attendais pas à cette fin mais elle est quand même cool même si un peu brutal (comme dans Pays de Neige)
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Kawabata nous livre un des ces romans le plus troublant et très certainement controversé selon les principes actuels.
Eguchi découvre une nouvelle et confidentielle maison des plaisirs "Les Belles endormies": les jeunes filles sont non seulement profondément endormies de façon chimique, mais les messieurs doivent être aussi "de tout repos". Entre dégoût de lui-même (du fait de sa vieillesse) et attirance trouble pour ces jeunes filles interdites, Egushi se remémore les différentes femmes de sa vie ses relations passées. Souvenirs de famille ou amante passionnée, chaque femme a imprimé en lui des sentiments particuliers.

Ce roman est une ode à la femme, fille, mère ou amante mais il faut être honnête, ce roman serait aujourd'hui condamné pour pédopornographie au vu de l'âge des belles endormies et des conditions de ces rencontres (relations sous emprises). L'érotisme fait partie de la culture japonaise et celui-ci est trés présent mais il ne s'agit pas que de cela: la vieillesse est aussi trés souvent évoqué. Le"vieillard" est confronté à la solitude, la perte des proches et la décrépitude physique ou psychologique. Les belles endormies sont donc non seulement un moyen d 'assouvir queques plaisirs, mais permettent surtout à ces vieillards de retrouver une certaine vitalité sans culpabilité, gêne ou honte. Il est à noter que Kawabata est âgé de soixante ans environ lors de l'écriture de ce roman.

Kawabata est décrit comme le maitre du clair obscur est ce roman en est encore un bel exemple. Ode à la femme sublime et à la jeunesse éclatante, il est aussi un critique acerbe de la vieillesse et de ses déviances. L'ecriture est sensible et trés réaliste, la sensualité de ces jeunes filles est décrite avec beaucoup de delicatesse et d'émerveillement.

Ce livre peut mettre mettre à l'aise mais sa lecture peut être multiple. Je l'ai beaucoup apprécié de par son érotisme raffiné et par son hymne à la feminité.
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Comme sans doute bien des lecteurs de ce roman, j'y suis parvenu après un passage du côté de "Mémoire de mes putains tristes" de Garcia Marquez.
L'histoire d'une maison où des vieillards impotents paient pour dormir toute une nuit auprès d'une jeune fille endormie artificiellement.
Comme chez l'auteur Sud Américain, on ne trouvera pas de sensationnel ici au delà du pitch de départ. C'est surtout l'occasion ici aussi de dire le naufrage qu'est la vieillesse pour un homme quand il n'est plus homme sexuellement. Quand toute sa vie il s'est définie avant tout par rapport à la vitalité de sa bite. Quand un homme n'a déjà plus sa place dans le regard des vivants alors que dans son esprit il est encore l'un d'eux, qu'il se raccroche coûte que coûte à ce qu'il a été, à la poussière qu'est déjà sa vie.
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Je n'ai pas envie d'écrire une critique trop longue. J'ai juste aimé ce livre plus complexe qu'il n'y paraît.
Des vieillards dorment à côté de belles vierges adolescentes. le narrateur a 67 ans et se rend dans cette maison de rendez-vous. Il ne peut que dormir auprès de jeunes filles mais si un certain érotisme est présent il n'y a aucune pornographie. Comment vivre pour un homme sa dégradation sexuelle et juste aimer le contact avec un beau corps sans faire l'amour. Ce livre est plus complexe qu'il n'en a l'air mais je l'ai beaucoup aimé
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Décidément Kawabata et moi, c'est compliqué. Après avoir lu "Les pissenlits" et "Tristesse et beauté", je me suis dit qu'il fallait que je lise "Les belles endormies", même si le sujet me rebute totalement. Ce fut une lecture en demi-teinte.
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Eguchi est un homme d'une soixantaine d'années, qui se rend pour la première fois dans un étrange pavillon de prostituées. En effet, un service bien particulier est proposé : passer la nuit en compagnie de jeunes femmes droguées, qui restent inconscientes jusqu'au départ du client le lendemain matin. La plupart des clients sont de vieux hommes qui estiment ne plus être des hommes à cause de leur impuissance… Eguchi s'allonge donc une première nuit auprès d'une jeune fille, à ses côtés, il laisse ses pensées dériver jusqu'à certains souvenirs, souvent liés aux femmes de sa vie, il pense à la vie et à la mort. Il se nourrit de la jeunesse de ces jeunes femmes et pense souvent à les brutaliser, pour qu'elles se réveillent, il ne supporte pas de rester un inconnu face à ces jeunes filles, de ne pas exister à leurs yeux.
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J'ai apprécié l'écriture de Kawabata, toujours aussi épurée. Par contre, le sujet m'a vraiment agacé. C'est d'un glauque... Ces femmes servent à ces hommes d'objets inertes, censés les rassurer sur leur virilité, qu'ils estiment avoir perdu à cause de leur impuissance. La gérante du pavillon part du principe qu'ils ne pourront pas nuire aux jeunes filles endormies, mais quand on voit jusqu'où les pensées d'Eguchi vont, on peut sérieusement en douter. J'ai donc apprécié le style mais pas l'histoire.
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Le thème principal est l'érotisme japonais.
Le thème secondaire est le l'opposition entre la vieillesse et la jeunesse.

J'ai trouvé ce roman intéressant bien qu'un peu dérangeant.
Le vieillards sont censés ne faire que dormir près de ces jeunes filles droguées, mais quelques-uns, comme Eguchi, tentent d'aller plus loin, même si je ne me choque pas facilement J'ai trouvé ces passages inconvenants pour ne pas dire plus.

Le vieil Eguchi a besoin de dormir près de gamines endormies pour être bien et se remémorer ses femmes, ses conquêtes...il pourrait faire pareil avec des photos (ok il n'y aurait pas de roman!)

J'ai fait des recherches sur ce genre de maison mais je n'en ai trouvé trace nul part.
Soit c'est un secret d'état dont le Japon ne se vante pas, soit l'auteur a de drôles de phantasmes.

Si vous êtes vite scandalisé je vous le déconseille, sinon pour les autres il est bien écrit et se lit vite.
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Kawabata décrit l'homme vieux au seuil de sa vie au travers du réconfort qu'il va trouver en passant ses nuits auprès de jeunes et belles femmes droguées et endormies.

Chaque nuit, donc chaque femme endormie va éveiller en lui le souvenir d'une autre femme qu'il aura aimé dans sa vie, l'amour prenant plusieurs formes : l'amour pour un amante, pour sa fille, enfin l'amour le plus fort, pour sa mère.

Les thèmes de l'éros et du thanatos sont les thèmes principaux de ce roman, où la mort finit par emporter une des femmes endormies de cette maison close si particulière.

N'étant pas familier de la littérature japonaise, j'ai eu du mal à apprécier ce livre, à l'écriture pourtant ciselée, et l'exploitation purement sensuelle du corps de la femme par le vieillard que décrit Kawabata reste un thème choquant pour notre société occidentale d'après #metoo.


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