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3,85

sur 539 notes
J'ai déjà aimé le premier tome mais j'ai vraiment préféré celui-ci. Je l'ai trouvé plus vivant, plus dynamique ; le rythme y est plus soutenu et les rebondissements et rencontres ne manquent pas.

On continue à suivre la vie d'Alice. Mais ce récit nous la décrit et la dévoile encore mieux. Je trouve qu'on s'attache d'autant plus à cette jeune femme au caractère fougueux, qui fait preuve de beaucoup de maturité pour son âge.

Dans ce tome, Douglas Kennedy a introduit toute une série de personnages intéressants, et nous plonge dans l'Irlande des années 70. J'ai apprécié son écriture, comme toujours, les descriptions de Dublin, les références littéraires, la mise en avant des différences comportementales entre New-Yorkais et Dublinois, et la vision de l'histoire politique qu'il donne.

J'ai aussi aimé que la question de ce que l'on fait ou pas de sa vie, au gré du hasard et/ou des opportunités, soit toujours au centre de cette histoire.

Et enfin, j'ai adoré la fin, avec ce coup de théâtre qui me donne très envie de lire la suite très vite....
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Lorsque j'ai commencé ce deuxième tome de la trilogie La symphonie du hasard je me demandais comment l'auteur allait réussir cette transition entre New York et Dublin et je peux vous dire que la transition est opérée avec brio !

Si le premier tome souffrait de quelques longueurs pour installer l'intrigue, ce voyage nécessaire à Alice pour se (re)trouver, est aussi une excellente idée pour donner un souffle romanesque supplémentaire à cette histoire.

Ce deuxième tome est vraiment une très bonne lecture car il permet de faire plus ample connaissance avec Alice, il permet de changer de cadre spatial, de découvrir l'Irlande de l'époque et d'en apprendre plus sur ce pays.

En effet Douglas Kennedy a toujours eu le don de mélanger fiction et grande Histoire comme le souligne cette suite qui met en avant une Irlande où l'IRA voit le jour. Un tournant décisif se met donc en place pour l'Histoire de ce pays. D'autres événements historiques importants vont être traités tout au long de ce livre : Douglas Kennedy maitrise parfaitement le genre du roman historique.

J'ai aussi beaucoup aimé cette suite car Alice réussit enfin à s'épanouir, à étudier. C'est donc un tome primordial pour l'évolution de ce personnage.

En définitive, une suite excellente qui permet d'approfondir le personnage d'Alice.
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Douglas Kennedy nous offre une fresque romanesque avec pour héroïne, Alice, qui mène sa vie, notamment, auprès de sa famille, des hommes qu'elle aime, en étudiant et en travaillant, dans la société américaine des années 70 jusqu'au début des années 90. J'ai été happée par cette histoire qui démontre que chacun mène sa vie comme il peut, en faisant de bons et mauvais choix, en éprouvant le chagrin, la douleur, la perte et en empruntant le chemin de la résilience. Dans cette trilogie, le personnage d'Alice en est le symbole et l'auteur a su nous offrir de quoi réfléchir, s'interroger sur le sens de la vie et nous apprendre beaucoup de choses sur la vie américaine et irlandaise.
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Un tome 2 pleins de rebondissements. Après avoir quitté les États-Unis, Alice commence sa nouvelle vie en Irlande. Nous la suivons dans son installation qui n'a pas été un long fleuve tranquille. Nous en apprenons un peu plus sur sa famille. Mais dans ce second tome Alice est au coeur du roman, elle évolue dans un nouvel environnement avec une autre culture, un contexte politique différent de ce qu'elle a connu auparavant. Elle apprend des choses qui la remuent intérieurement. Et la fin, il me tarde d'entamer le dernier tome...
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(3 vol.) 1971-1984, de Gerald Ford à Ronald Reagan, du Flower Power aux années Sida, lycéenne, étudiante, puis brillante éditrice new-yorkaise, Alice traverse les années, les crises historiques, les drames sentimentaux et les tourments familiaux. Un roman fleuve, lent à démarrer, qui pêche par des longueurs et un certain verbiage, mais qui, mêlant petite et grande histoire, entraîne le lecteur à la suite de son héroïne, dans une réflexion sur le mensonge, le secret, l'évolution de la société américaine vers de plus en plus de libéralisme, l'ambition et la quête du profit financier (l'apparition de Donald Trump est des plus piquantes), et, enfin, une belle ode à la littérature.
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Deuxième volet de la trilogie, Symphonie du hasard, nous retrouvons Alice à son arrivée à Dublin, où elle compte poursuivre ses études loin de ses problèmes familiaux et sentimentaux.
Pleine de ressources, la jeune femme, à la personnalité attachante, prend vite ses marques et se lie avec plusieurs personnes d'horizons bien différents. Dans un pays au bord du chaos, où les attentats se succèdent, Alice voit rėapparaitre dans sa vie une de ses vieilles amies au passé trouble...
Alice se trouve à nouveau aux prises avec des ėvènements qui la dėpasse par des bien des points et qui peuvent à tout moment bouleverser son parcours de vie. À suivre...
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Pour échapper à l'ambiance mortifère de Bowdoin et à sa famille complètement névrotique, Alice a mis 6000 kilomètre entre elle et la Nouvelle-Angleterre. Elle découvre l'Irlande et ses étranges coutumes, s'acculture à une société finalement aussi bigote et hypocrite que celle qui l'a vue naître. Mais on n'échappe pas à son milieu. L'arrivée dans sa vie d'une personne qu'elle croyait ne plus jamais revoir va lui imposer de renouer avec son monde complexe et déprimant. le tout sur fond de dictature chilienne, de terrorisme irlandais et de marxisme-léninisme.

Dans ce deuxième volume, Douglas Kennedy affine son portrait assez désabusé des années 1970. On sent arriver le règne de la droite conservatrice et le formidable instinct de survie d'une jeunesse nourrie de chansons de John Lennon et des poèmes de la Beat Generation. le sort de Nixon ne tient plus qu'à un fil, Pinochet normalise le Chili, l'IRA continue la lutte.
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J'avais beaucoup aimé le livre 1 de cette saga (mon avis ici) que j'avais lu en tout début d'année. J'avais ensuite acheté le deuxième volet lors du salon Livres Paris. Je garde un très beau souvenir de ma rencontre avec Douglas Kennedy. D'ailleurs, Douglas,  si vous me lisez (on peut toujours rêver n'est-ce pas ?), je suis celle qui était la dernière... Et le temps a passé, j'ai lu plein d'autres choses. Non mais vraiment, quelle idée d'avoir attendu aussi longtemps !

Dans ce deuxième tome, on retrouve Alice qui part faire ses études à Dublin. On plonge d'emblée dans l'Irlande des années 1970. On s'imagine dans ce décor, cette ambiance si bien posés par Douglas Kennedy. Alice au caractère si déterminé continue d'évoluer, et c'est vraiment un plaisir de la suivre. En traversant l'Atlantique, elle se détache de l'emprise de sa famille, elle prend véritablement son envol.

"On se plaint tous de nos chaînes, mais c'est nous qui les forgeons."

Ses diverses rencontres avec des personnes toutes aussi différentes les unes que les autres, lui font prendre de nouveaux repères. C'est l'occasion aussi de nouvelles amitiés, et d'en apprendre plus sur elle-même. Ce deuxième volet est également l'occasion pour Alice de retrouver certaines personnes... Et pas forcément pour le meilleur !

"La merde familiale est la pire sorte de merde qui soit."

Le premier volet était plus lent, plus axé sur le contexte géo-politique de l'époque, il posait le cadre de cette grande fresque. A l'inverse, ce deuxième tome est plus "vivant", plus dynamique. le rythme est plus soutenu, il se passe beaucoup plus de choses. Des petits détails ajoutent de l'originalité au récit, et dans ce sens, je pense notamment au système de chauffage local : il faut mettre quelques pièces dans l'appareil pour qu'il chauffe. C'est le même principe dans la salle de bain pour l'eau chaude. Très intéressant ! Douglas Kennedy accroche notre attention à chaque page, on a vraiment l'impression d'accompagner Alice dans sa découverte de Dublin et de l'Irlande. Tous les aspects de l'Irlande des années 1970 sont explorés par Douglas Kennedy : le contexte politique, la culture (théâtre, littérature, musique...), la situation économique...

"Dublin est bourré de gens qui "y pensent". Ils passent leurs journées assis dans des pubs, à parler de leurs romans qu'ils finiront un jour, c'est sûr... Mais toi, tu es jeune. Tu n'as pas encore vécu assez pour écrire quoi que ce soit de bon."

Et surtout, à la lecture de ce deuxième opus, on comprend mieux le début du tome 1. On se met à la place d'Alice. Son besoin d'éloignement des siens est une évidence. Sa famille est toxique, l'auteur nous en dévoile les secrets au fil du récit. On ne peut donc que s'attacher au personnage d'Alice et la soutenir dans ses choix. Sa rencontre avec Ciaran m'a fait vibrée. Leur amour si évident est tellement beau, la famille de Ciaran si accueillante, j'ai ressenti une grande joie pour Alice. Sa nouvelle vie lui colle à la peau.

"Je sais une chose : c'est toi qui choisis ce que tu veux faire de ta vie."

Si vous n'avez pas encore lu cette saga je vous la conseille vivement. C'est une fresque tellement passionnante ! Quant à moi, je vais me dépêcher de me procurer le tome 3 : le tome 2 se terminant sur un drame, il faut que je sache !

"Le monde a de nouveau viré au noir."


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Comment pourrais-je vous faire comprendre ce qui se passe en moi lorsque je lis un roman de Douglas Kennedy ?
Cet auteur fait partie des quelques auteurs, à l'instar de Paul Auster, Arnadur Indridason ou encore Yasmina Khadra pour ne citer qu'eux, qui me berce avec ses mots. Quoi qu'il me dise, le regard fixé tour à tour sur chacun de ses mots, je suis subjuguée. Scotchée. Alors, il y a eu quelques exceptions notamment avec Cinq jours pour lequel j'ai eu du mal à adhérer. Sinon, je suis littéralement happée par l'écriture de cet auteur. Une écriture simple, efficace, sans fioritures qui retient toute mon attention. Douglas Kennedy a quelque chose à dire. Et je l'écoute. Avec la plus grande attention.
Dans ce deuxième tome de la trilogie de la symphonie du hasard, je n'ai pas vu passer les pages. Je n'étais plus là pour personne. J'étais avec Alice Burns. J'étais Alice Burns. Tout comme elle, je me suis retrouvée à Dublin dans les années 70, en pleine période de troubles. Tout comme elle, j'ai suivi des cours de littérature à Trinity College. Je trouve la description de cette ville et la narration des événements extrêmement réussies. Epatante même je dirais. Je sais que l'auteur y a vécu de nombreuses années. Néanmoins, il n'est pas toujours évident de retranscrire avec autant de justesse le climat tendu dans lequel évolue l'histoire. L'histoire et son héroïne. le personnage d'Alice Burns est fascinant. Cette jeune femme au caractère fougueux sait aussi faire preuve de beaucoup de maturité pour son jeune âge. La vie ne l'épargne pas. Même de l'autre côté de l'océan, sa famille la poursuit au sens propre comme au sens figuré.
J'ai également beaucoup apprécié les références culturelles que l'auteur glisse afin de donner plus d'authenticité au récit. Douglas Kennedy est un homme très cultivé et son ouvrage s'en ressent.
Cette lecture fut pour moi un véritable régal !!! J'ai hâte de lire le troisième tome dont la sortie est prévue pour le 3 mai. Vraiment hâte !!!
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Dans ce deuxième opus, nous retrouvons Alice Burns qui s'installe à Dublin. Choc des cultures : cette américaine originaire de New-York va découvrir une petite ville où tout se sait et tout le monde se connaît. Loin de sa famille dysfonctionnelle, elle va essayer de se libérer du regard de ses parents et essayer de vivre pour elle-même.
J'avais gardé un excellent souvenir du premier tome de la saga de Douglas Kennedy et était impatiente de lire le suivant. Il y avait là matière à écrire un roman passionnant : les « troubles » irlandais et leurs conséquences sur la vie au quotidien, le Chili de Pinochet et la résistance des opposants, Nixon et le Watergate. Bref, une période riche en rebondissements.
Sauf que en fait j'ai été très déçue. Douglas Kennedy, dont j'aime beaucoup la plupart des romans, peut être inégal dans son écriture ; ce qui, à mon point de vue personnel, est le cas ici. Je me fiche complètement de savoir combien coûte un paquet de cigarette, une pinte de Guinness, combien il restera sur le compte de Alice après qu'elle ait payé son lit ou son loyer. Et puis la première partie c'est Alice au pays des Bisounours. En très peu de jours, elle réussit à trouver un nouveau logement ainsi que des gens pour faire les travaux, fait des rencontres et tout le monde l'aime.
J'aurais également apprécié que des personnages, tels Desmond, soient plus développés. Ils font leur apparition puis disparaissent alors qu'il y avait là un fort potentiel romanesque. Cela aurait apporté un peu d'air à la narration qui est trop centré sur le personnage d'Alice. Je l'aimais bien dans le roman précédent mais là elle semble totalement égocentrique, probablement parce qu'elle est présente à chaque page. Et quelle idée de faire en sorte que tout le monde sache que son père fait partie de la CIA ! pas très cohérent.
Bref, je me suis surprise à lire ce roman en diagonal. Je vais tenter le troisième tome en espérant qu'il sera meilleur.
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