Zipang, tome 17

Le Mirai s'apprête à participer à une manoeuvre qui n'est pas inscrite dans les pages de son Histoire. Ce dix-septième tome est rythmé par les batailles aériennes et navales, avec premièrement le bombardement de l'île de Ceylan et la double offensive nippone dans le Golfe du Bengale, une en direction de Dacca et l'autre vers Chittayong. Des affrontements qui permettent à Kaiji Kawaguchi ("Seizon Life", "Spirit of the sun", "Eagle") de démontrer son talent pour mettre en scène des batailles navales et aériennes débordantes d'action et d'héroïsme.

Cette attaque surprise contre les forces britanniques permet de mettre en scène de nouveaux protagonistes, dont le commandant Sin de la Royal Indian Air Force et son Spitfire. Mais cela empêche également le Mirai de prévoir ce qu'il va se passer car c'est une nouvelle page de l'Histoire qui est en train de s'écrire.

Tout en sortant de son rôle passif, le Mirai doit donc maintenant participer à des événements qu'il ne peut plus anticiper. C'est d'ailleurs peint en noir et arborant fièrement le drapeau japonais que le Mirai participe désormais à la guerre.

Le Miraï participe dorénavant à une opération militaire de la flotte japonaise ; un changement radical qui va permettre à la flotte japonaise de frapper les anglais et, peut-être, déclencher une révolte indienne et couper les approvisionnements des chinois alliés aux américains...
C'est encore un scénario formidablement travaillé par Kawaguchi qui développe un changement dans l'histoire finement pensé, et c'est à travers son personnage de Kusaka que cette mise en place d'une nouvelle direction dans l'histoire prend forme.
Cet album fait la part belle à une attaque coordonnée de l'aviation japonaise et des combats aériens très bien décrits.