Aujourd'hui, je vais vous parler, non pas de Candy crush saga, mais de «
Candy Man », écrit par Vincent King. J'ai toujours basé mes lectures, sur les découvertes en me basant sur les étiquettes – le plus souvent celles de Babelio – et non sur les résumés des éditeurs. C'est un choix assumé qui m'a bien valu de trouver des perles rares, mais aussi des grosses déceptions.
Je possède la vieille édition J'ai lu (au format carré) dont la couverture vintage par ses couleurs orange et vertes est signée
Tibor Csernus.
Candy Man est un survivaliste qui se déplace de village en village en se prétendant comme aveugle pour prêcher la bonne parole. Il est là pour soulever le peuple contre les “Éducateurs” – sortes de représentant de la loi. Leur plus grande peur pour la civilisation, est de se retrouver confronter aux “Épreuves” qui ramollissent le cerveau.
Un univers qui n'est pas sans rappeler ceux de
Philip Kindred Dick, où se mêle drogue, paranoïa et schizophrénie. le résultat pourrait même être le même, dans les écrits les plus incompréhensibles. La différence se fait sur l'écriture qui est ici d'une faiblesse affligeante. Bien que la narration se fasse à la première personne – procédé que j'abhorre –, le récit est très pauvre.
Les nombreux rebondissements passent pour des scènes comiques. Pire que tout, j'ai été choqué par les Épreuves. L'auteur en parlait tellement au début de son histoire, que je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, on se retrouve avec une banale rencontre avec un Éducateur.
C'est donc, en toute logique, qu'à partir de la moitié du roman que j'ai commencé à lire en diagonale.
La seule chose que j'ai bien aimée, c'est son univers très
Science-Fiction où vivent des cyborgs, le tout futuriste avec des éléments Fantastiques – Un chat qui parle par exemple. Mais ça s'arrête là. J'ai rarement vu un texte aussi mal écrit, bien que
Thomas Tessier m'ait traumatisé à vie.